Thursday, October 23, 2008
dépendance....
Dans Bonheur d’Occasion il y’a aussi un rapport de dépendance entre Florentine et sa mère. Florentine a fait son travail pour sa famille. Ses parents n’ont pas pu entretenir leur famille. La différence du rapport dans Maria Chapdelaine et Bonheur d’Occasion et que dans Maria Chapdelaine la famille habite dans une ferme où il faut que tout le monde fassent ses devoirs. Donc, peut-être tout le monde est dépendant de quelqu’un d’autre. Dans Bonheur d’Occasion, ce n’est pas une ferme, alors, il n’ y’a pas beaucoup de choses à faire chez les Lacasse. Si la famille va survivre, il faut que quel qu’un trouve un job. Donc, la mère a dépendu sur Florentine pour gagner de l’argent pour la famille. Est-ce que Florentine a dépendu sur sa mère ? Pas vraiment.
Les deux mères ont dépendu sur leurs enfants dans une façon ou un autre. Peut-être ce thème se présente dans beaucoup de livres québécois. Je crois que les mères ont toujours une dépendance sur leurs enfants, mais c’est plus fort dans ces deux livres.
Wednesday, October 15, 2008
Literary Representations of Nation(s) in Canada and Québec
Call for Papers
Congress of the Humanities and Social Sciences
Carleton University, Ottawa, Canada
23, 24 and 25 May 2009
Literary Representations of Nation(s) in Canada and Québec
The Association for Canadian and Québec Literatures invites proposals on nations and their literary representations for our 2009 conference at Carleton University in Ottawa. At the foundation of the term nation is an affirmation of communal origin, whether that origin is considered a real historical event or a traditional myth or an ideological imaginary. This one word simplifies, complexifies, makes precise or completes the ideas it defines; for example, nation may refer to a group of men and women, a community, a collective, a society, or a nation state. The succession of terms that revolve around the idea of nation puts into relief a particular consciousness, either a protest against or an affirmation of the historical, social, cultural, linguistic, religious, geographic, or political unity that the word evokes. In the concept of nation as it concerns Canada or Québec, is there a will to live in common? What characterizes this will? What acts as support and reinforcement? If in theory Canada constitutes a sociopolitical unity with a well-defined territory that extends from the Atlantic to the Pacific and from the 49th parallel to the North Pole, and that constitutes a democratic and sovereign nation state, how is the application of this theory complicated by an understanding of First Nations, Métis, and the province of Québec as themselves nations? In the framework of this problematic, how does the literature of Québec and Canada — in English, in French, and in First Nations languages — reflect, question, and extend the idea of nation?
In keeping with Congress’s 2009 theme, “Capital Connections,” we welcome papers that explore and question the construction of the idea of nation in terms of the geographical, sociopolitical, artistic, and cultural. Possible topics related to nation include:
1. Colonialism and postcolonialism as it relates to nation
2. Immigration and emigration
3. Nation and diaspora, or nation and migrant literatures
4. Nation and regionalism
5. First Nations and/or Métis nations
6. Québec and/or Acadia as nations
7. Nation and sexuality or nation and gender
8. Nation and religion
9. Comparative analysis of the representations of the nation in English and in French
10. Nation and literary genres
11. The concept of a national literature
12. Nation, ideology, and politics
13. Nation and space and/or time
14. Nation and citizenship
15. Sedentarism and nomadism
16. Nation and travel
17. Nationalism and/or transnationalism
18. Nation and globalisation
19. Nation, environment, and ecology
20. The nation state
We also welcome member-organized sessions on topics related to any aspect of the study of Canadian and Québec literatures. Calls for member-organized sessions should be no more than 200 words. They are due on or before 30 November 2008 and will be posted on the ACQL website.
All paper or session proposals can be written in French or English. Those who propose papers or sessions must be members of ACQL by 1 March 2009. See the ACQL website (www.alqc-acql.ca) for membership registration information.
Please send paper proposals (no more than 300 words) with a short biography and a 50-word abstract to one of the coordinators listed below by 15 January 2009.
COORDINATOR (English)
Dr. Wendy Roy
Department of English
University of Saskatchewan
9 Campus Drive
Saskatoon, SK S7N 5A5
Phone: (306) 966-2132
Fax: (306) 966-5951
Email: wendy.roy@usask.ca
COORDINATOR (French)
Dr. Jorge Calderón
Department of French
Simon Fraser University
8888 University Drive
Burnaby , BC V5A 1S6
Phone: 778-782-7638
Fax: 778-782-5932
Email: calderon@sfu.ca
Friday, October 10, 2008
Je me demande combien des fois je peux utiliser le mot, « événement » . . .
J’ai pensé à ce sujet parce qu’Anne Hébert a écrit d’un vrai événement pour son livre Kamouraska, que nous sommes en train de lire en classe : Achille Taché, seigneur de Kamouraska est assassiné par le Dr Georges Holmes en 1839. La femme d’Achille Taché, Éléonore d’Estimauville, a été soupçonnée de complicité sans en être formellement reconnue. Ce drame a servi de base au roman.
L’écriture d’un vrai événement est faite souvent – démontré pas les plusieurs livres, films, etc. qui sont basés sur de vraies histoires. Ces histoires sont parfois racontées parce qu’elles sont importantes – de grands événements historiques bien connus (ou peut-être ceux qui ne sont pas si bien connus) deviennent des bonnes ouvres artistiques (dans certains cas) parce que ces événements comptent beaucoup pour les gens. Ces événements sont aussi très intéressants normalement – pour quelle autre raison serait-ils racontés toujours ? Une autre avantage pour l’auteur est qu’il / elle n’a pas besoin de créer des personnages ou une intrigue.
Il y a également quelques inconvénients quand on interpréter un vrai événement en une œuvre littéraire. Un exemple que j’ai pensé à est la justesse historique. C’est presque impossible de suivre exactement les faites qui se sont passé dans une œuvre de fiction, mais c’est important de l’essayer, particulièrement quand l’œuvre est présenté comme une œuvre qui est – en partie – non fictionnelle. C’est particulièrement important quand les sujets de le roman / le film, etc. sont vivants toujours ! Un exemple qui vient à l’esprit est le film Walk the Line, il est un « biopic » et il s’agit de la vie de Johnny Cash. Dans ce film, la femme du personnage principal – Johnny Cash – était présentée très méchante. Mais cette femme est vivant toujours est après elle a vu le film, elle n’était pas heureuse avec les réalisateurs du film ! Des autres exemples des représentations fausses sont les films de « Disney ». Il y a aux Etats-Unis aujourd’hui tant des enfants qui ont un concept très erroné de la vie de Pocahontas, par exemple.
Thursday, October 9, 2008
La religion: un thème de la littérature Québecoise
Lorsqu'on a parlé de la religion dans Maria Chapdelaine, on avait dit que la famille Chapdelaine était si religieux parcequ'ils n'avaient rien d'autre sur lequel ils pouvaient compter; Dieu était leur seul recours. La messe devint une privilège, une opportunité de parler avec Dieu, et de recevoir des conseils. Si on voulait demander quelque chose à Dieu, on faisait ses prières avant, et on demandait après (voir l'exemple de Maria qui dit les mille Avé). On a l'impression que la religion est beaucoup plus chérie, beaucoup plus réel et compris dans ce livre.
Mais quand nous regardons Bonheur d'Occasion, nous voyons l'opposé: dans les deux instances où les personnages vont à la messe, c'est pour demander à Dieu “ce qu'il nous doit” ou pour faire des promesses avec des conditions. Avec Rose-Anna, on ne la voit aller à la messe que quand elle se trouve désespérée, et pour Florentine, elle fait beaucoup de promesses parcequ'elle s'inquiète de ne plus voir Jean, mais seulement si Dieu lui donne ce qu'elle veut quand elle le veut. On a l'impression que la famille Lacasse est catholique parceque leur famille est catholique, rien de plus. Tous les personnages essaient tout pour s'en sortir de leurs situations, et quand ils parlent à Dieu, c'est plutôt parcequ'ils veulent qu'il fasse quelque chose pour eux, que pour tout autre chose. Même Yvonne, la fille la plus dévouée à la religion catholique (elle veut être nonne), ne semble pas entièrement comprendre ce qu'elle croît (elle veut aller à la messe pour pouvoir retirer des épines de “la coeur de Jésus”). La religion est vu comme quelque chose de convénient, de culturel et non individuel. Là, ce qui m'intéresse le plus, c'est la question du "Pourquoi?". Est-ce parcequ'ils vivent dans une cité dans lequel ils trouvent plus de conforts, que la religion ne prend pas beaucoup d'importance? C'est une question que l'on peut discuter à travers Maria Chapdelaine et Bonheur d'Occasion.
En tout cas, j'ai trouvé très informatif les contrastes entre la religion dans les deux livres, la religion tenant pourtant une place pour la plupart importante dans chaque livre. Il serait intéressant dans un temps futur de comparer le concepte de religion dans Kamouraska avec le reste des livres que nous avons étudiés.
Maria et Florentine
Et aussi pour la fin de roman de « Bonheur d’occasion, » c’est dommage de finir comme ça. Je veux vraiment savoir la suite de l’histoire. Mais parce que l’auteur n’a pas écrit la vie pour tous les personages, on peut imaginer beaucoup, supposer, et avoir notre histoire pour ce roman. Ça c’est aussi intéressent pour nous. Ça excite notre imagination beaucoup. J’aime beaucoup « Bonheur d’occasion. » Je me profite bien quand je lisais ce roman.
Qu'est-ce que tu veux, toi?
Nostalgie de la campagne au Québec (et ailleurs)
Nous avons discuté le fait qu’il y a quand même une part de satire dans l’œuvre Maria Chapdelaine, mais malgré cela, le livre est quand même un bon livre de base pour le roman du terroir ; même si Hémon n’y a vécu seulement pendant un an, il fait des éloges à la vie campagnarde et la force des personnes qui y vivent. Cela pourrait être interprété comme une certaine nostalgie de la part de Hémon en ce qui concerne le temps qu’il a passé au Canada.
Ensuite, avec l’arrivée du roman urbain de Gabrielle Roy, il y a le changement des lieux ; puisque les personnages se situent maintenant dans la ville et ils doivent faire face aux difficultés de la vie urbaine, il y a une nostalgie pour la campagne qui est présente dans les personnages qui ont connu leur « bonheur » là-bas. Au chapitre XIII, Rose-Anna prouve une telle joie de retourner à la campagne, non seulement pour pouvoir s’évader de sa vie actuelle, mais pour retrouver sa jeunesse, sa famille, et la tranquillité de la campagne qui la rassure.
Cette phénomène de nostalgie envers la campagne n’est pas exclusive à la littérature ; récemment j’ai regardé La Grande Séduction, un film québécois qui parle d’un petit village de pêcheurs (St. Marie La Mauderne) qui essayent tout pour faire venir (et garder) un médecin de la ville.
Je pense que cela est aussi prévalent parce que malgré les avances que nous faisons dans la société et les avantages que la ville nous propose, il y a toujours ce désir de tranquillité et d’ambiance de petite ville où tout le monde se connaît et s’entre aide. Je suis intéressée de voir si au cours de la lecture de Kamouraska cette nostalgie va encore se montrer car pour l’instant cette petite ville de campagne ne semble apporter que de mauvais souvenirs à Elizabeth.
Rose-Anna.... triste, ca...
Bonheur d’occasion… le livre est fini!!! Finalement ! Après quatre cents pages, la fin était achevée ! Est cela une raison pour bonheur, en accordance avec le titre du livre…
Nous avons fini le roman, mais néanmoins nous devons continuer la discussion jusqu’à la fin de nos vies ! … Je suis un peu énergique au moment… désolé.
En vérité, Gabrielle Roy a adressé plusieurs des thèmes avec son œuvre. Elle a parlé des effets de la dépression économique, de la deuxième guerre mondiale, du chômage, des rangs sociaux, de la famille, des relations entre femmes et hommes, de l’enfance perdue, de la tristesse, de l’incertitude, du réalisme, et des autres choses. Tous les thèmes sont tissés dans chaque chapitre du livre et, en plus, dans la fin du livre.
À la fin de Bonheur d’occasion, j’avais beaucoup de sympathie pour Rose-Anna. Elle était devenue une des personnages principaux du roman. Il n’était pas sa fille, Florentine, qui était le personnage principal à la fin. Rose-Anna a découvert tous les échecs de sa vie. Elle a voulu une vie différente de cela de sa mère, mais elle n’a pas achevé une vie meilleure. Elle s’est mariée avec Azarius Lacasse, avec les avertissements de la mère Lacasse que son fils s’aimera, mais il était rêveur et pas un bon gagneur de vie. Elle a déménagé à la ville et elle a donné la vie à plusieurs des enfants, mais elle ne pouvait pas s’occuper de tous ses enfants. Lorsqu’elle visitait sa famille à la campagne, elle a vu la pauvreté de sa famille, le manque de santé et de nourriture. Sa mère l’a dit et, après, elle a trouvé que son mari a raté encore (il n’a pas demandé au propriétaire l’usage du camion…). Plus vite à la fin du livre, Rose-Anna trouve qu’elle ne peut pas reconnaitre ses enfants. Florentine ne fait pas un bon mariage (Rose-Anna a découvert la lettre et les nouvelles de la bébé) et elle ignore les conseilles de Rose-Anna. Rose-Anna oublie son fils, Daniel, à cause de toutes ses autres problèmes (et Daniel aime Jenny, pas R-A). Yvonne est une autre étrangère (avec les tétons… ^_^), Daniel meurt à l’hôpital, Eugène est à l’armée et il est irresponsable et égoïste, et Azarius l’abandonne à s’enrôler à l’armée.
En tout cas, Rose-Anna travaille et ses enfants mal-nourries sont une représentation des effets de la douleur de la dépression économique et le chômage de son mari. Rose-Anna doit travailler et ranger les salles des rangs sociaux plus hauts (comme la famille d’Emmanuel Letourneau). Elle a perdu les rêves de sa jeunesse et elle est fatiguée et déprimée, mais elle doit continuer. Elle est triste, perdue, mais elle doit faire les choses pour s’occuper de sa famille. Elle oublie Daniel et elle ne reconnait toujours les caractères de ses enfants, mais elle est enceinte, elle a un mari presque inutile, plusieurs d’enfants, pas d’argent, et les autres difficultés. Et un de ses fils est mort à la fin, un autre à la guerre, une fille enceinte et mariée à un homme qui n’est pas le père de son enfant, et son mari s’est enrôlé et il disparaitra à la guerre aussi. Elle est le caractère qui exemplifie toute la dépression et les thèmes tristes et de gaspillage de ce roman.
Qu'est-ce-qui fait de ce bonheur un bonheur d'occasion?
Pitou, Eugéne ont un différent concept du bonheur. Pour eux, bonheur égale réussite et réussite égale plus de problèmes d'argent. Ce qui explique leur engagement dans l'armée. Le cas d’Azarius est un peu différent. S'il est vrai qu'il voit l'armée comme un moyen de se faire de l'argent, il voit aussi son enrollement comme un moyen de fuir, d'oublier la misère de sa famille. Donc pour lui, l'enrollement fait son bonheur doublement, d'abord ça permettra à sa famille d'avoir de quoi survivre, mais ça lui permettra aussi de s'enfuir, loin... Ces trois personnages sont bien différents d'Emmanuel. Emmanuel ne s'engage pas dans l'armée pour régler ses problèmes financiers. Pour lui, l'homme ne devrait pas être indifférent à 'l'universalité du malheur'. Ceux qui peuvent se battre doivent le faire pour mettre un terme à cette guerre, et toute l'oppression et l'injustice qui va avec. Donc on pourrait dire que pour Emmanuel, le bonheur est une chose plus collective, plus globale et humaine.
A la fin du roman, on voit une florentine toute heureuse, parcequ'elle est bien mariée et aussi elle va recevoir une pension tous les mois. Ce bonheur que l'argent procure, est-il un vrai bonheur, surtout qu'on dit tout le temps que l'argent ne fait pas le bonheur. Et si on y regarde de plus prés, cet argent qui rend Florentine si heureuse, c'est l'argent de la guerre. Et la guerre ne devrait pas procurer du plaisir.
Pour finir, je peux dire que dans ce roman, chaque personnage voit le concept du bonheur différemment. Mais qu'il soit éphémère, humanitaire ou un simple mirage, voit-on vraiment un bonheur qui pourra être éternel dans ce livre?
Oh Florentine! You crazy!
C’est cette nouvelle moralité qui m’intéresse. Quant à moi, c’est Florentine qui nous offre le meilleur exemple de cette idée. Tout au long du roman, le lecteur se moque d’elle, ses habitudes égocentriques et à la fin comment elle se révèle comme une espèce de monstre moral (à mon avis) en ce qui concerne Emmanuel et même sa famille. Mais il faut noter qu’à la fin du roman, c’est Florentine qui profite le plus de ses circonstances (selon la nouvelle définition de la famille/la moralité). Malgré sa grossesse inattendue, la pauvreté et tous ses problèmes personnels, elle finit par avoir de l’argent, un mari et de la sécurité que tous les personnages cherchent. Comme le « superman » de Nietzsche, elle exploite tout ce qu’elle a et tout ce qu’elle peut pour profiter d’Emmanuel et des autres (je pense à Marguerite spécifiquement). Et donc cela me fait me demander, est-ce que Florentine représente une espèce de nouveau héros du monde moderne ? Je ne veux pas dire que ça c’était le but de Roy en créant Florentine, mais il faut remarquer que c’est Florentine (et peut-être Jean aussi) qui « gagnent » à la fin et il sont aussi les deux personnages les plus méprisables du roman. Elle et vide d’amour (« Elle n’aimait pas Emmanuel » ) (382), (« Elle était vivement impressionnable. Le décor du départ, les larmes, les gestes d’adieu, tout cela l’atteignait dans sa nature, d’une sensibilité superficielle ») (380), (« Il lui semblait maintenant que l’amour ne serait plus que gestes doux et timides ») (337), MAIS elle est contente pour la première fois de sa vie (383). En plus, elle ne peut pas comprendre les douleurs des autres, particulièrement celles de sa mère concernant son père qui s’est enrôlé. Disant que « c’est la plus belle chose qu’il a faite dans sa vie. Et maman… et bien, maman, faudra qu’à se fasse une raison. C’est drôle quand même qu’elle prenne ça si mal…Pourtant jamais elle eu tant d’argent ! » (385). Voici une bonne juxtaposition entre la moralité traditionnelle (Rose-Anna) et celle de Florentine, le héros du « wasteland » modern.
Citations ----> Roy, Gabrielle. (1977). Bonheur d’occasion. Montréal : Stanké.
La fin de "Bonheur d'occasion"
Je souhaite que tout se passe le plus bien possible: Ils retournent sainement de la guerre. Emmanuel et Florentine ont un marriage heureux et forment une belle petite famille ensemble avec leur bébé. Florentine ne dépense pas tout l'argent qu'Emmanuel gagne. Azarius retrouve un travail qu'il aime bien et avec lequel il gagne assez d'argent pour soutenir toute sa famille. Les petites peuvent aller à l'école et Rose-Anna ne doit pas toujours compter l'argent et faire des calculs.
Mais si on considère le déroulement du roman, une fin si heureuse n'est pas très probable. Je peux plutôt m'imaginer qu'Azarius ne revient pas de la guerre et la famille Lacasse tombe plus dans la misère: Rose-Anna ne peut pas travailler à cause des petits enfants et les autres ne trouvent pas de travail ou seulement un travail mal payé. Emmanuel, il revient de la guerre, mais il a changé comme résultat de ses expériences dans les combats. Lui et Florentine ne comprennent plus l'autre. Florentine reste aussi matérialiste comme à la fin du livre et Emmanuel est plutôt seul avec ses mémoires terribles de la guerre. Le père d'Emmanuel triomphe: "J'avais toujours su que ce mariage ne marchera pas longtemps." Tout cela finit avec le divorce de Florentine et Emmanuel. Florentine, qui au début ne sait pas quoi faire, revient chez sa mère et recommence son travail de serveuse.
Oui, je sais que c'est une perspective très négative, mais moi, je ne peux pas m'imaginer que toute la situation change d'un jour à l'autre et tout le monde sera heureux. Bien sûr, je ne souhaite pas que la vie des personnages continue si triste. J'espère que la première possibilité se réalise.........mais si c'est possible?
Wednesday, October 8, 2008
~Les Lumieres~
D’abord les vrais lumières sont utiliser le plus fréquentes. On peut voir plusieurs exemples de cette type de lumière dans toute de le livre. Par exemple, « Une lumière brillait à l’étage, dans la chambre de Marguerite » (276). C’est une lumière que Florentine a vu après elle quitte la maison et de plus ça montre un espoir dans le sens qu’elle peut rester chez Marguerite parce qu’elle a besoin pour un logement à ce moment-là. Florentine devient heureuse parce que Marguerite l’a sauvé. Un autre exemple d’une vraie lumière était « un pâle rayon de soleil filtrait dans la maison » (296). Ici, la lumière est dans la nouvelle maison et ça montre que tout sera bien dans la maison est c’est un espoir pour le bonheur de la famille.
Ensuite les lumières personnelles sont très puissants. Par exemple, « Devant elle, se levaient des petits visages illumines ; des yeux tout pleins de bonheur s’attachaient à elle avec une espèce de réticence émue » (289). On peut voir que la lumière ici est un espoir des enfants dans le nouveau « Chez nous », et ils sont vraiment heureux. Prochainement lumière personnel est avec les soldats avant leur départ, « Derrière lui brillait le visage de Pitou. Et derrière Pitou, un autre regard s’allumait » (397). À ce moment-là c’était nécessaire que les soldats espèrent que tout se passera bien pour consoler eux-mêmes.
Gabrielle Roy utilise les lumières dans plusieurs façons. Un autre sens est avec « La France » c’est en fait une lumière pour les québécoises. Les québécoises rêvent de la France est pour Azarius, « La France est comme les étoiles qui donnent encore de la clarté la nuit » (336). La France se détende le Québec et les québécoises dans un sens. La France est quelque chose que les québécoises ne connaissent pas vraiment, mais c’est l’idée de la France qui donne les québécoises d’espoirs dans leurs vies avec l’inconnu.
Tuesday, October 7, 2008
Et Marguerite lui souffla à l’oreille :
—Je serais pas fâchée qu’y me fasse de l’œil, moi, ce gars-là. Je le trouve-t-y de mon goût un peu !
Et dans le cœur de Florentine la rage s’adoucissait déjà, mêlée à l’agréable sensation d’être enviée. Jamais dans sa vie elle n’avait apprécié la possession de pauvres objets, d’amitiés passagères ou même de souvenirs épars qu’à travers d’autres yeux que les siens (23-24).
Alors, dans le personnage de Florentine je vois le caractère de beaucoup de femmes qui choient de créer—de forcer—l’amour dans quelques situations horribles, et de plus, dans le processus ces femmes rejettent l’amour vrai avec un autre homme, un homme qui serait vraiment magnifique. En fin de compte, j’espère que les autres femmes peuvent voir que l’amour c’est un sentiment vrai, et comme Rose-Anna essaie à prévenir à sa fille que « [le] mariage, c’est sérieux, ma Florentine » (362). Même pour moi, pareil à beaucoup des autres femmes, j’apprenais la différence entre un désir d’être aimée et de trouver une vie enviable—et à cause de ce désir de forcer ou de continuer les relations avec un homme pour ces raisons ou les autres raisons fausses—et l’amour vrai qui n’exige que deux personnes qui aiment l’un l’autre construiront leurs vies ensembles.
De plus, avec ce roman je me suis rappelée à l’amour d’une mère pour sa fille. Très souvent, il me semble que notre société traite les relations familiales avec la nonchalance quand en effet la famille, c’est la fondation de la société. Vraiment en lisant ce roman, spécifiquement en lisant la nostalgie de Rose-Anna qui pensait toujours à sa famille, à son amour pour son aînée Florentine même quand cet amour n’était pas exprimé, cela me fait pensait à ma propre mère et nos relations. Toujours un enfant pense que les parents seulement prêchent mais vraiment c’est à cause de l’amour qu’ils décident de partager leurs expériences dans la vie avec un enfant alors que l’enfant peut améliorer la vie.
Finalement avec ce roman, j’ai noté un élément d’une critique anthropologique. Bien sûr il y a une question du rôle de la guerre dans la vie—si la guerre satisfait un nationalisme français qui reste avec une partie des canadiens, notablement Azarius, si la guerre est un moyens pour les hommes menacés par la société pour redevenir les hommes (selon Emmanuel), ou si la guerre est seulement un moyens pour les chômeurs et les gens pauvres de trouver un chemin pour améliorer leurs vies financièrement. Après tout, selon Florentine :
Parfois elle éprouvait encore cependant comme un saisissement à la pensée de cet argent qui leur serait donné à elles, les femmes, pendant que les hommes risqueraient leur vie ; et puis, n’aimant pas ces réflexions, elle recommençait ses calculs ; elle se trouvait riche, elle se proposait d’acheter ceci et cela, elle se réjouissait au fond de la tournure des événements, car sans la guerre où seraient-ils tous ? Elle se sentait un peu éblouie, très fière, très soulagée…(404-405).
Bien sûr Emmanuel approche la guerre (et plus généralement, la société) d’un côté extrêmement différent, d’un côté relativement philosophique et humaniste. Même qu’il a commencé avec une idée de regagner son rôle d’un homme, son opinion envers la guerre puis était inspirée par le nationalisme d’Azarius, et en fin de compte illustrait la pensée que la guerre est seulement une force destructive. Pour moi, je trouve qu’il a fini en pensant qu’il, comme ses amis (Boisvert, Pitou et Alphonse qui étaient des chômeurs), était une victime d’une violence structurelle—une condition dans laquelle la structure de la société menace l’individu. En voyant une femme âgée à la gare pendant son départ pour la guerre :
C’était une petite vielle, inconnue de lui, très mince, doucement résignée, et qui semblait perdue parmi des étrangers. Un instant, leurs regards se pénétrèrent. Et Emmanuel comprit dans le même instant. L’humble femme remuait les lèvres comme pour lui adresser un message ultime. Les mots ne parvenaient pas à Emmanuel, mais il perçut au mouvement des lèvres, qu’elle disait, rien que pour lui : « Ca finira. Un jour, ça finira. Un jour, ça prendra fin. » Une lumière intérieure éclaira Emmanuel. C’était donc cet espoir diffus, incompris de la plupart des hommes, qui soulevait encore une fois l’humanité : détruire la guerre (400).
Alors avec cette citation on peut voir quelques éléments qui adressent la société—ce que c’est d’être un homme ? Quelqu’un qui pousse pour la guerre pour trouver leur essence mâle ?—Après tout, Emmanuel nous révèle que beaucoup des hommes n’achèvent pas son perspectif contre la guerre, où plus spécifiquement, que le but de la guerre, c’est de détruire la guerre. De plus, qu’est-ce que c’est la fonction des humains dans la société et leurs rôles réciproques dans la société ?—Est-ce qu’on doit combattre et en fin de compte mourir pour une société qui ne vous protège pas, comme les chômeurs et les pauvres qui engagent pour survivre dans la même société que les oublie ? Alors, vraiment c’était un plaisir de lire Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy parce que je crois que le roman illustre les questions en ce qui concerne la société, l’existence de l’individu, l’amour, la famille et quelques autres aspects qui sont intégrales de ce que c’est d’être humain.