Wednesday, September 3, 2008

Je n’ai pas encore fini le roman Maria Chapdelaine de Louis Hémon, mais à ce point j’adore le roman. En général, c’est un plaisir de lire une illustration du roman de la terre pour quelques raisons. Premièrement, pareil à l’héritage de quelques habitants du Kansas, l’héritage de ma famille, c’est de la campagne. Pendant sa jeunesse, ma mère a vécu dans un village entouré par des fermes ; semblablement, mon père a vécu dans une région plus agricole pendant sa jeunesse. En effet, l’histoire de la famille Chapdelaine me fait penser aux mes visites nombreuses à la campagne, à la région de l’héritage de ma famille. De plus, parce qu’il y a des membres de ma famille et des amis qui continuent à travailler la terre, le roman me fait penser aux paroles de ces membres de ma famille et de ces amis, et des conversations que nous partageons. Donc vraiment, c’est possible pour moi de voir les deux côtés qui sont exprimés dans le roman—le perspectif qui rendre la terre immensément puissante, et plus important une source (potentielle) de la belle vie—et le perspectif qui rendre la terre comme une entité froide, qui n’apporte que la misère. C’est deux côtés sont évidents avec les citations suivants : selon le perspectif de Mme Chapdelaine « Il n’y a pas de plus belle vie que la vie d’un habitant qui a de la santé et point de dettes…On est libre ; on n’a point de ‘boss’ ; on a ses animaux ; quand on travaille, c’est du profit pour soi…Ah ! c’est beau ! » (128). Pourtant, Lorenzo répond à Mme Chapdelaine :
Vous êtes les serviteurs de vos animaux : voilà ce que vous êtes. Vous les soignez, vous les nettoyez ; vous ramassez leur fumier comme les pauvres ramassent les miettes des riches. Et c’est vous qui les faites vivre à force de travail, parce que la terre est avare et l’été trop court. C’est comme cela et il n’y a pas moyen que cela change, puisque vous ne pouvez pas vous passer d’eux ; sans animaux on ne peut pas vivre sur la terre. Mais quand bien même on pourrait…Quand bien même on pourrait…Vous auriez encore d’autre maîtres : l’été qui commence trop tard et qui finit trop tôt, l’hiver qui mange sept mois de l’année sans profit, la sécheresse et la pluie qui viennent toujours mal à point…(130).
Lorenzo continue avec ce perspectif relativement sévère pour quelque paragraphes avant qu’il finit finalement avec le contraste entre l’opportunité et le confort qu’on peut trouver dans les villes et la misère et « le peur de mourir » de la vie de la terre (131). Ce qui est intéressant, c’est que ce dualisme continue aujourd’hui—quelques personnes du village de ma mère qui s’identifiaient avec les sentiments de Lorenzo ont quitté le village. Maintenant, le village c’est plus, plus petit en comparaison aux jours que quand ma mère y habitait ; les gens qui restent, c’est seulement les gens qui ont la passion pour travailler la terre. Alors, même que Louis Hémon n’a que passé vingt mois en Canada pour écrire Maria Chapdelaine, je trouve qu’il capturait un image vrai de la campagne (selon mes expériences personnelles)—un mode de vie qu’apprécie et qu’a peur de la nature, et un mode de vie qu’a besoin du religion et de la famille comme des éléments nécessaires et stables dans une système naturelle en dehors du contrôle des campagnards.

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