Saturday, November 22, 2008

L'art quebecois...

La culture et l’art de la Québec

A mon avis, il n’y a qu’une chose qui pourrait capturer l’identité du Québec—et c’est la culture québécoise. Quand je cherchais pour une idée pour le sujet de ma présentation, j’ai voulu créer une présentation sur la culture du Québec. Mais après dix minutes, je me suis rendu compte que le sujet était trop énorme ! C’est impossible de décrire la culture québécoise dans sept minutes. Donc, j’ai choisi seulement une chanteuse pour souligner l’effet de la musique dans leur culture. Mais, dans mon billet de blog je voulais parler de quelques autres aspects de la culture québécoise.

Il y a plusieurs musées au Québec, selon le site-web de la culture québécoise (http://www.gouv.qc.ca/portail/quebec/pgs/commun/portrait/culture/?lang=en) , « Since the early 1970's, Québec's museum network has grown in diversity and quantity. Among its close to 500 museums, 60 % appeared less than 20 years ago ». Le site-web donne une liste d’exemples, et aussi l’histoire de les musees au Quebec.

Aussi, dans le même site-web, on peut trouver l’information des théâtres au Québec. Les compagnies de théâtre comme « Les Deux Mondes », « Ex Machina », et « Le Carrousel » représentent un aspect de la culture québécoise qu’on ne peut trouver ailleurs.

Sur Youtube on peut trouver les vidéos comiques de la culture québécoise, et aussi les vidéos moins amusantes, mais intéressantes quand même. La première vidéo que je voulais souligner était vraiment amusante. C’est un peu bavard, avec quelque gros mots—mais ce n’est pas trop offensif. Cliquez La raison pour laquelle j’ai pensé que la vidéo était intéressante est qu’ à mon avis, les challenges que le musicien a eu dans la vidéo représentent les challenges d’avoir une langue différente que celle de la reste de son pays.

La deuxième vidéo n’est pas aussi drôle, mais c’est informative.
http://www.youtube.com/watch?v=O9o9AS56Yz4


Donc. J’espère que vous avez appris quelque chose de les arts français. Merci.

Friday, November 14, 2008

L'anglais? Ce n'est pas anglais?

J’ai voulu parler de l’évolution de la langue dans les romans que nous avons lus. Beaucoup de nous ont parlé de la signifiance de la langue et le conflit entre les anglophones et les francophones. J’oublie qui a mentionné l’augmentation des personnes qui sont bilingues, mais, à mon avis, cette chose est évidente dans la littérature québécoise.
Louis Hémon a écrit Maria Chapdelaine en 1911 et il y a presque rien en anglais en ce livre. Les romans qui suivent ont beaucoup plus de l’anglais. Bonheur d’occasion, l’œuvre de Gabrielle Roy, inclut seulement l’anglais du personnage Jenny et la langue n’est pas écrite souvent. Cette idée commence à changer avec les romans d’Anne Hébert et Roch Carrier. Anne Hébert écrit en anglais lorsqu’elle décrit le cours et le procès. Il y a des paragraphes entiers qui sont en anglais. Roch Carrier a des personnages anglophones, Molly et les sept soldats, qui parlent l’anglais. Molly et les sept ont l’anglais comme leur langue maternelle, mais les autres comme Bérubé ont appris la langue dans l’armée, etc. Cette nécessité des francophones a appris l’anglais, c’est importante, mais j’ai plus intérêt dans l’inclusion de l’anglais dans le livre. Il y a des phrases, des mots, des conversations qui sont presque tous en anglais dans La guerre, yes sir ! (1968) Il y a une assomption que tout le monde qui lit le roman peut comprendre ces mots. Il n’y a aucune traduction. L’anglais et le bilinguisme sont plus communs, particulièrement après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.
J’ai voulu écrire de cette chose parce que j’étais intéressé, particulièrement après les présentations. J’ai vu une augmentation de l’usage de l’anglais dans les conversations et des phrases anglophones. Et, il n’est pas toujours dans une conversation. Il y a des personnages et les canadiens français monolingues qui utilisent des mots et des phrases en anglais qui, souvent, ne savent pas que les mots qu’ils utilisent sont anglais (les histoires de Kyle, etc.). Je l’ai vu dans les romans. Les phrases, mots, et conversations en anglais sont de plus en plus communs dans les livres, des premiers livres aux livres plus récents.

Des villageois ou des enfants?

Comme dans tous les autres romans qu’on a lus, la religion est un thème très important dans La Guerre, yes sir ! Mais dans ce livre, on voit une image de la religion assez particulière. L’histoire suivit les habitants d’un petit village, où la vie est assez simple, et ils n’ont pas trop besoin des pensés très profond dans la vie quotidienne. Alors, lorsqu’on regarde leur religion, on voit des idées plutôt superficielles. Il faut, pourtant, faire la différence entre cette idée-ci et celle qu’on trouve dans Kamouraska. Là, aussi, la religion est superficielle, mais dans une autre sens. Les gens se comportent comme des personnages dans un spectacle ; c’est que l’image qui est important, et ils ne s’intéressent pas dans la vraie foi. Sur l’autre côté, ce n’est pas que les villageois dans La guerre, yes sir ! ne s’intéressent pas dans la foi, c’est qu’ils ne sont pas capables de le comprendre. Par exemple, Madame Joseph décide qu’elle n’est pas si triste que son mari s’est coupé la main, « car il était bien dit dans l’Evangile : « Arrache ta main ou bien jette-la au feu. » » Elle voit cette phrase, et elle l’accepte tout simplement, sans chercher une compréhension plus profonde. Plus important, en fait, c’est le fait qu’il ne lui arrive pas de penser qu’il faut chercher. On voit également des autres exemples, comme « il aurait semblé injuste, à ces villageois, qu’un de leurs enfants fût condamné aux flammes éternelles. » Ca évoque l’image d’un enfant qui crie « C’est pas juste ! » à tout qui ne va pas comme il veut. Pourtant, ce n’est pas un manque de foi, et ils ne font pas semblant. Bien que leurs prières ne sont pas parfaites, « ces gens ne doutaient pas que leur prière serait comprise. Ils priaient avec toute leur force d’hommes, toute leur force de femmes accoucheuses d’enfants. » Pour moi, je peux garder l’idée des enfants, qui crois ce qu’on leur dire, sans question, et sont content avec ça.

Thursday, November 13, 2008

Les Québécois et la Seconde Guerre Mondiale

Roch Carrier, à travers son roman La guerre, yes sir !, nous offre plusieurs questions importantes concernant Québec et la seconde guerre mondiale. D’abord, il illustre le rapport entre l’Angleterre et le Québec. Il y a beaucoup de tensions ici. Les hommes du roman doivent se demander pourquoi il faut aller à la guerre. Selon Madame Joseph, par exemple, « un homme qui n’a pas la courage d’aller à la guerre pour protéger son pays, c’est pas un homme (32). » Mais quel pays et leur propre pays ? Est-ce que c’est le Canada ? Le Québec ? L’Angleterre ? L’allégeance des villageois n’est pas tout à fait tacite. Quand les soldats anglais ont rendu Corriveau à sa famille, son cercueil est couvert avec un drapeau Britannique. C’est curieux que la mère de Corriveau n’a pas reconnu le drapeau de son souverain. En fait, elle l’appel un couverture et les soldats sont offensés. Cette scène dit beaucoup du patriotisme de cette époque. Aux Etats-Unis, par exemple, il y avait un grand sentiment d’une obligation patriotique. On est allé en Europe ou au Pacifique pour se battre pour le pays. Mais ici, il n’y a pas un sentiment analogue. Cette coupure est bien exprimée par l’ignorance de l’ennemi. Prends, par exemple, la dispute entre Arsène est son fils, Philibert. Philibert dit, «J’aimerais bien voir un allemand. Je regarderais comment c’est fait, puis je le tuerais (21). » C’est clair qu’il ne comprends pas la guerre ni son ennemi. Le point de vue de son père n’améliore pas la situation. Finalement, c’est intéressant pourquoi ces hommes ne veulent pas aller à la guerre. A mon avis, ils semblent un peu égoïstes. Ils ne veulent pas mourir. Ca, c’est leur crainte principale. Aux autres pays qui étaient engagé directement dans la guerre, un craint de perdre la liberté ou un crainte d’être vaincre par le fascisme, etc a remplacé cette crainte. Les Québécois, selon Carrier, ne sentent pas comme il faut se battre pour leur propre pays. En fait, il ne comprends pas la guerre, et c’était pas tout à fait correcte pour les juger comme les lâches parce que quelque uns ne veulent pas se battre.

Une Saison dans la Vie d'Emmanuel: une provocation pour une argumentation

J'ai choisi de parler sur Une saison dans la vie d'Emmanuel parceque, bien que ça m'a vraiment offensée, et je ne voulais pas le lire du tout à cause du mépris de l'auteur pour les règles de bienséance du lecteur, je me suis rendu compte que c'était cela que Marie Claire-Blais voulait faire.

Lisant La Guerre, Yes Sir!, je me suis rendu compte tout à coup que Roch Carrier parlait d'exactement la même chose que Marie Claire-Blais. Il a la sexualité, la violence jusqu'à l'absurde, bref, tout ce qui était offensant dans Une Saison dans la vie d'Emmanuel. Mais à part la scène de violence entre Arsène et Berubé, je ne m'en étais pas remarqué autant.

Ecrivant son livre dans la dernière année de la Révolution Tranquille en 1970, Marie Claire-Blais visait à choquer, offenser, pour bien éclaircir ses critiques. Le pléthore de descriptions sexuels ajoutés à l'ivresse enfantile, la misère de la famille et les “déviements morales” des personnages hyperbolisent les problèmes avec l'éducation, la religion et la pauvreté qui éxistaient à ce temps au Québec.

L'éducation était en délabrement, on devait prétendre être “prêtre” ou “nonne” pour pouvoir accèder au domaine de l'éducation, et par conséquent l'Église a été corrompue. De l'autre coté, les décrets de l'Église, trop strictes, empêchaient les habitants du Québec d'adopter de nouvelles moeurs, valeurs et méthodes pour se moderniser et améliorer leur vie. Marie Claire-Blais utilise le choquant de manière à ce que ses arguments de sont pas oubliés. On ne peut pas minimiser la pédophilie, l'ivresse, et la manque d'attention à la santé.

En conclusion, on peut donc voir que ce livre, aussi choquant que c'était, a bien accompli son but: de montrer les problèmes du Québec d'une manière dont ils ne peuvent pas être ignorés.

Qu'est-ce que Carrier veut dire dans son roman...??

J’ai presque fini à lire « La Guerre, yes sir ! » Mais je ne comprends pas tout à fait ce que Carrier veut vraiment dire dans son livre. J’ai recherché Roch Carrier, et j’ai trouvé qu’il est né en Québec, et il a étudié en Nouveau-Brunswick (Nouveau-Brunswick est un seul état du Canada qui reconnaît deux langues, le français et l’anglais, comme des langues officielles). Donc je pense que, c’est-à-dire, il est tellement le canadien français. Mais j’ai l’impression bizarre dans son livre car il a écrit quelques expressions qui diffament les canadiens français. Par exemple, dans la scène des funérailles de Corriveau, les soldats n’acceptent pas ce que Mère Corriveau offert, et ils regardent les villageois dans la chambre, et disent que les canadiens français sont vraiment sauvages. Et aussi il décrit les canadiens français bizarres. Il y a un homme qui coupe sa main soi-même, une femme qui a deux hommes chez elle au même temps, et aussi une femme qui toujours pense de faire l’amour. Moi, j’ai l’impression que Carrier a écrit plusieurs personnages des canadiens français très bizarres. Mais ce que j’ai trouvé de lui est qu’il est un auteur le plus connu dans le canada anglais. J’ai pensé que c’est parce que c’est intéressent qu’il a écrit les aspects bizarres de canadiens français même soi-même, il est né dans l’état du canada français, et aussi il n’a pas l’air d’avoir beaucoup de fierté de canadiens français bien que normalement les canadiens français ont beaucoup fierté de tous ce qu’ils ont ; leur culture, leur langue(comme Mary a dit aujourd’hui… J), etc. Donc, je n’ai pas complètement compris ce que Carrier veut montrer dans son livre. Mais je m’amuse bien de lire ce livre, et l’histoire est très facile de suivre. Mais je ne sais pas si c’est bien pour les étudiants de lire ce livre dans ce cours, mais c’est sûr qu’il y a des sujets qu’ils aiment lire quand même.

La vie dans le village

Ce qui m'intéresse dans La guerre, yes sir!, ce sont les changements et les constantes en comparaison avec Maria Chapdelaine. Comment a changé la vie dans les villages du Québec?
Il y a des aspects qui me souviennent beaucoup des descriptions dans Maria Chapdelaine. Par exemple, "La route qui reliait le village et la gare avait disparu dans la neige comme un ruisseau dans une inondation blanche et aveuglante" (p.32). Comme dans Maria Chapdelaine les routes sont bloquées par la neige et il est difficile de voyager pendant l'hiver. Un développement depuis ses temps, c'est que les petites villages sont assez proche d'une gare qu'on peut y aller en train. Le réseau de chemin de fer s'est développé. Ce qui est pareil entre les deux livres, c'est l'ensemble de la communauté villagoise. Tout le monde connaît les autres et les grandes événements comme la messe le dimanche ou l'enterrement rassemblent toute la communauté. On est ensemble et échange des nouvelles. Bien sûr, la situation et les actions sont plus bizarres dans La guerre, yes sir! et n'ont pas beaucoup de liens avec la religiosité profonde du temps des pionniers.
Une parallèle qui m'a frappée, c'est qu'au Québec des années 40 on se sent encore abandonné en face des événements de la vie. " "Nous ne pouvons rien faire." , avait dit Anthyme. Toute une vie leur avait appris qu'ils ne pouvaient rien faire." (p. 45). Cette résignation et impuissance en face de la mort et la présence des Anglais est comme la faiblesse des pionniers concernant la nature avec Dieu comme seul espoir. La citation souligne ce que rien a changé pendant plusieurs décades ("toute une vie"). Le progrès envers la modernité avec tous ses comforts prend beaucoup de temps dans les petits villages au Québec.

3 raisons pourquoi Louis Hemon est mon auteur québécois préféré


Chaque fois que je regard ce site, mes yeux sont menées vers le questionnaire et la liste des auteurs dans la colonne gauche. Et chaque fois je suis poussée malgré moi-même de voter pour Louis Hémon.

Je crois même que chacun des trois votes pour lui viennent de moi a un temps ou un autre. Ce n'est pas de mon faute si chaque fois le questionnaire semble avoir oublié que j'ai déjà voté! En plus il n'y a pas que moi qui a triché, car Brossard et Tremblay ont tous les deux un vote, et nous n'allons même pas finir par lire leurs livres. Ou est-ce que c'est pour cette même raison que quelqu'un les a choisi comme favoris? :)

En tout cas, j'ai beaucoup aimé Maria Chapdelaine donc Louis Hémon c'est mon auteur québécois préféré et maintenant je vais vous donner les 3 raisons pourquoi il devrait être aussi le votre.


1. Maria Chapdelaine est gratuite.

Ceci est la toute première raison pourquoi j'ai commencé par aimer Louis Hémon. Quand vous dépensez environ cinq cents dollars chaque semestre pour des livres, c'est rafraichissant de rencontrer un qui vous pourriez avoir gratuitement. Puisque Maria Chapdelaine à été publié il y a 95 ans, son copyright est terminé et tout le monde peut le partager gratuitement. Pour le lire sans payer il suffit d'aller sur le site de project Gutenburg.


2. Cest un bon introduction à la littérature québécois.

C'est surement la raison pourquoi nous avons commencé avec lui, car les thèmes qui sont introduits dans Maria Chapdelaine ont été répété dans la plupart des livres que nous avons vues depuis. C'est ici que Louis Hémon nous fais comprendre que la religion catholique, les grandes familles, la pauvreté et la froid font tous un parti important dans la vie des habitants de Québec.


3. Le langage est simple et puissant.

«Les mille Ave sont dits, songea Maria, mais je n'ai pas encore demandé de faveur... pas avec des mots.» (Maria Chapdelaine chp. 9)
Louis Hémon fais dans son livre un économisme des mots, utilisant des termes simples au lieu de nous expliquer tous les détails. Les émotions des personnages se lisent parfois qu'entre les lignes du livre, ce qui rend leur découvert et compréhension plus affectant. Un part de ceci vient du simplicité des personnages. Maria exprime peu ses pensés à travers le livre. Mais je suis de l'opinion que c'est un signe de la matrise de l'ecriture de Louis Hémon, de pouvoir communiquer plus de choses avec moins de mots.


Donc maintenant vous aussi savez pouquoi Louis Hémon est le meilleur, et j'espere que vous voteriez pour lui dans cette truc a gauche-là! Va! Un vote pour M. Hémon c'est un vote pour la bonne ecriture!

le grotesque ne tue pas!!!

Après avoir lu 3/4 de La Guerre, yes sir!, je n'arrive toujours pas à bien cerner ce que Carrier veut montrer dans son livre. D'accord la plupart des personnages sont grotesques, plutôt passifs, et soumis. C'est à croire qu'ils prennent la vie comme elle vient. La pratique de leur religion laisse à désirer. Ils déforment les paroles des prières et ne s'en rendent même pas compte. Ils mélangent religion et plaisir de la chaire. Je dis ça car lors de la veillée pour Corriveau, au lieu de prier pour l'âme du défunt, ils se saoulent, ils rient aux éclats et parlent de sujets sexuels. C'est comme si ils 'acceptaient' la religion sans vraiment savoir ce que c'est, sans vraiment questionner leur foi. Et aussi, Esmalda est le personnage le plus religieux de ce roman. Pourtant c'est sa religiosité qui va l'écarter de sa famille. Quand elle vient prier pour le repos de son frère, elle dit: 'je ne peux pas entrer dans la maison paternelle' (p79). Donc parce qu’elle a embrassé le catholicisme, elle a une autre famille (sa mère l'appelle aussi la 'petite sœur de Jésus' (p80), et pour ne pas désobéir à sa famille spirituelle, elle doit renier sa famille biologique.
Une autre chose qui m'a marqué en lisant ce livre, c'est le manque de respect que les gens ont pour le défunt. C'est comme si la mort de Corriveau était à fêter. Il y a une grande fête et pleins de nourritures, de l'alcool et personne ne se prive, personne à part les soldats anglais. J'ai aussi pensé que les soldats anglais agissaient de la sorte parcequ'ils considéraient qu'ils étaient en mission, et aussi ils montaient la garde devant le cercueil de Corriveau parceque le cercueil était recouvert avec leur drapeau, donc pour moi, c'était leur façon à eux de témoigner leur respect pour leur nation.
Il y a aussi du sexisme dans ce roman. Dans la lettre que Corriveau écrit à ses parents avant de mourir, il dit: 'quant à mes sœurs, elles doivent continuer à laver de la vaisselle et changer des couches'. Ils y a aussi pleins d'autres passages où la femme est réduite à un simple objet sexuel. L’ambigüité c’est que Carrier parle des femmes comme de fortes têtes, capables d'imposer leur bon-vouloir à leurs conjoints. Quand Anthyme rechigne à ouvrir la fenêtre à Esmalda, c'est la mère Corriveau qui lui ordonne de le faire. Il y a la polyandre Amélie, qui à l'air de se jouer de ses deux maris, et les traite comme des objets sexuels aussi. Il y a aussi des exemples dans le texte où les femmes traitent les hommes comme de gros enfants et prouvent qu’elles dominent.

Le langage religieux dans La guerre, yes sir!

Les rapports entre les villageois et l’Église est un thème très important dans le livre, à mon avis. Les villageois sont Catholiques, mais j’ai l’impression qu’ils ne questionnent pas pourquoi ils tiennent leurs croyances. Ils font leur prières, ils vont à l’église, le curé est une personne très influente dans le village, etc. Essentiellement, les villageois font les choses religieuses machinalement, mais je pense qu’il y a peut-être du ressentiment pour l’Église et les gens veulent, de temps en temps, échapper des constrictions qui sont imposées sur eux par l’Église.

Une façon dans laquelle ils réussissent en le faisant est avec leur langage. Ils disent les mots religieux comme s’ils sont des blasphèmes. Il y a beaucoup des exemples de cela dans le livre. La raison pour laquelle j’ai remarqué tous les mots religieux comme des obscénités est le mot, « hostie, » qui est utilisé beaucoup des fois, mais que je n’ai connu pas et j’ai eu besoin de le rechercher sur « Wordreference. » Par exemple : Henri dit, « Des Allemands ! Je n’ai jamais vu un hostie d’un Allemand ! » Les mots Christ, calice, ciboire, crucifix, Vierge, Pape (ou « pipe » si vous voulez), et baptême sont des autres exemples que j’ai trouvé, mais il y en a probablement plus. Le personnage qui utilise les mots religieux dans ce façon le plus est Bérubé, quand il hurle (etc.) à Arsène. Par exemple, il dit « Calice de ciboire d’hostie ! Christ en bicyclette sur son Calvaire ! Tu trouves qu’on s’amuse à la guerre ? » On a des mots semblables en anglais (mais je m’abstiendrai d’utiliser des jurons dans mes devoirs).

Wednesday, November 12, 2008

Roch Carrier et l'anglais sans peine

En lisant La guerre, yes sir!, j’étais immédiatement frappée par ce que je vois comme les éléments grotesques et absurdes du roman. Comme on a déjà discuté mardi, les rôles de genres sont bien confondus comme vu avec Amélie et ses « maris », Joseph qui n’est plus un homme après s’être coupé la main, et la question de masculinité en général. Corriveau est-il plus masculin que les autres pour ses actes, ce qu’il a fait pour un pays étranger (l’Angleterre) ou est-il simplement un garçon qui n’avait pas de choix ? En plus, j’adore comment Carrier fait Courriveau le centre du texte, malgré le fait qu’il est déjà mort. Ce texte me fait penser vraiment à As I Lay Dying de William Faulkner. Dans ce livre, comme celui de Faulkner, on explore tout un village par rapport à un personnage « absent », si vous voulez. Cela m’intéresse comme on peut voir les effets de sa mort sur tout le monde, même Molly, la putain qui est triste parce que Corriveau (une personne qu’elle n’a jamais recontré) « ne verrait plus jamais une femme, il ne ferait plus l’amour » (Carrier, 1968, p. 65). En plus, nous voyons l’attitude de Joseph, Henri, Arthur et les autres envers la guerre par rapport à leurs réactions à la mort de Courriveau. C’est intéressant parce que, comme dit le narrateur du texte, il y a des personnes qui s’en fichaient de Corriveau quand il était vivant, mais le fait qu’il est mort à cause des étrangers vraiment les dérange (« prononçant ces prières, ils commençaient de regrette l’absence de Corriveau, il regrettaient de ne pas l’avoir aimé quand il était parmi eux ») (Roch, 1968, p. 80). Donc, c’est par rapport à Corriveau (ou bien sa mort) que le caractère (les besoins, les désirs, les mentalités) de tous est révélé. Il est comme un mystère, Corriveau, comme le lecteur est forcé de le rencontrer à travers les yeux et les mémoires des autres. Mais enfin, pour revenir à mes moutons, j’adore la qualité absurde du texte, particulièrement à cause du fait que Carrier s’est considéré le vrai historien du Québec. Il nous donne des représentations du sexe qui sont si absurde et même brusque que je me sens de temps en temps comme si j’avais trouvé le journal intime d’un garçon de 14 ans (les mots « sein » « tétons » et « fesses » se trouvent je ne sais pas combien de fois dans le texte !) En plus, les détails avec le drapeau comme couvert et puis comme nappe, les bagarres entre Arsène et les autres pendant le « wake » de son fils, Molly qui arrive presque toute nue, Esmelde la sœur de Corriveau qui frappe à la porte mais ne peut pas entre dans la maison… toutes les détails qui font partie de l’histoire du « wake » de Corriveau me fait penser à la Cantatrice chauve et encore de As I Lay Dying. Est-ce que la vie vraiment comme ça ? Une putain nue dans la cuisine, mangeant d’une assiette qui reste sur le cercueil d’un étranger, entourée par les soldats anglais ? Comme mon amie Gabrielle aime dire, O mon Dieu que c’est fou ! Alors, quoique je puisse comprendre comment cette œuvre démontre comment les Québécois étaient en contradiction avec l’un l’autre en ce qui concerne la guerre, mon Dieu que Carrier a créé un portrait bizarre d’eux !

Dilemme personnel avec La Guerre, Yes Sir !

En lisant La Guerre, Yes Sir ! j’ai été frappé par une réalisation étrange : j’arrive à considérer Bonheur d’occasion un texte féministe, plein de commentaires sociales avec lesquelles je suis tout à fait d’accord ; mais j’ai un blocage avec ce nouveau texte. A cause de cela, j’ai l’impression d’être renfermée sur mes propres idées de ce qui constitue la bonne littérature.
C’est évident que Carrier nous dépeint la guerre d’une manière grotesque justement pour nous montrer les mauvais effets de la guerre sur les familles, les hommes, et la société en générale.
Bérubé est représentatif des mauvais effets de la guerre sur les individus. Dans la scène où il agresse Arsène, j’ai vraiment été dégoûté par l’extrême violence qu’il lui fait subir ; de plus, quand il force Molly à y participer contre son gré, c’était pour moi, la goutte d’eau qui a fait déborder la vase.
Ensuite, nous voyons comment la guerre détruit les familles : d’abord avec Amélie et ses deux époux (« il faut des hommes à la maison et des hommes à la guerre »). Malgré le fait que Carrier nous montre cela d’une façon plutôt ironique, il y a néanmoins cette idée d’une famille disloquée. Cette idée se répand dans la famille Corriveau qui vient de perdre leur fils à la guerre. Et aussi, tout les « villageois » sont sujets à ces conséquences, et Carrier décrit les effets de la guerre d’une manière qui renforce mes propres idées du pacifisme.
Par contre, je me sens hypocrite car ces commentaires avaient un effet plus positif sur moi en lisant Bonheur d’occasion quant au roman de Carrier, je me lasse et suis dégoûtée par la représentation de la femme ainsi que la violence exagérée. Peut-être que j’ai loupé des choses saillantes qui peuvent réfuter la présence féministe dans le roman de Roy ; mais pour l’instant, je manque un peu de respect pour La Guerre, Yes Sir ! le trouvant en partie une commentaire sur la guerre mais autrement un fantasme mâle vis à vis la représentation du corps féminin et le sexe.
D’abord avec Mme Joseph : « Comment réussirait-elle à passer au travers de cette horde…ils la rouleraient dans la neige et s’amuseraient à voir ses cuisses et à regarder sa culotte. Les cuisses et la culotte de Madame Joseph étaient des lieux de haut intérêt pour les gamins du village » (Carrier 32).
Et ensuite avec Molly, d’abord parce qu’elle est une prostituée, et à cause de cela, Bérubé la traite comme un objet : « Bérubé essayait de ne penser à rien pour ne pas penser aux cuisses de Molly, à ses seins plus gros qu’une belle pomme, à ses fesses sous la robe blanche » (Carrier 41).
En même temps, je sais que je me contredis, car dans les deux textes, c’est plutôt les femmes qui ont le pouvoir (Rose-Anna dans Bonheur d’occasion et Amélie et Mme Corriveau dans La Guerre, Yes Sir !). Je pense que tout simplement je me suis persuadée tout à l’heure que je n’aimais pas du tout ce texte, quand en fait il faut tout saisir avant de le juger. Cependant, je trouve que cette idée de comparaisons des deux textes pourrait être un bon sujet de discussion à cause de la manière dont des sujets pareils sont présentés différemment.
Même si je n’ai que commencé La Guerre, Yes Sir! écrit par Roch Carrier, je trouve le roman immensément intéressant. À ce point, je voudrais souligner deux aspects extrêmement importants qui se présentent juste à ce parti du roman : l’échange qui résulte de la guerre—principalement un échange culturel—et l’idéologie de la guerre. Je trouve la juxtaposition entre les deux entités tenus et apportés dans la neige au petit village sur une montagne au Canada tellement intéressant : la juxtaposition entre la mort—le corps de Corriveau, le premier mort québécois pendant la Seconde Guerre Mondiale—et la vie—la présence de Molly, une Anglaise qui voyage à la terre nouvelle du Canada avec son mari Bérubé. Ce qui est intéressant, c’est les deux aspects associés avec ce seul événement d'un voyage dans la neige, avec cette interaction avec des éléments étrangers. Du côté de « la vie, » pendant Bérubé tenu sa femme sur son dos (alors qu’elle ne deviendrait mouillée à cause de la neige haute), avec « des cuisses chaudes de Molly qu’elle serrait contre ses joues, » il commence à désirer le corps de Molly, « de bondir sur elle » (36-37). Quand ce désir augmente au niveau et au pouvoir en dehors de son contrôle, « il fit tomber Molly, sauta sur elle, attrapa sa bouche entre ses lèvres, il l’aurait mordue, il palpait violemment ses seins » (38). La réponse de Molly à cet événement suivait : « Oh ! se plaignait Molly qui se débattait. Elle réussit, après une lutte tenace, à libérer un bras, et donna une gifle : ‘De véritables animaux, ces French Canadians indeed’ » (38). Ce que je trouve intéressant, elle ne dit que cet homme, ou les hommes en général de la guerre, est un animaux (on peut présumer à cause de son manque du confort d’une femme ?) mais que c’est les Canadiens français qui sont les animaux. Ce sentiment est renforcé avec l’arrivé du corps de Corriveau, qui vient couvert par le drapeau de l’Angleterre. Bien sûr il y a des difficultés entre les soldats anglais qui apportent le cercueil (qui parlent en anglais) et la famille Corriveau (qui parlent en français), mais il y a une plus grosse différence qui existe entre les deux côtés culturels, exprimée par le Sergent, qui comprend ce qui se passe entre les deux groupes, et dans son humeur avec le jeu, il ne fait rien pour faciliter la situation et les difficultés en communiquant. En fait, « Le Sergent avait pitié de ces French Canadians ignorants qui ne connaissaient même pas le drapeau de leur pays » (44).
Le deuxième point que je voudrais discuter, c’est la nature idéologique de la guerre, qui est démontré extrêmement bien dans ce roman, spécifiquement avec le passage suivant :

—Atten…tion !!! tonna la voix gutturale du Sergent.
Bérubé se mit au garde-à-vous. Ses deux talons s’étaient collés l’un contre l’autre en claquant ; Bérubé n’était plus qu’une pelote de muscles obéissants. Le Sergent qui avait aboyé marcha vers Bérubé, lui enfonçant un regard d’acier dans les yeux. Bérubé attendait les coups. Le Sergent, à deux pas de Bérubé, lui envoyait sa respiration dans le visage. Bérubé avait l’impression que ses yeux fondaient et dégoulinaient sur ses joues. En réalité, il pleurait. Il pleurait d’impuissance. Bérubé était incapable d’attaquer le Sergent, lui déboîter la mâchoire, lui noircir les yeux, le faire saigner.
Après un long affrontement silencieux, le Sergent dit :
—Dismiss.
Bérubé tourna les talons et Molly le suivit en s’accrochant à son bras (50).

En effet ce passage me fait penser au théorie de l’anthropologue et chef de la division des études des races à UNESCO pendant les années 1960s, Alfred Metraux qui note que si la guerre commence dans les esprits des hommes, puis on doit finir la guerre dans les esprits des hommes ; tout simplement, Metraux conteste que la guerre est une entité idéologique au lieu d’un réaction instinctif (par exemple, inspiré par le besoin de garder ou agrandir le territoire, comme les animaux sauvages). Bien sûr, le lecteur peut noter un aspect de ce thème avec le conduit de Bérubé. En fait, personne ne le force d’obéir les commandes du Sergent, parce qu’il n’est pas à la guerre—personne n’est pas présente pour le forcer à faire ce que le Sergent exige. Et de plus, Bérubé avoue qu’il voudrait faire le contre—au lieu d’obéir le Sergent, il voudrait le frapper. Donc, qu’est-ce que force l’obéissance de Bérubé ? Tout simplement, c’est son éducation militaire, qui est enraciné dans l’esprit, qui est enraciné dans une image spécifique créé pour mobilisé les régiments des hommes pour combattre. Vraiment, c’est son esprit qui exige l’obéissance et pas la présence physique des soldats, d’un régiment, d’être à la guerre. Cette idéologie devient pénétrante car vraiment on peut le noter dans les autres aspects de la vie québécoise, notablement dans la religion. Avec le dialogue de Philibert et son père Arsène, le lecteur note qu’une conversation qui commence au sujet de la religion est contorsionnée par la violence et la brutalité et puis transformée complètement dedans le sujet de la guerre. Donc pour conclure, on peut voir ces deux éléments dans le roman La Guerre Yes Sir ! de Roch Carrier : l’idéologie de la guerre, et la guerre qui permet les échanges culturels—les échanges entres les vivants, qui est initialement représenté avec des difficultés de communication et des perspectifs différents en ce qui concerne les coutumes (les stéréotypes), et de plus les échanges des morts parce que bien sûr chaque côté dans une guerre prête leurs hommes jusqu’à la mort, quand ces hommes sont renvoyés à leurs pays respectifs.

La Nécessité de Nourriture

Marie-Claire Blais crée une vie dure mais aussi très réaliste des personnages en Une saison dans la vie d’Emmanuel. La nourriture est très importante dans ce roman et il crée des problèmes pour les personnages. La besoin pour nourriture fait des adolescents volé la nourriture. Ils « volaient les poules de voisins, au lieu d’aller à l’école » (116). C’est un grand problème pour les adolescents parce qu’ils deviennent voleurs. La nourriture peut changer une personne. Les personnes volent de leurs amis par exemple, « sa main glissant d’une assiette à l’autre, pour voler la nourriture de ses voisins » (60). Ce problème est mauvais pour une personne parce qu’il peut menace l’avenir de quelqu’un.
Nourriture est une nécessité pour survivre et le vouloir est très dur et difficile à vaincre. C’est difficile vivre « trois jours sans pain et sans eau » (86). Pour Jean le Maigre avant son mort pour lui, « le plus triste, c’est d’avoir perdu l’appétit » (94). Ça montre que la nourriture est très importante pour lui et essential pour son vie. Jean Le Maigre pense que « c’est dommage que j’aie perdu l’appétit » (96), c’est très important parce que le lecteur peuvent voir exactement l’importance de la nourriture pour Jean Le Maigre et aussi pour les autres personnages dans Une Saison dans la vie d’Emmanuel.
La faim est une idée très important dans le roman parce que c’est un problème de la vie d’être sans nourriture. Les caractères ont la faim presque toujours, mais quelquefois ils oublient quand c’est là encore. Par exemple Jean Le Maigre oublie son faim, mais ce « pénétré encore du souvenir de la faim » (31). Les personnes d’Une Saison dans la vie d’Emmanuel ont faim presque toujours et les caractères « protégeant leur assiette comme un trésor » (26). Cette idée est très dommage pour les enfants et adolescents et ce montre la nécessité de la nourriture parce qu’ils connaissent que c’est nécessaire à protéger leur nourriture quand ils sont si jeune.

Tuesday, November 11, 2008

Maurice Richard, The Hockey Sweater



Le plus célèbre des contes canadiens, écrit par Roch Carrier.

Thursday, October 23, 2008

dépendance....

Le rapport entre les mères et leurs enfants dans Maria Chapdelaine et Bonheur d’Occasion est un rapport de dépendance. Les mères sont toujours dépendant sur leurs enfants. Dans Maria Chapdelaine, la mère était capable, mais quand même était dépendante de ses fils pour faire le travail dans les champs avec leur père. Dans la maison, elle était dépendante de Maria qui faisait le ménage quand la mère était fatiguée. Dans un sens moins littéral, la Mère Chapdelaine a eu besoin d’entendre les expériences de Maria. Elle était nostalgique de sa jeunesse. C’est une dépendance plus psychologique. Aussi, dans Maria Chapdelaine, la mère a dépendu sur Maria juste avant que la mère soit morte. C’est vrai que les enfants étaient également dépendants de leur mère, mais leur dépendance était une dépendance naturelle. C’est normal pour un jeune enfant d’avoir besoin de sa mère. Est-ce que c’est assez normal pour une mère d’avoir besoin de ses enfants ?
Dans Bonheur d’Occasion il y’a aussi un rapport de dépendance entre Florentine et sa mère. Florentine a fait son travail pour sa famille. Ses parents n’ont pas pu entretenir leur famille. La différence du rapport dans Maria Chapdelaine et Bonheur d’Occasion et que dans Maria Chapdelaine la famille habite dans une ferme où il faut que tout le monde fassent ses devoirs. Donc, peut-être tout le monde est dépendant de quelqu’un d’autre. Dans Bonheur d’Occasion, ce n’est pas une ferme, alors, il n’ y’a pas beaucoup de choses à faire chez les Lacasse. Si la famille va survivre, il faut que quel qu’un trouve un job. Donc, la mère a dépendu sur Florentine pour gagner de l’argent pour la famille. Est-ce que Florentine a dépendu sur sa mère ? Pas vraiment.
Les deux mères ont dépendu sur leurs enfants dans une façon ou un autre. Peut-être ce thème se présente dans beaucoup de livres québécois. Je crois que les mères ont toujours une dépendance sur leurs enfants, mais c’est plus fort dans ces deux livres.

Wednesday, October 15, 2008

Literary Representations of Nation(s) in Canada and Québec

The Association for Canadian and Québec Literatures (ACQL)
Association des littératures canadienne et québécoise (ALCQ)
Call for Papers
Congress of the Humanities and Social Sciences
Carleton University, Ottawa, Canada
23, 24 and 25 May 2009

Literary Representations of Nation(s) in Canada and Québec
The Association for Canadian and Québec Literatures invites proposals on nations and their literary representations for our 2009 conference at Carleton University in Ottawa. At the foundation of the term nation is an affirmation of communal origin, whether that origin is considered a real historical event or a traditional myth or an ideological imaginary. This one word simplifies, complexifies, makes precise or completes the ideas it defines; for example, nation may refer to a group of men and women, a community, a collective, a society, or a nation state. The succession of terms that revolve around the idea of nation puts into relief a particular consciousness, either a protest against or an affirmation of the historical, social, cultural, linguistic, religious, geographic, or political unity that the word evokes. In the concept of nation as it concerns Canada or Québec, is there a will to live in common? What characterizes this will? What acts as support and reinforcement? If in theory Canada constitutes a sociopolitical unity with a well-defined territory that extends from the Atlantic to the Pacific and from the 49th parallel to the North Pole, and that constitutes a democratic and sovereign nation state, how is the application of this theory complicated by an understanding of First Nations, Métis, and the province of Québec as themselves nations? In the framework of this problematic, how does the literature of Québec and Canada — in English, in French, and in First Nations languages — reflect, question, and extend the idea of nation?

In keeping with Congress’s 2009 theme, “Capital Connections,” we welcome papers that explore and question the construction of the idea of nation in terms of the geographical, sociopolitical, artistic, and cultural. Possible topics related to nation include:

1. Colonialism and postcolonialism as it relates to nation
2. Immigration and emigration
3. Nation and diaspora, or nation and migrant literatures
4. Nation and regionalism
5. First Nations and/or Métis nations
6. Québec and/or Acadia as nations
7. Nation and sexuality or nation and gender
8. Nation and religion
9. Comparative analysis of the representations of the nation in English and in French
10. Nation and literary genres
11. The concept of a national literature
12. Nation, ideology, and politics
13. Nation and space and/or time
14. Nation and citizenship
15. Sedentarism and nomadism
16. Nation and travel
17. Nationalism and/or transnationalism
18. Nation and globalisation
19. Nation, environment, and ecology
20. The nation state

We also welcome member-organized sessions on topics related to any aspect of the study of Canadian and Québec literatures. Calls for member-organized sessions should be no more than 200 words. They are due on or before 30 November 2008 and will be posted on the ACQL website.

All paper or session proposals can be written in French or English. Those who propose papers or sessions must be members of ACQL by 1 March 2009. See the ACQL website (www.alqc-acql.ca) for membership registration information.

Please send paper proposals (no more than 300 words) with a short biography and a 50-word abstract to one of the coordinators listed below by 15 January 2009.

COORDINATOR (English)
Dr. Wendy Roy
Department of English
University of Saskatchewan
9 Campus Drive
Saskatoon, SK S7N 5A5
Phone: (306) 966-2132
Fax: (306) 966-5951
Email: wendy.roy@usask.ca

COORDINATOR (French)
Dr. Jorge Calderón
Department of French
Simon Fraser University
8888 University Drive
Burnaby , BC V5A 1S6
Phone: 778-782-7638
Fax: 778-782-5932
Email: calderon@sfu.ca

Friday, October 10, 2008

Je me demande combien des fois je peux utiliser le mot, « événement » . . .

Pour ma présentation aujourd’hui, j’ai réfléchi sur les avantages et les inconvénients qu’il y a quand un écrivain/une écrivaine écrit d’un événement historique.

J’ai pensé à ce sujet parce qu’Anne Hébert a écrit d’un vrai événement pour son livre Kamouraska, que nous sommes en train de lire en classe : Achille Taché, seigneur de Kamouraska est assassiné par le Dr Georges Holmes en 1839. La femme d’Achille Taché, Éléonore d’Estimauville, a été soupçonnée de complicité sans en être formellement reconnue. Ce drame a servi de base au roman.

L’écriture d’un vrai événement est faite souvent – démontré pas les plusieurs livres, films, etc. qui sont basés sur de vraies histoires. Ces histoires sont parfois racontées parce qu’elles sont importantes – de grands événements historiques bien connus (ou peut-être ceux qui ne sont pas si bien connus) deviennent des bonnes ouvres artistiques (dans certains cas) parce que ces événements comptent beaucoup pour les gens. Ces événements sont aussi très intéressants normalement – pour quelle autre raison serait-ils racontés toujours ? Une autre avantage pour l’auteur est qu’il / elle n’a pas besoin de créer des personnages ou une intrigue.

Il y a également quelques inconvénients quand on interpréter un vrai événement en une œuvre littéraire. Un exemple que j’ai pensé à est la justesse historique. C’est presque impossible de suivre exactement les faites qui se sont passé dans une œuvre de fiction, mais c’est important de l’essayer, particulièrement quand l’œuvre est présenté comme une œuvre qui est – en partie – non fictionnelle. C’est particulièrement important quand les sujets de le roman / le film, etc. sont vivants toujours ! Un exemple qui vient à l’esprit est le film Walk the Line, il est un « biopic » et il s’agit de la vie de Johnny Cash. Dans ce film, la femme du personnage principal – Johnny Cash – était présentée très méchante. Mais cette femme est vivant toujours est après elle a vu le film, elle n’était pas heureuse avec les réalisateurs du film ! Des autres exemples des représentations fausses sont les films de « Disney ». Il y a aux Etats-Unis aujourd’hui tant des enfants qui ont un concept très erroné de la vie de Pocahontas, par exemple.

Thursday, October 9, 2008

La religion: un thème de la littérature Québecoise

C'est quand même intéressant de comparer ces deux livres! Tous deux parlent de la pauvreté, mais dans des situations tellement différentes, qu'il devient difficile de ne pas parler des divergeances. Une chose dans lequel ils se ressemblent, par contre, c'est que la famille Lacasse est catholique, tout comme la famille Chapdelaine. Mais là aussi, nous retrouvons des différences marquantes.

Lorsqu'on a parlé de la religion dans Maria Chapdelaine, on avait dit que la famille Chapdelaine était si religieux parcequ'ils n'avaient rien d'autre sur lequel ils pouvaient compter; Dieu était leur seul recours. La messe devint une privilège, une opportunité de parler avec Dieu, et de recevoir des conseils. Si on voulait demander quelque chose à Dieu, on faisait ses prières avant, et on demandait après (voir l'exemple de Maria qui dit les mille Avé). On a l'impression que la religion est beaucoup plus chérie, beaucoup plus réel et compris dans ce livre.

Mais quand nous regardons Bonheur d'Occasion, nous voyons l'opposé: dans les deux instances où les personnages vont à la messe, c'est pour demander à Dieu “ce qu'il nous doit” ou pour faire des promesses avec des conditions. Avec Rose-Anna, on ne la voit aller à la messe que quand elle se trouve désespérée, et pour Florentine, elle fait beaucoup de promesses parcequ'elle s'inquiète de ne plus voir Jean, mais seulement si Dieu lui donne ce qu'elle veut quand elle le veut. On a l'impression que la famille Lacasse est catholique parceque leur famille est catholique, rien de plus. Tous les personnages essaient tout pour s'en sortir de leurs situations, et quand ils parlent à Dieu, c'est plutôt parcequ'ils veulent qu'il fasse quelque chose pour eux, que pour tout autre chose. Même Yvonne, la fille la plus dévouée à la religion catholique (elle veut être nonne), ne semble pas entièrement comprendre ce qu'elle croît (elle veut aller à la messe pour pouvoir retirer des épines de “la coeur de Jésus”). La religion est vu comme quelque chose de convénient, de culturel et non individuel. Là, ce qui m'intéresse le plus, c'est la question du "Pourquoi?". Est-ce parcequ'ils vivent dans une cité dans lequel ils trouvent plus de conforts, que la religion ne prend pas beaucoup d'importance? C'est une question que l'on peut discuter à travers Maria Chapdelaine et Bonheur d'Occasion.

En tout cas, j'ai trouvé très informatif les contrastes entre la religion dans les deux livres, la religion tenant pourtant une place pour la plupart importante dans chaque livre. Il serait intéressant dans un temps futur de comparer le concepte de religion dans Kamouraska avec le reste des livres que nous avons étudiés.

Maria et Florentine

Pendant la discussion dans la classe, j’ai entendu que quelqu’un a dit que la héroïne de « Maria Chapdelaine, » Maria et la héroïne de « Bonheur d’occasion, » Florentine, elles sont ressemblantes. Je suis principalement d’accord de cette opinion. Mais je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression différente. Je pense que leur vie est tellement ressemblante. Dans « Maria Chapdelaine, » Maria est une très belle fille, travaille beaucoup pour la famille, et elle pense bien de sa famille. Elle a choisi de vivre dans sa ville avec Eutrope Gagnon qui vive dans la même ville, pas avec Lorenzo Surprenant qui habite à la grande ville. J’ai l’impression qu’elle a choisi ce chemin surtout pour sa famille. Pour moi, elle a l’air d’être une fille qui peut sacrifier sa vie pour la famille. Par contre, dans « Bonheur d’occasion, » Florentine est aussi une très belle fille, et elle travaille beaucoup pour sa famille. Elle gagne beaucoup d’argent pour assister sa famille. Elle est aussi très bonne fille. Elles sont effectivement très ressemblantes. Alors, quelle est la différence entre deux ? Pourquoi est-ce que j’au l’impression que elles sont très différentes même elles ont beaucoup de similarités ? Moi, je pense que c’est parce que j’aime Maria plus que Florentine. Je pense que Florentine est un peut narcisse. Elle se dit toujours qu’elle est belle, attirante, etc… Je ne veux pas dire que ce qu’elle se dit n’est pas bien. Je veux dire que je n’ai pas bon impression aux personnes qui se disent comme ça. Je pense que l’idée comme ça vient de la culture japonaise. Notre culture attache de l’importance au cœur modeste. Donc, mon impression pour tous les deux filles vient d’ici, je pense.

Et aussi pour la fin de roman de « Bonheur d’occasion, » c’est dommage de finir comme ça. Je veux vraiment savoir la suite de l’histoire. Mais parce que l’auteur n’a pas écrit la vie pour tous les personages, on peut imaginer beaucoup, supposer, et avoir notre histoire pour ce roman. Ça c’est aussi intéressent pour nous. Ça excite notre imagination beaucoup. J’aime beaucoup « Bonheur d’occasion. » Je me profite bien quand je lisais ce roman.

Qu'est-ce que tu veux, toi?

On a tous bien remarqué que la fin de Bonheur D’occasion est vraiment déprimante. À mon avis, ça serait assez dur de ne pas le remarquer. Mais après l’avoir fini, j’avais l’impression que ça n’aurait pas pu se terminer autrement. Même que chaque personnage passe tout le livre en essayant de trouver le bonheur, ils n’y arrivent pas, ou bien ils pensent qu’ils l’ont trouvé, mais c’est évident que ça ne va pas durer longtemps. Donc je me demandais pourquoi ce n’est pas possible que les personnages soient heureux. Et ce que je trouve dans le livre, c’est que chaque personnage a son propre idée de ce qu’il faut avoir pour être heureux, et ce que « le bonheur » veut dire, donc ils ne se comprennent pas, et ça pose des problèmes. Roy nous montre ça avec la structure du livre, avec des chapitres séparé pour les idées de chaque personnage, qui sont vraiment différentes. Puis à la fin on le voit clairement. Par exemple, Azarius part à la guerre, en pensant que Rose-Anna en serait contente, puisqu’elle aura plus d’argent. Mais pour Rose-Anna, malgré sa pauvreté, c’est plus important que son mari soit là avec elle, donc elle n’est pas contente. Alors Azarius, en essayant de rendre sa femme heureuse (je ne vais pas dire qu’il n’avait pas d’autres raisons, mais quand-même), à échoué, faute de compréhension. Aussi, on voit Emmanuel, qui est le plus heureux quand il se sent comme il y a une raison pour ce qu’il fait. En allant à la guerre, il cherche une raison qui le lie aux autres hommes qui y vont. Il trouve plusieurs idées, mais il ne peut pas être sûr qu’il n’est pas le seul de penser ainsi, et ça le trouble. Il veut comprendre les autres, mais il n’y arrive pas. En fait, il parle de Florentine comme une femme du peuple qui va l’aider à les comprendre. Malheureusement, Florentine n’arrive pas à comprendre elle-même, et certainement pas le reste du monde. À la fin du livre, elle a de l’argent comme elle voulait, mais elle en veut toujours plus, et elle a des désires toujours bien au-delà de ce qu’elle a. Elle ne peut pas comprendre sa place au monde et de qu’il faut y faire. Alors, je pense qu’à travers ce livre, Roy nous dit qu’il faut essayer de comprendre les autres ; la race humaine tous ensemble, et bien chacun comme des individus qui sont proche à soi. Mais en tout cas, il faut qu’on se comprenne si l’on veut trouver le bonheur.

Nostalgie de la campagne au Québec (et ailleurs)

Le début de discussion de la nostalgie et sa présence dans la littérature québécoise en cours aujourd’hui a inspiré mon billet de blog pour ce soir…Le désir des gens de retourner au temps plus simple, de pouvoir en profiter plus de la vie, d’avoir ce rapport avec la nature a toujours été un thème dans la littérature et l’art en général. Des écrivains comme Rousseau, Thoreau, et autres ont revendiqué ces thèmes dans des œuvres comme Walden et Rêveries d’un Promeneur Solitaire.
Nous avons discuté le fait qu’il y a quand même une part de satire dans l’œuvre Maria Chapdelaine, mais malgré cela, le livre est quand même un bon livre de base pour le roman du terroir ; même si Hémon n’y a vécu seulement pendant un an, il fait des éloges à la vie campagnarde et la force des personnes qui y vivent. Cela pourrait être interprété comme une certaine nostalgie de la part de Hémon en ce qui concerne le temps qu’il a passé au Canada.
Ensuite, avec l’arrivée du roman urbain de Gabrielle Roy, il y a le changement des lieux ; puisque les personnages se situent maintenant dans la ville et ils doivent faire face aux difficultés de la vie urbaine, il y a une nostalgie pour la campagne qui est présente dans les personnages qui ont connu leur « bonheur » là-bas. Au chapitre XIII, Rose-Anna prouve une telle joie de retourner à la campagne, non seulement pour pouvoir s’évader de sa vie actuelle, mais pour retrouver sa jeunesse, sa famille, et la tranquillité de la campagne qui la rassure.
Cette phénomène de nostalgie envers la campagne n’est pas exclusive à la littérature ; récemment j’ai regardé La Grande Séduction, un film québécois qui parle d’un petit village de pêcheurs (St. Marie La Mauderne) qui essayent tout pour faire venir (et garder) un médecin de la ville.
Je pense que cela est aussi prévalent parce que malgré les avances que nous faisons dans la société et les avantages que la ville nous propose, il y a toujours ce désir de tranquillité et d’ambiance de petite ville où tout le monde se connaît et s’entre aide. Je suis intéressée de voir si au cours de la lecture de Kamouraska cette nostalgie va encore se montrer car pour l’instant cette petite ville de campagne ne semble apporter que de mauvais souvenirs à Elizabeth.

Rose-Anna.... triste, ca...

Bonheur d’occasion le livre est fini!!! Finalement ! Après quatre cents pages, la fin était achevée ! Est cela une raison pour bonheur, en accordance avec le titre du livre…


Nous avons fini le roman, mais néanmoins nous devons continuer la discussion jusqu’à la fin de nos vies ! … Je suis un peu énergique au moment… désolé.


En vérité, Gabrielle Roy a adressé plusieurs des thèmes avec son œuvre. Elle a parlé des effets de la dépression économique, de la deuxième guerre mondiale, du chômage, des rangs sociaux, de la famille, des relations entre femmes et hommes, de l’enfance perdue, de la tristesse, de l’incertitude, du réalisme, et des autres choses. Tous les thèmes sont tissés dans chaque chapitre du livre et, en plus, dans la fin du livre.


À la fin de Bonheur d’occasion, j’avais beaucoup de sympathie pour Rose-Anna. Elle était devenue une des personnages principaux du roman. Il n’était pas sa fille, Florentine, qui était le personnage principal à la fin. Rose-Anna a découvert tous les échecs de sa vie. Elle a voulu une vie différente de cela de sa mère, mais elle n’a pas achevé une vie meilleure. Elle s’est mariée avec Azarius Lacasse, avec les avertissements de la mère Lacasse que son fils s’aimera, mais il était rêveur et pas un bon gagneur de vie. Elle a déménagé à la ville et elle a donné la vie à plusieurs des enfants, mais elle ne pouvait pas s’occuper de tous ses enfants. Lorsqu’elle visitait sa famille à la campagne, elle a vu la pauvreté de sa famille, le manque de santé et de nourriture. Sa mère l’a dit et, après, elle a trouvé que son mari a raté encore (il n’a pas demandé au propriétaire l’usage du camion…). Plus vite à la fin du livre, Rose-Anna trouve qu’elle ne peut pas reconnaitre ses enfants. Florentine ne fait pas un bon mariage (Rose-Anna a découvert la lettre et les nouvelles de la bébé) et elle ignore les conseilles de Rose-Anna. Rose-Anna oublie son fils, Daniel, à cause de toutes ses autres problèmes (et Daniel aime Jenny, pas R-A). Yvonne est une autre étrangère (avec les tétons… ^_^), Daniel meurt à l’hôpital, Eugène est à l’armée et il est irresponsable et égoïste, et Azarius l’abandonne à s’enrôler à l’armée.


En tout cas, Rose-Anna travaille et ses enfants mal-nourries sont une représentation des effets de la douleur de la dépression économique et le chômage de son mari. Rose-Anna doit travailler et ranger les salles des rangs sociaux plus hauts (comme la famille d’Emmanuel Letourneau). Elle a perdu les rêves de sa jeunesse et elle est fatiguée et déprimée, mais elle doit continuer. Elle est triste, perdue, mais elle doit faire les choses pour s’occuper de sa famille. Elle oublie Daniel et elle ne reconnait toujours les caractères de ses enfants, mais elle est enceinte, elle a un mari presque inutile, plusieurs d’enfants, pas d’argent, et les autres difficultés. Et un de ses fils est mort à la fin, un autre à la guerre, une fille enceinte et mariée à un homme qui n’est pas le père de son enfant, et son mari s’est enrôlé et il disparaitra à la guerre aussi. Elle est le caractère qui exemplifie toute la dépression et les thèmes tristes et de gaspillage de ce roman.

Qu'est-ce-qui fait de ce bonheur un bonheur d'occasion?

Si on devait faire le procés de Rose Anna, de quoi l'accuserions- nous? Peut être que son crime le plus flagrant c' est d'avoir été une mauvaise mère. En effet, comment comprendre le manque de communication entre elle et sa fille Florentine? Est-ce une réserve plus ou moins naturelle entre une mère et sa fille? Comment expliquer le fait quel ne questionne pas sa fille sur les raisons de son changement? Est-se une peur de la réaction de sa fille? Et encore plus choquant, comment expliquer le fait quel ait oublier son propre fils Daniel, qui était malade et mourrant. Rose Anna avait bien peur de ressembler à sa mère, mais je crois quelle est devenue exactement comme elle, par la force des choses. Elever ses enfants est un devoir auquel il faut s'acquitter. Elle à de l'amour pour ses enfants, mais elle ne le leur témoigne pas vraiment. Et plus encore, quand son mari Azarius s’est décidé à s'enroler, il lui dit que la plus grande satisfaction qui viendra avec cet enrollement c'est qu'elle n'aura plus à s'occuper de lui, à peu prés les mêmes paroles que le père de Rose Anna a dit à sa mère avant de mourrir. Rose Anna ne va pas vraiment trouver son bonheur à la fin du livre. Elle n'accorde pas beacoup d'attention à ses enfants qui pourraient être une source de bonheur. Elle reste préoccupée pour l'argent. Et même quand son mari lui assure que l'argent ne fera bientôt plus partie de leur soucis, elle n'est toujours pas contente, car son mari est va s'en aller bien loin d'elle.
Pitou, Eugéne ont un différent concept du bonheur. Pour eux, bonheur égale réussite et réussite égale plus de problèmes d'argent. Ce qui explique leur engagement dans l'armée. Le cas d’Azarius est un peu différent. S'il est vrai qu'il voit l'armée comme un moyen de se faire de l'argent, il voit aussi son enrollement comme un moyen de fuir, d'oublier la misère de sa famille. Donc pour lui, l'enrollement fait son bonheur doublement, d'abord ça permettra à sa famille d'avoir de quoi survivre, mais ça lui permettra aussi de s'enfuir, loin... Ces trois personnages sont bien différents d'Emmanuel. Emmanuel ne s'engage pas dans l'armée pour régler ses problèmes financiers. Pour lui, l'homme ne devrait pas être indifférent à 'l'universalité du malheur'. Ceux qui peuvent se battre doivent le faire pour mettre un terme à cette guerre, et toute l'oppression et l'injustice qui va avec. Donc on pourrait dire que pour Emmanuel, le bonheur est une chose plus collective, plus globale et humaine.
A la fin du roman, on voit une florentine toute heureuse, parcequ'elle est bien mariée et aussi elle va recevoir une pension tous les mois. Ce bonheur que l'argent procure, est-il un vrai bonheur, surtout qu'on dit tout le temps que l'argent ne fait pas le bonheur. Et si on y regarde de plus prés, cet argent qui rend Florentine si heureuse, c'est l'argent de la guerre. Et la guerre ne devrait pas procurer du plaisir.
Pour finir, je peux dire que dans ce roman, chaque personnage voit le concept du bonheur différemment. Mais qu'il soit éphémère, humanitaire ou un simple mirage, voit-on vraiment un bonheur qui pourra être éternel dans ce livre?

Oh Florentine! You crazy!

Je sais que j’ai déjà beaucoup parlé de Bonheur d’occasion dans mon dernier billet, mais à mon avis la fin du roman mérite plus de discussion. Comme Abby a souligné mardi, il y a une grande différence entre la fin de Maria Chapdelaine et celle de l’ouvre de Roy – et il s’agit de l’importance de la famille. Avec les trois voix et la grande décision de Maria de rester au Canada pour s’occuper de sa famille, je crois que Hémon veut dire que la famille est la fondation d’une société forte et morale (particulièrement pour une société si isolée dans le bois, par la neige, etc.). La désintégration de la famille Lacasse ne fait que souligner la nouvelle moralité (ou peut-être la manque de moralité traditionnelle) créé par la vie urbaine. En opposition avec la vie à la campagne où la solidarité était indispensable à la survie, ce nouveau mode de vie provoquait le matérialisme, l’individualisme et la pauvreté. Je crois que c’est bien évident que Roy veut dire que ce grand changement en combinaison avec le bouleversement de la guerre a provoqué la fin de la famille traditionnelle et peut-être aussi la fin de la moralité traditionnelle.
C’est cette nouvelle moralité qui m’intéresse. Quant à moi, c’est Florentine qui nous offre le meilleur exemple de cette idée. Tout au long du roman, le lecteur se moque d’elle, ses habitudes égocentriques et à la fin comment elle se révèle comme une espèce de monstre moral (à mon avis) en ce qui concerne Emmanuel et même sa famille. Mais il faut noter qu’à la fin du roman, c’est Florentine qui profite le plus de ses circonstances (selon la nouvelle définition de la famille/la moralité). Malgré sa grossesse inattendue, la pauvreté et tous ses problèmes personnels, elle finit par avoir de l’argent, un mari et de la sécurité que tous les personnages cherchent. Comme le « superman » de Nietzsche, elle exploite tout ce qu’elle a et tout ce qu’elle peut pour profiter d’Emmanuel et des autres (je pense à Marguerite spécifiquement). Et donc cela me fait me demander, est-ce que Florentine représente une espèce de nouveau héros du monde moderne ? Je ne veux pas dire que ça c’était le but de Roy en créant Florentine, mais il faut remarquer que c’est Florentine (et peut-être Jean aussi) qui « gagnent » à la fin et il sont aussi les deux personnages les plus méprisables du roman. Elle et vide d’amour (« Elle n’aimait pas Emmanuel » ) (382), (« Elle était vivement impressionnable. Le décor du départ, les larmes, les gestes d’adieu, tout cela l’atteignait dans sa nature, d’une sensibilité superficielle ») (380), (« Il lui semblait maintenant que l’amour ne serait plus que gestes doux et timides ») (337), MAIS elle est contente pour la première fois de sa vie (383). En plus, elle ne peut pas comprendre les douleurs des autres, particulièrement celles de sa mère concernant son père qui s’est enrôlé. Disant que « c’est la plus belle chose qu’il a faite dans sa vie. Et maman… et bien, maman, faudra qu’à se fasse une raison. C’est drôle quand même qu’elle prenne ça si mal…Pourtant jamais elle eu tant d’argent ! » (385). Voici une bonne juxtaposition entre la moralité traditionnelle (Rose-Anna) et celle de Florentine, le héros du « wasteland » modern.
Citations ----> Roy, Gabrielle. (1977). Bonheur d’occasion. Montréal : Stanké.

La fin de "Bonheur d'occasion"

Aaah, la fin - ce n'est pas juste! Elle est trop ouverte. Moi, je voudrais vraiement savoir ce qui se passe avec les personnages plus tard. Azarius et Emmanuel, vont-ils retourner de la guerre? Vont-ils mourir dans le combats en Normandie?
Je souhaite que tout se passe le plus bien possible: Ils retournent sainement de la guerre. Emmanuel et Florentine ont un marriage heureux et forment une belle petite famille ensemble avec leur bébé. Florentine ne dépense pas tout l'argent qu'Emmanuel gagne. Azarius retrouve un travail qu'il aime bien et avec lequel il gagne assez d'argent pour soutenir toute sa famille. Les petites peuvent aller à l'école et Rose-Anna ne doit pas toujours compter l'argent et faire des calculs.
Mais si on considère le déroulement du roman, une fin si heureuse n'est pas très probable. Je peux plutôt m'imaginer qu'Azarius ne revient pas de la guerre et la famille Lacasse tombe plus dans la misère: Rose-Anna ne peut pas travailler à cause des petits enfants et les autres ne trouvent pas de travail ou seulement un travail mal payé. Emmanuel, il revient de la guerre, mais il a changé comme résultat de ses expériences dans les combats. Lui et Florentine ne comprennent plus l'autre. Florentine reste aussi matérialiste comme à la fin du livre et Emmanuel est plutôt seul avec ses mémoires terribles de la guerre. Le père d'Emmanuel triomphe: "J'avais toujours su que ce mariage ne marchera pas longtemps." Tout cela finit avec le divorce de Florentine et Emmanuel. Florentine, qui au début ne sait pas quoi faire, revient chez sa mère et recommence son travail de serveuse.
Oui, je sais que c'est une perspective très négative, mais moi, je ne peux pas m'imaginer que toute la situation change d'un jour à l'autre et tout le monde sera heureux. Bien sûr, je ne souhaite pas que la vie des personnages continue si triste. J'espère que la première possibilité se réalise.........mais si c'est possible?

Wednesday, October 8, 2008

~Les Lumieres~

Gabrielle Roy utilise les lumières comme une image d’espoir et bonheur dans « Bonheur d’ Occasion ». Gabrielle Roy utilise les lumières dans différentes façons. Mais je parlerai du vrai lumières et les lumières personnelles est aussi la lumière de « La France ».
D’abord les vrais lumières sont utiliser le plus fréquentes. On peut voir plusieurs exemples de cette type de lumière dans toute de le livre. Par exemple, « Une lumière brillait à l’étage, dans la chambre de Marguerite » (276). C’est une lumière que Florentine a vu après elle quitte la maison et de plus ça montre un espoir dans le sens qu’elle peut rester chez Marguerite parce qu’elle a besoin pour un logement à ce moment-là. Florentine devient heureuse parce que Marguerite l’a sauvé. Un autre exemple d’une vraie lumière était « un pâle rayon de soleil filtrait dans la maison » (296). Ici, la lumière est dans la nouvelle maison et ça montre que tout sera bien dans la maison est c’est un espoir pour le bonheur de la famille.
Ensuite les lumières personnelles sont très puissants. Par exemple, « Devant elle, se levaient des petits visages illumines ; des yeux tout pleins de bonheur s’attachaient à elle avec une espèce de réticence émue » (289). On peut voir que la lumière ici est un espoir des enfants dans le nouveau « Chez nous », et ils sont vraiment heureux. Prochainement lumière personnel est avec les soldats avant leur départ, « Derrière lui brillait le visage de Pitou. Et derrière Pitou, un autre regard s’allumait » (397). À ce moment-là c’était nécessaire que les soldats espèrent que tout se passera bien pour consoler eux-mêmes.
Gabrielle Roy utilise les lumières dans plusieurs façons. Un autre sens est avec « La France » c’est en fait une lumière pour les québécoises. Les québécoises rêvent de la France est pour Azarius, « La France est comme les étoiles qui donnent encore de la clarté la nuit » (336). La France se détende le Québec et les québécoises dans un sens. La France est quelque chose que les québécoises ne connaissent pas vraiment, mais c’est l’idée de la France qui donne les québécoises d’espoirs dans leurs vies avec l’inconnu.

Tuesday, October 7, 2008

Après avoir lu quelques chapitres du roman Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy, je croyais que je le détestais. Mais après une période du temps, je suis venue d’adorer le roman dans quelques aspects. Comme une femme, je me sens que je peux dire qu’il me semble qu’il y a une période du temps dans la vie de presque chaque femme dans laquelle elle voudrait l’amour d’un homme pour les raisons immensément inappropriées. Avec Bonheur d’occasion, le lecteur peut voir que Florentine a choisi Jean Lévesque comme sujet de son obsession amoureuse pour quelques raisons terribles. Comme serveuse à Quinze Cents, Florentine doit étouffer sa fierté et serve un nombre des hommes qui la traitent relativement mauvaise en la rendant des regards et des mots suggestifs et inappropriés. En effet, même que Florentine est impressionnée avec l’ambition de Jean—ses études des mathématiques qu’il apporté au restaurant pendant il a pris le déjeuner—et son travail, c’était seulement sa propre ambition, sa pauvreté—en ce qui concerne les aspects financières et de plus son respect de soi—qui la poussaient de poursuivre Jean parce que franchement il ne lui rendait jamais l’amour vrai ou même le respect. Vraiment, un élément qui était intégrale du commencement de son histoire avec Jean, c’était cette pauvreté ; en dépit de ses mots affreux pour elle, Florentine a commencé de considérer Jean simplement parce qu’elle croit qu’elle ne possède rien enviable dans la vie :

Et Marguerite lui souffla à l’oreille :
—Je serais pas fâchée qu’y me fasse de l’œil, moi, ce gars-là. Je le trouve-t-y de mon goût un peu !
Et dans le cœur de Florentine la rage s’adoucissait déjà, mêlée à l’agréable sensation d’être enviée. Jamais dans sa vie elle n’avait apprécié la possession de pauvres objets, d’amitiés passagères ou même de souvenirs épars qu’à travers d’autres yeux que les siens (23-24).

Alors, dans le personnage de Florentine je vois le caractère de beaucoup de femmes qui choient de créer—de forcer—l’amour dans quelques situations horribles, et de plus, dans le processus ces femmes rejettent l’amour vrai avec un autre homme, un homme qui serait vraiment magnifique. En fin de compte, j’espère que les autres femmes peuvent voir que l’amour c’est un sentiment vrai, et comme Rose-Anna essaie à prévenir à sa fille que « [le] mariage, c’est sérieux, ma Florentine » (362). Même pour moi, pareil à beaucoup des autres femmes, j’apprenais la différence entre un désir d’être aimée et de trouver une vie enviable—et à cause de ce désir de forcer ou de continuer les relations avec un homme pour ces raisons ou les autres raisons fausses—et l’amour vrai qui n’exige que deux personnes qui aiment l’un l’autre construiront leurs vies ensembles.
De plus, avec ce roman je me suis rappelée à l’amour d’une mère pour sa fille. Très souvent, il me semble que notre société traite les relations familiales avec la nonchalance quand en effet la famille, c’est la fondation de la société. Vraiment en lisant ce roman, spécifiquement en lisant la nostalgie de Rose-Anna qui pensait toujours à sa famille, à son amour pour son aînée Florentine même quand cet amour n’était pas exprimé, cela me fait pensait à ma propre mère et nos relations. Toujours un enfant pense que les parents seulement prêchent mais vraiment c’est à cause de l’amour qu’ils décident de partager leurs expériences dans la vie avec un enfant alors que l’enfant peut améliorer la vie.
Finalement avec ce roman, j’ai noté un élément d’une critique anthropologique. Bien sûr il y a une question du rôle de la guerre dans la vie—si la guerre satisfait un nationalisme français qui reste avec une partie des canadiens, notablement Azarius, si la guerre est un moyens pour les hommes menacés par la société pour redevenir les hommes (selon Emmanuel), ou si la guerre est seulement un moyens pour les chômeurs et les gens pauvres de trouver un chemin pour améliorer leurs vies financièrement. Après tout, selon Florentine :

Parfois elle éprouvait encore cependant comme un saisissement à la pensée de cet argent qui leur serait donné à elles, les femmes, pendant que les hommes risqueraient leur vie ; et puis, n’aimant pas ces réflexions, elle recommençait ses calculs ; elle se trouvait riche, elle se proposait d’acheter ceci et cela, elle se réjouissait au fond de la tournure des événements, car sans la guerre où seraient-ils tous ? Elle se sentait un peu éblouie, très fière, très soulagée…(404-405).

Bien sûr Emmanuel approche la guerre (et plus généralement, la société) d’un côté extrêmement différent, d’un côté relativement philosophique et humaniste. Même qu’il a commencé avec une idée de regagner son rôle d’un homme, son opinion envers la guerre puis était inspirée par le nationalisme d’Azarius, et en fin de compte illustrait la pensée que la guerre est seulement une force destructive. Pour moi, je trouve qu’il a fini en pensant qu’il, comme ses amis (Boisvert, Pitou et Alphonse qui étaient des chômeurs), était une victime d’une violence structurelle—une condition dans laquelle la structure de la société menace l’individu. En voyant une femme âgée à la gare pendant son départ pour la guerre :

C’était une petite vielle, inconnue de lui, très mince, doucement résignée, et qui semblait perdue parmi des étrangers. Un instant, leurs regards se pénétrèrent. Et Emmanuel comprit dans le même instant. L’humble femme remuait les lèvres comme pour lui adresser un message ultime. Les mots ne parvenaient pas à Emmanuel, mais il perçut au mouvement des lèvres, qu’elle disait, rien que pour lui : « Ca finira. Un jour, ça finira. Un jour, ça prendra fin. » Une lumière intérieure éclaira Emmanuel. C’était donc cet espoir diffus, incompris de la plupart des hommes, qui soulevait encore une fois l’humanité : détruire la guerre (400).

Alors avec cette citation on peut voir quelques éléments qui adressent la société—ce que c’est d’être un homme ? Quelqu’un qui pousse pour la guerre pour trouver leur essence mâle ?—Après tout, Emmanuel nous révèle que beaucoup des hommes n’achèvent pas son perspectif contre la guerre, où plus spécifiquement, que le but de la guerre, c’est de détruire la guerre. De plus, qu’est-ce que c’est la fonction des humains dans la société et leurs rôles réciproques dans la société ?—Est-ce qu’on doit combattre et en fin de compte mourir pour une société qui ne vous protège pas, comme les chômeurs et les pauvres qui engagent pour survivre dans la même société que les oublie ? Alors, vraiment c’était un plaisir de lire Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy parce que je crois que le roman illustre les questions en ce qui concerne la société, l’existence de l’individu, l’amour, la famille et quelques autres aspects qui sont intégrales de ce que c’est d’être humain.