Tuesday, September 30, 2008

la guerre.

Ce qui me frappe dans Bonheur d'occasion était la scène dans Les Deux Records quand les hommes parlent de la guerre (pg. 40-47). J'ai eu le sens que les hommes avaient vécu une vie très dure. Ce n'est pas très différent de ce que les gens disent de la guerre d'aujourd'hui. Est-ce que c'est "patriotique" de devenir un soldat? Et, est-ce que le contraire est vrai? Si quelqu'un ne veut pas devenir un soldat, est-ce qu'il (ou elle) n'est pas patriote?

Les hommes ont demandé l'avis de Jean. Jean, lui a dit ...
"Nous autres, on nous dit que l'Allemagne veut nous détruire. Mais en Allemagne, à l'heure qu'il est, du monde tranquille comme nous autres, pas plus méchant que nous autres, se laisse monter la tête avec la même histoire; à ce qu'on leur dit, on veut les tenir enfermés dans un pays trop petit, on veut les empêcher de vivre. D'un coté ou bien d'un autre, il y a quelqu'un qui se fait coller une blague. Ça se peut que ça soit eux autres qui se trompent. On le sait pas. Mais moi, j'ai pas envie d'aller tuer un gars qui m'a jamais fait de mal et qui peut pas faire autrement que de se laisser mener pas ses dirigeants. J'ai rien contre lui, ce pauvre gars-là. Pourquoi ce que j'irais y passer une baïonnette dans le corps? Il a envie de vivre comme moi. Il tient la vie autant que moi."

Je sais que c'est vraiment long...mais j'ai voulu souligner ce point qui est important. Ce point est que la guerre est un mal nécessaire (ou peut-être pas nécessaire…) Personne ne veut participer dans une guerre; et en plus, personne ne veut mourir dans une guerre. C’est les gouvernements qui évoquent une guerre et les citoyens paient le prix. Les pluparts des soldats ne savent guère les raisons pour lesquelles ils ont là (en Allemagne pendant le deuxième guerre mondial, ou Irak aujourd’hui, par exemple).

Alors, Jean, lui-même, n'était pas dans le militaire. Mais, à mon avis son argument est valide. Azarius l’a demandé s’il était un pacifiste. En vrai, selon Jean, presque tout le monde qui s'engage dans l'armée profite de la guerre. D'être un soldat signifie trente cennes par jour. Pendant ce temps, 30 cennes étaient suffisant pour vivre confortablement. C'est les uns qui restent dans les villes qui souffrent. C'est pareil aux États-Unis...si on ne veut pas aller à l'Université, mais on veut avoir assez d'argent pour vivre (sans travailler tout le temps), on peut trouver une job de col bleu--ou, on peut s'engager dans le militaire. De plus en plus, ce n'est pas un mauvais choix.

Thursday, September 18, 2008

Louis 19 et La culture quebéqois .


J'espère qu'on n'est pas obligé d'écrire sur le sujet de nos lectures, car j'ai une autre sujet.

Quand je pense a la Québec et la culture québécoise, j'ai toujours la même chose qui me saute en tête. C'est un film québécois que j'avais vu pour la première fois chez l'université en Chicoutimi où mes parents apprenaient le français: Louis 19, le roi des ondes. (Imdb, Wikipedia , Des critiques de film en Francais)

Cette film se traite d'un homme nommé Louis (d'où le titre) Jobin qui gagne un concours pour être un "Big Star". Son vie sera télévisé vingt-quatre heurs par jour, sept jours par semaine, transformant son vie normal en un vie de célébrité.

Voici le bande-annonce du film:


Bien qu'il eut été devancé d'un an par l'émission de "The Real World" sur MTV, en 1994 Louis 19 était un des premières exemples de la "télévision réalité" ou "real TV". Cette film a donc eu un profond effet historique sur nos films et nos émissions. Si cette effet a été positive ou négative, sa change selon les opinions.

L'idée que le quotidienne soit un sujet d'art n'est rien de nouvelle; Baudeliere se servait déjà de cette idée dans la 19ieme siècle, mais en amenant cette idée sur l'écran, Louis 19 a vraiment été un pionnier.

Dans la vidéo suivant nous voyons le premier jour de la vie de Louis capturé sur la télé:


Si sa vous parait que vous avais déjà vu cette film, c'est parceque on l'a refaite en anglais sous le titre de En direct sur Edtv realise par Ron Howard avec Matthew Maconahgy (Bande-annonce). C'était aussi un des inspirations pour le film The Truman Show avec Jim Carrey.

On y trouve dans cette film des ressemblances aux deux livres que nous avons lus en classe. Il y a d'abord la pauvreté relative du télédiffusion, que nous pouvons voir dans le fait qu'il y a qu'un seul cadreur qui suit Louis partout. On y voit aussi les tendances catholiques des québécois quand au fin du film Louis essaye de choquer la productrice avec l'aide de son petite ami.

Mais a part de ces ressemblances, le monde de Louis 19 se retrouve beaucoup changé par rapport à la Québec de nos lectures. D'abord son location est au plein milieu d'un cité ( laquelle je ne sais pas ), alors parti est la possibilité qu'il soit beaucoup pareille a "Maria Chapdelaine". Et bien que Louis ne soit pas aussi riche que ça, on ne trouve pas beaucoup de pauvreté dans le film, et il y a pas une guerre, alors il n'y tient pas beaucoup de semblable a "Bonheur D'occasion".

Nous n'aurons pas aujourd'hui des émissions comme Loft Story et Star Academy sans Louis 19.

N'est ce pas intéressante que tous les émissions de real TV qu'on trouve sur la télévision française ont des titres en anglais? Je viens de remarquer cela.

Pour finir je vais vous laisser avec un dernier clip du film. Louis sort de son immeuble et trouve que les gens lui traitent différent quand il y a un camera au dos.

speaking of pepperoni,

Comme plusieurs romans, Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy souligne la force destructive de la pauvreté sur la société et comment elle touche tous les aspects de la vie : les relations interpersonnelles, les modes de vie, même les approches globales des membres d’une telle société. Je veux commencer en parlant de la relation entre Rose-Anna et Azarius Lacasse. Quant à moi, entre les parents de Florentine il n’y a rien que la nostalgie qui les lie. Peut-être il y a de l’amour entre eux et on sait qu’ils continuent à avoir des relations intimes comme R.A. est enceinte (vraiment qu’est-ce qu’on fait quand il n’y a rien à la télé ?) mais tous les deux passent leurs vies en imaginant une autre existence. Rose-Anna, elle rêve des jours d’autrefois quand elle était jeune et la vie était simple. Azarius aussi est hanté par le passé quand ils ont eu de l’espoir en l’avenir. Aujourd’hui il n’a pas de vrai métier, pas d’éducation et il ne peut pas soutenir sa famille. Pour lui, sa vie n’est qu’une manifestation de sa impuissance. Donc, c’est Rose-Anna qui doit servir comme chef de famille, créant un renversement des rôles (masculin et féminin) qui ne fait que créer plus de tension entre les époux. Azarius se sent émasculé et donc se perd de plus en plus dans ses fantaisies tandis que Rose-Anne devient de plus en plus désesperée en se rendant compte que c’est uniquement elle qui est responsable de sa famille. Evidemment, ça pose des problèmes dans une société où c’est le mari gagne sa vie et c’est la femme s’occupe des enfants et de la maison. Comme nous voyons, c’est les femmes qui souffrent le plus dans ses situations et les hommes qui se perdent dans leurs fantaisies ou l’alcool.
Ce qui m’intéresse, c’est qu’il y a toujours chez Rose-Anna et Azarius une obsession avec la jeunesse. Mais ils ne comprennent point qu’en ce temps-là la jeunesse n’offre pas l’espoir qu’ils veulent. Emmanuel et ses amis, Florentine, Eugène, même Jean…tous les personnages jeunes démontrent les effets de la pauvreté malgré leurs courtes existences. Comme Azarius, les jeunes hommes n’ont pas de boulot et donc ils souffrent d’un crise d’identité. Où se trouve le masculinité dans une société ou tous les hommes sont castrés par la pauvreté… Eugène et Emmauel essaient de profiter de la guerre (comme une source d’argent et d’identité masculin) mais ils sont vraiment poussés vers leurs décisions par leur désenchantement de la société. Et avec Florentine aussi, c’est clair qu’elle désire plus que tout être supérieure à tous (et Jean, duh). D’où vient ce désir erroné ? Evidemment, de son manque de confiance en soi à cause de sa situation économique. C’est pour ça qu’elle a développé une extérieure sévère qui cache à peine le fait qu’elle se sent tellement inférieure aux autres. Jean et Emmanuel voient immédiatement la vraie Florentine, tous les deux constatant qu’elle est pitoyable. Si ému par la pitié, Emmanuel se dit, « Que tous la laissent donc tranquille. Et qu’elle retrouve le sourire paisible qu’elle devait avoir autrefois ! » (111). Malheureusement, nous savons qu’elle n’a probablement jamais eu un « sourire paisible. En fin de compte, on peut voir le cercle vicieux de la pauvreté…les hommes sont émasculés, les femmes sont forcées de faire plus que leurs parts, les enfants souffrent... oy yoy yoy.

« Maria Chapdelaine » et « Bonheur d’occasion »

Après j’ai lu « Maria Chapdelaine » et moitié de « Bonheur d’occasion », j’ai trouvé une ressemblance entre deux histoires. J’ai l’impression que beaucoup de femmes dans deux histoires travaillent plus que les hommes. En fait, normalement, c’est juste mon avis, mais je pense que les hommes travaillent beaucoup plus que les femmes dans la société moderne. Et j’ai pensé que c’est la même chose autrefois. Mais dans tous les deux livres, je pense que les hommes sont négligents. Dans « Maria Chapdelaine ,» Maria et sa mère toujours travaillaient beaucoup, et filnalement, sa mère est mort. Ce n’est pas à cause de trop de travaux, mais c’est sur qu’elle travaillait beaucoup. Et dans « Bonheur d’occasion, » Florentine travaille beaucoup tous les jours pour sa famille même elle n’aime pas travailler. Et sa mère, Rose-Anna aussi, elle fait beaucuop pour sa famille. Elle est très fatiguée de ça, mais elle aime sa famille, donc ça la fait travailler beaucoup même son mari a quitté son travail, et ne gagne pas d’argent. Donc, pour ça, je pense que les femmes travaillent beaucoup plus que les hommes, et aussi elles sont plus responsables que les hommes. Et aussi, moi, comme tous les autres étudiants, j’aime beaucoup le livre « Bonheur d’occasion. » Bien sûr que je ne finis pas encore de lire l’histoire, et ça prend beaucoup de mes temps de lire en français, mais ce n’est pas vraiment dur et fatigant pour moi de lire parce que je jouis de lire ce livre. Et aussi c’est facile de suivre l’histoire. Je pense que cette histoire est beaucoup plus simple que « Maria Chapdelaine. » Dans « Bonheur d’occasion, il n’y a pas trop d’inscriptions superflu pour l’histoire. J’avais beaucoup de difficultés de comprendre quand je lisais « Maria Chapdelaine, » mais « Bonheur d’occasion » entre dans mon cœur très directement. Donc ça c’est bien pour moi de comprendre. J’espère qu’on peut s’amuser de lire ce livre jusqu’à la fin. J

Un homme, Azarius??


Azarius Lacasse est-il un bon homme? un bon mari ? un bon père ? Aujourd’hui, notre discussion n’a pas réussi à faire une réponse définitive. Quand même, je vais essayer de déstructurer le caractère de ce mec, et puis, donne quelques conclusions.

D’abord, Azarius est maintenant sans emploi. Ca veut dire qu’il a eu une job comme une chauffeur de taxi, mais il a choisi la quitter. Traditionnellement, un homme sans emploi n’est pas un homme complet. Mais pourquoi ? Selon Anna Clark, historienne anglaise qui analyse les effets de la industrialisation sur les cultures urbaine, la masculinité est souvent bien liée à un métier ou une job (Clark, 122). Donc, quand un homme d’une société industrielle comme celui de Montréal est sans emploi, il perd une partie signifiante de sa masculinité. Il n’a plus la capacité de fournir pour lui-même, et en notre cas, pour sa famille. Souvent, un homme sans emploi fuira au pub pour tremper sa détresse en alcool. Voici, Azarius s’échappe aux Deux Records pour éviter sa famille, pour éviter la réalité. Chez lui, pourtant, sa femme, Rose-Anna se fatigue en se débrouillant une famille de 8 enfants sans l’argent ou les ressources. Ecoute, je comprends que les temps sont durs et les empois sont rares, mais quand même, Azarius, vous avez une famille. Etes-vous le responsable ou quoi ? A mon avis, non. Azarius n’est pas un homme parce qu’il n’est pas responsable, il n’essaye plus de fournir. Azarius, vous êtes un fardeau.

Peut-être je suis trop critique de notre cher ami ; pourtant, je crois qu’il a eu la chance de porter les culottes, mais il était trop content les céder à sa fille et sa femme.

"Maria Chapdelaine" et "Bonheur d'occasion"

Ce qui m'intéresse, ce sont les parallèles et les différences entre les deux livres. Premièrement, il y a dans chaque livre une jeune fille qui essaie de trouver son chemin dans la vie. Les deux viennent de grandes familles: Florentine a sept frères et soeurs et Maria en a cinq. Florentine et Maria sont les aînées et portent ainsi une responsabilité pour les petits et la famille en général.

Une différence entre les deux sont le temps quand l'histoire se passe et le lieu. L'histoire de Maria Chapdelaine se passe avant la Deuxième Guerre mondiale. La famille de Maria habite dans la campagne, ses parents ont une ferme. En plus, ce sont des pionniers qui vivent le plus loin possible de la civilisation.
Contrairement à cela, Florentine est une fille de la ville, de la grande ville pour être plus précise. Sa famille est une famille ouvrière à Montréal. Comme elle travaille dans un restaurant ("diner") elle ne pourrait pas être plus entourée de personnes. Même à la maison elle n'a pas de sphère privée comme toute la famille vit dans deux pièces (p. 69). L'histoire de Florentine se passe plus tard que celle de Maria, c'est déjà pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Bien que leur situation diffère dans plusieurs aspects, il y a, comme déjà mentionné, un nombre de parallèles. La vie des deux n'est pas trop heureuse: Laquelle de Maria est dominé par le travail dur à la ferme. On est complètement dépendant de la nature et des saisons. Cette vie apprend seulement un changement quand ils vont à l'église ou quand ils ont des visiteurs. Pendant ces occasions, on peut échanger des nouvelles.
La vie de Florentine est marquée par le travail quotidien au restaurant et du souci de ne pas avoir assez d'argent: Le père avait été au chômage pendant longtemps. On peut dire que l'existence de la famille Lacasse est constamment menacé, mais d'une autre manière que celle de la famille Chapdelaine. Si Florentine perd son travail; ils n'ont plus d'argent pour payer le loyer et acheter de la nourriture.
Il y a plusieurs autres aspects que les deux livres ont en commun que je voudrais mentionner brièvement:
1) La religion joue un rôle important dans la vie. Les personnages prient à Dieux de les aider.
2) Maria et Florentine rêvent d'échapper à leur situation avec l'aide d'un homme. Florentine est attirée par Jean, parce qu'il pourrait l'aider à fuir la misère.
3) Les jeunes hommes partent. Dans "Bonheur d'occasion", ils partent à la guerre et dans "Maria Chapdelaine", ils vont travailler aux chantiers et à la drave (p. 72) ou ils quittent le pays pour vivre aux Etats-Unis comme Lorenzo Surprenant.

Maria and Yvonne

Dans Maria Chapdelaine, on a beaucoup parlé de la religion, surtout la religion de Maria, qui est très importante. Dans Bonheur D’occasion aussi, on retrouve l’idée de religion comme une partie important de la vie. En fait, on trouve même un personnage qui nous fait penser à Maria. Chez les Lacasse, parmi les 8 enfants, il y a Yvonne, la petite fille de 15 ans qui va chaque jour à l’église, et qui prie même pendant la nuit. Même qu’Yvonne est 3 ans plus jeune que Maria, et qu’elle habite en ville au lieu de la campagne, je trouve qu’elles sont vraiment similaires. Elles sont toutes les deux très religieuses, mais aussi très naïves dans leurs idées là-dessus. Elles croient ce que les autres leur disent sur la religion. On le voir chez Maria la veille de Noël. Sa mère lui confirme qu’elle pourrait avoir ce qu’elle demande, si elle dit mille Ave ce jour-là, et elle le fait, en croyant avec toute sa force que c’est vrai. Pour Yvonne, c’est les nonnes au couvent qui lui donnent ses idées, mais elle aussi, elle les croit complètement. Elle est sûre qu’il y a des vrais épines dans le cœur de Jésus, qui a vraiment de la douleur, et qu’elle peut d’aider en les enlevant. Ainsi, on voit aussi comme elle pense à Jésus, et donc à la religion en général, comme quelque chose de vrai, vivant et proche. Maria aussi pense comme ça ; que la religion n’est pas une chose qu’on voit de loin, mais quelque chose avec laquelle on vit, et qui, pour elle, peut même changer sa vie. Je crois qu’elles ont les mêmes idées car au fond, leurs situations ne sont pas très différentes. Elles sont toutes les deux assez jeunes, et leurs vies sont dures, et plein de choses qu’elles ne peuvent pas contrôler de tout. Mais elles peuvent toujours prier, et personne ne peut les voler leur religion. Donc ce n’est pas étonnant de voir que deux jeunes filles naïves se consolent ainsi.

La depression

« Bonheur d’occasion » par Gabrielle Roy est un livre que j’aime beaucoup. Je pense que si j’avais vu cette livre dans un magasin j’aurai acheter. C’est exactement un livre que je voudrais lire en anglais ou en français pour s’amuser. Il y a la guerre, la romance, la dépression tous qui sont intéressant dans un livre. De plus c’est la première fois que je peux apprendre de la deuxième guerre mondiale du point vu des Franco-canadiens. La dépression est une idée très important dans l’histoire et c’est évident dans la titre « Bonheur d’occasion ».
Premièrement, le besoin pour l’argent dans la vie est responsable pour beaucoup de la dépression. Par exemple Rose-Anna est déprimé à cause de sa famille a besoin pour plus de l’argent, mais son mari ne travaille pas et aussi ils faussent déménager leur maison en mai. C’est pourquoi, « Elle imaginait un oncle riche qu’elle n’aurait jamais connu et qui, en mourant, lui céderait une grande fortune » (99). Elle crée des fantaisies comme ca à cause de sa dépression. Un autre exemple de la dépression dans le livre et comment Florentine veut d’avoir plus d’argent et dans un sens veut d’être quelqu’un d'autre. D’ailleurs quand elle retourne chez-elle après Jean a embrassée Florentine sur ses yeux, Rose-Anna était en train de dire les choses important mais toutes qu’elle pense c’était « il m’a embrassée sur les joues. Sur les yeux » (88). Ça veut dire qu’elle ne veut pas entendre les autres choses mauvaises qui se passent dans sa famille à ce moment-là. Comme « Eugène vient de s’engager » (88), et « Le propriétaire nous avertis qu’il faudra déménager au mois de mai ». Elle était perdu dans une autre vie en fait avec Jean qui l’aime, mais ce n’était pas la réalité. Elle a vraiment vivre pour le moment avec la « Bonheur d’occasion ».
Il y a beaucoup plus des exemples de la dépression des autres personnages. J’espère qu’il ne sera pas plus dans la livre, mais je pense que cette livre sera plein de dépressions à cause de la guerre.

Que du bonheur!

Bonheur d'occasion, voilà un titre bien intriguant pour un livre. Vivement qu'on découvre pourquoi l'auteur a choisi ce titre.Pour parler du livre en tant que tel, ou du moins des chapitres que j'ai lu jusqu'ici, je peux dire que la pauvreté du quartier St Henry est quelque chose de trés frappante. L'histoire se déroule pendant la deuxième guerre mondiale, et on voit ça et là l'influence que cette guerre a sur les personnages du roman. On voit aussi les avis, parfois divergentes, que les gens ont sur la guerre. L'un des principaux personnages de ce roman est Florentine Lacasse, une jeune fille à la fin de l'adolescence. Elle est trés brave et prête à tout pour soutenir sa famille qui traverse des périodes difficiles, sur le plan financier notamment. Elle s'amourache de Jean Lévesque, un jeune homme arrogant est trop imbu de sa personne, qui ne la traite même pas bien. Mais Florentine voit surement en jean une opportunité de sortir de sa misère quotidienne.Comme je disais plus haut, Jean Lévesque est un personnage qui se croit supérieur à tout le monde. Il a soit de la pitié, soit de la haine pour les personnes qu'il rencontre. Il est trés intello, et on à l'impression qu'il ne se plaît pas dans le monde où il vit. Il va jusqu'à haïr la guerre et ceux qui font la guerre pour la simple raison qu'il croit que 'c'est les gars qui restent en arrière et qui font de l'argent avec la guerre' (pp66-67) qui font changent le monde, donc des gens comme lui. Il ressent une forte attirance pour Florentine, mais comme il ne peut pas s'expliquer cette attirance qu'il a pour cette fille 'bien trop maigre' à son goût (p23), il s'évertue à la rabaisser chaque fois qu'il en a l'occasion.Il y a aussi Azarius Lacasse, père de Florentine. Il est plutôt facile à vivre, et un peu trop insouciant. Il a 8 enfants, 1 en chemin, et pourtant il ne se casse pas trop la tête pour trouver du boulôt et nourrir sa progéniture.Rose-Anna est la mère de Florentine. On pourrait dire qu'elle ne fait pas grand chose dans la vie, à part faire des enfants. Mais à y voir de plus prés, on sent qu'elle est l'âme de la famille Lacasse. Elle est trés courageuse et trés motivée, et aussi trés reveuse par moment.En lisant ce livre, on a l'impression qu'aucun personnage n'est content de la vie qu'il méne, et que chacun est désespéremment à la recherche de lendemains meilleurs.

Bonheur

Bonheur d’occasion. Le livre. Je l’aime beaucoup, comme presque tous les autres ! C’est vraiment différent des romans français que j’ai lus. J’aime mieux les livres du vingtième siècle. Une des choses que j’aime le plus est l’attention au détail et les descriptions. Ce n’est pas seulement un dialogue d’une vie unique. Gabrielle Roy suit les vies de la famille entière et elle donne plus des informations sur tous les personnages, pas seulement les personnages principaux.
J’ai des mêmes sentiments qu’Erica ; j’ai honte à dire, mais je n’ai pas su beaucoup de la deuxième guerre mondiale au point de vue des Canadiens, et spécifiquement les Canadiens français. Bonheur d’occasion inclus plusieurs des opinions et des perspectifs sur la guerre, le chômage, et la vie quotidienne. Sam Latour est propriétaire de Deux Records, la boîte qu’il a acheté et voulu créer un restaurant d’haute cuisine, et Gabrielle Roy nous donne ses opinions et les opinions des ouvriers et d’Azarius Lacasse et Jean Lévasque dans une conversation chez lui. Nous recevons les points de vues des jeunes hommes différents sur la guerre – Emmanuel, Eugène, et Jean – et un peu de leurs vues à propos des responsabilités des hommes aux autres hommes (dans autres pays, etc.). Nous avons lu les opinions des deux femmes plus âgées, Emma Philibert et Rose-Anna Lacasse, quand ‘leurs’ garçons s’engagent. Je veux remarquer qu’il est intéressant que nous ne savons pas si Florentine pense beaucoup de la guerre (plus que ses remarques sur les uniformes des hommes qu’elle voit dans les chemins…).
Je pense qu’il est fascinant à lire des opinions canadiennes différentes de la guerre et les autres pays (le commentaire sur Tchecquoslovaquie, ou quelque chose comme ça ; les gens qui mange d’ail, etc.). Les choses qui révèle l’ignorance des gens des autres peuples et des autre pays ; ils doivent utiliser des stéréotypes mal-informés car ils ne savent plus. Il y a des aspects d’ethnocentrisme et d’ignorance, et des allusions et indications de la culture des pauvres québécois à Montréal en ce temps.
L’humanité de ce roman, qui décrit les vies quotidiennes des gens extrêmement pauvre, est ce qui m’intéresse. Les détails des personnages qui ne sont pas principaux et les histoires de leurs vies me frappent parce qu’il est nouveau pour moi. Les jeunes comme Pitou et Boisvert, ou la fortitude des femmes comme Rose-Anna (chapitre VII), les différences entre les générations illustrés par Emma Philibert et les quatre jeunes hommes (p. 58). La manque de l’éducation, la lutte à trouver les métiers, le chômage, la pauvreté, les maladies, les déménagements, et les autres choses que la famille Lacasse et les autres pauvres doivent souffrir donnent Bonheur d’occasion un sens de réalité et tristesse que j’aime. Aucun personnage n’est totalement ‘bon’, mais tous sont humains dans la meilleur sens du mot.

Bonheur d’occasion et Maria Chapdelaine

Jusqu’à présent, j’aime bien Bonheur d’occasion – en tout cas, je l’aime mieux que Maria Chapdelaine. C’est difficile de spécifier exactement pourquoi je l’aime tant, c’est peut-être un peu juste la style dans laquelle Gabrielle Roy écrit. Les deux romans sont semblables dans quelques façons : pour les deux, il s’agit d’une jeune femme et sa famille . . . et bien sûr les jeunes hommes dans sa vie. Les deux histoires sont un peu tristes parce que ces jeunes femmes ne peuvent pas avoir la vie qu’ils veulent. (En fait, je ne le sais pas encore manifestement du texte de Bonheur d’occasion, mais je devine que ça c’est qui va se passer à cause du titre du roman. Il ne présage pas un dénouement heureux, mais un dénouement acceptable / tolérable – comme celui de Maria Chapdelaine-Gagnon. J) Dans d’autres façons ces romans sont vraiment différents – c’est évident – le lieu et la style de vie par conséquence sont les différences les plus importantes.

J’aime mieux les personnages de ce roman aussi. C’est vrai qu’ils sont stupides et agaçants parfois, mais à mon avis ils sont plus réalistes que les personnages de Maria Chapdelaine, et donc ils m’intéressent plus et je veux savoir plus qu’est-ce qui va se passer à eux.

Le livre m’intéresse aussi parce que je n’ai jamais pensé au rôle du Canada pendant la Seconde Guerre mondiale, j’ai honte un peu de l’admettre. C’est honteux que les américains sachent tellement peu du Canada quand c’est si prêt de nous.

Après avoir lu Maria Chapdelaine de Louis Hémon, et maintenant que j’ai fini environs un moitié de Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy, ce qui est intéressant c’est que je trouve des similitudes entres les deux œuvres à deux niveaux. Le premier niveau, c’est la question du rôle des femmes à cette époque ; le deuxième niveau, c’est les inclinations pareilles des personnages Maria et Florentine. Les deux œuvres sont composés pendant le vingtième siècle—Bonheur d’occasion juste avant la Seconde Guerre Mondiale, et Maria Chapdelaine juste après la même guerre—alors peut-être c’est pourquoi on peut justifier une conception générale de la femme à cette époque en dépit des différences entre la situation géographique et culturelle de Maria et de Florentine.
Avec Maria on note la soumission de la femme aux besoins de la famille en général. J’imagine qu’il y a des femmes qui diraient que cette position de « la servitude » à la famille, à l’homme de la famille qui travaille pour nourrir la famille, que cette condition démontre un mode de vie « traditionnel » et pas féministe. Premièrement, je trouve que quelqu’un de cette opinion oublie que les femmes dans les familles et les conditions pareilles sont absolument intégrales et nécessaires pour le succès de la famille—en effet alors que la famille pourrait survivre. Avec mon expérience personnelle, les gens dans ma famille qui travaillent la terre (maintenant et pendant l’époque des deux œuvres), les femmes sont les équivalentes des hommes, même que ce n’est pas totalement évident. Vraiment ce sont les femmes qui s’occupent des enfants, du travail de la maison, de leurs hommes qui travaillent pour nourrir la famille, et finalement les femmes travaillent la terre aussi ; alors je me demande quel parti de cette existence ne mérite pas le même respect, le même honneur, et le même besoin (si pas plus) que la contribution des hommes. On peut voir la position intégrale des femmes avec la perte de Laura Chapdelaine ; avec sa morte, le lecteur est rendu compte—avec les membres de la famille Chapdelaine—qu’un membre nécessaire ont été prise de la famille. Donc, Maria a décidé de rester pour prendre le travail de sa mère pour permettre la survivance de sa famille.
Pourtant, il faut souvenir que Maria a choisi de rester au Canada, de rester dans la campagne pour s’occuper de sa famille et de travailler la terre. Encore fois, elle montrait le pouvoir dans une autre façon : le choix de son mari. Pendant les époques précédentes, les jeunes femmes ne possédaient pas toujours (en effet c’était très rare) ce luxe de choisir l’homme avec qui elles partageraient la vie. Peut-être on pourrait dire que Maria est tombée dans cette situation à cause du manque des jeunes belles filles dans sa région, mais en tout cas le lecteur peut noter qu’elle avait le choix entre trois hommes—trois hommes, et avec chaque homme elle pourraient créer une vie extrêmement différente. Et, sans considération pour l’opinion personnelle du lecteur à la question de si elle a choisi l’homme correcte, le fait reste qu’elle a choisi l’homme, elle a choisi sa vie.
De plus, dans la grande ville de Montréal, au début de la Seconde Guerre Mondiale, on peut voir cette situation avec Florentine dans Bonheur d’occasion. Le lecteur note que Florentine joue un rôle très intégral dans sa famille ; vraiment elle est la seule qui soutienne sa famille financièrement. Alors, même qu’elle travaille comme serveuse—un type de travail normalement tenu par des femmes, et donc considéré antiféministe—encore je me demande ce qui est antiféministe avec une femme qui soutienne—et toute seule—sa famille entière. En addition, elle possède le choix à la question des hommes. Comme Florentine révèle au lecteur à la soirée d’Emmanuel :
Eh bien, elle leur montrerait qu’elle savait plaire à Emmanuel, et pas seulement à Emmanuel si elle le voulait, à tous les jeunes gens si elle le voulait, elle leur montrerait qui c’était donc que Florentine ! Ce sentiment de défi, joint à la rapidité de la danse, gonflait son cœur et colorait ses joues. On aurait dit que deux petites lampes s’étaient allumées dans ses yeux—deux petites lampes dont la lueur vacillante mettait un point brûlant dans chacune de ses prunelles…elle était Florentine, elle dansait sa vie, elle le bravait sa vie, elle la dépensait sa vie, elle la brûlait sa vie, et d’autres vies aussi brûleraient avec la sienne. L’hommage d’Emmanuel, son trouble évident, c’était la preuve de tout cela…oui, c’était la preuve qu’elle avait un rare, un réel pouvoir, Florentine, sur les hommes. Cela effaçait tant d’humiliations qui avaient laissé leurs marques dans les replis du cœur. Cela était bon. C’était comme une promesse que Jean ne pourrait faire autrement, lui aussi, que de l’aimer (138).
Alors, avec ce passage on peut voir que Florentine commencent à prendre et à employer son pouvoir comme une femme—son pouvoir de choisir sa vie. Bien sûr, elle a été blessée dans la vie—comme tous autres humains—mais le pouvoir de choisir reste. Ce qui est intéressante, c’est que le pouvoir reste avec un besoin de créer la vie autour des conceptions de l’amour, même avec la possibilité pour les femmes de travailler ; après tout, Florentine gagne si d’argent pour soutenir sa famille entière. On peut se demander si c’est une question de l’époque, ou peut-être une question spécifique aux femmes qui continuent à ce jour de se sentir le besoin de créer une vie autour d'un homme. Pourtant, le fait qui reste, c’est que même avec ces sentiments et ces conditions potentiellement oppressives et antiféministes, la capacité de choix reste pour les femmes, et même pour les femmes si différentes en ce qui concerne leur environnement géographique et culturelle—Maria et Florentine. De plus, je trouve que la définition de la conception du féminisme doit être modifié parce que vraiment le courage, la capacité et le pouvoir de Maria et Florentine illuminent que les femmes sont importantes, essentielles, et cette position faut inspirer la fierté parmi les femmes en général au lieu de créer l’antagonisme contre un mode de vie plus « traditionnel » ; il faut se souvenir que le féminisme se montre dans quelques façons diverses.

Wednesday, September 17, 2008

J'ai décidée que Jean et Florentine ne sont pas intelligents du tout. Cela me dégoute qu'ils essaient de profiter l'un de l'autre. C'est toujours l'un qui est impoli à l'autre, ou vice-versa, et ils interprètent mal tout ce qui se passe entre eux. Cela me rend folle!

Enfin, on peut bien dire que Roy réussit à nous peindre un bel portrait de la pauvreté dans le roman. Je crois qu'elle fait paraître Jean et Florentine comme étant des personnages avec lesquels on ne peut pas s'identifier pour souligner combien la pauvreté nous change.

Ce thème se retrouve dans tout le livre, et tous les personnages (au moins jusqu'au point que je suis dans le livre) sont du classe populaire (comme Jean et Emmanuel), ou vivent dans la misère (comme Florentine et sa famille, Pitou, Mère Philibert, Alphonse et Boisvert). Cet image de Montréal nous fait penser que la cité es au point de s'écrouler sous le poids de la crise économique.

Gabrielle Roy avance aussi l'argument que la pauvreté vous fait perdre votre sens moral. Nous le voyons quand Alphonse parle de toutes “les tentations”qui existent dans la société (tentation surtout de voler), et ça se voit surtout dans les attitudes de Jean et de Florentine.
Florentine, si occupée à trouver un moyen de sortir de la misère, laisse sa moralité au lit et compte profiter de Jean pour s'en sortir. Elle dit qu'elle l'aime, mais ces mots sont perdus derrière l'affirmation qu'elle doit suivre Jean pour s'en sortir de la misère.Jean, homme arrogant et froid, vient de sortir de la misère, et on voit que sa vue du monde n'est composé que de dérision et de dégout, et la pensée que seul compte l'argent et le travail.

Ce qui nous amène au thème du travail. Je n'y ai jamais pensée avant, mais le travail est très important pour le psychisme. Pensez-y: si on n'avait pas de travail, qu'est-ce qu'on ferait dans la vie? Est-ce qu'on serait content à passer nos jours sans rien faire qui fùt utile ou rémunéré? C'est la question qu'avance Roy dans ce livre. Elle semble dire que c'est le travail qui fait un homme un vrai homme. Ainsi voit-on Emmanuel, qui part en guerre (il est gentil), Jean, l'ingénieur (il est bien aimé par les filles), et tous les autres personnages du café où travaille Florentine: ils sont relativement normaux. De ce point de vue, on pourrait voire le père de Florentine comme un moins-qu'homme (d'où Jean lui appelle “un bon gars”, et on dit qu'il ne vieillit pas).

En tout cas, je m'énerve toujours au sujet de Jean et Florentine, mais je suppose que je peux comprendre pourquoi ils se comportent ainsi.

Blog 2 : Bonheur d'occasion


Jusque-là j'adore Bonheur d'occasion de Roy. Son œuvre me paraît une œuvre qu’on appellerait en anglais : « proto-féministe » puisqu’il s’agit des thèmes/sujets féministes ; mais comme le mot « féministe » n’existait pas encore à cette époque, Roy était à l’avance. Ses discours sur la pauvreté, le consumérisme, la guerre, la sexualité, la religion, et la famille sont tous des éléments qui ont un effet sur la vie des personnages, et à cause de cela, ce sont des éléments très importants. Selon le féminisme, ce n’est seulement en partageant nos expériences vécues que nous pouvons comparer nos situations, apprendre des choses sur la condition des autres (et parfois nous-mêmes), et finalement arriver à changer des choses dans le monde.

En faisant quelques recherches sur l’Internet pour en savoir plus sur elle, j’ai trouvé le site : http://www.mcgill.ca/news/2004/winter/roy/english/ et c’est à partir de là que j’ai mis la photo de Gabrielle Roy et ses frères et sœurs (à gauche). Selon ce site, Roy était la fille cadette de huit enfants, et il y avait trois de ses frères et sœurs qui sont morts. De plus, le site mentionne que le père de Roy a été chômeur pendant un temps et recevait une pension de l’état. Comme vous pouvez voir, ses expériences vécues sont présentes dans le roman Bonheur d’occasion. Et c’est à partir de ce qu’elle a vécu que nous pouvons voir la condition des gens comme les Roy à travers la famille Lacasse.

La pauvreté des gens semble être un des thèmes principaux du roman ; et Roy nous décrit parfaitement à mon avis ce que c’est d’être pauvre : il y a les enfants qui restent à la maison à la place d’aller à l’école parce qu’ils n’ont pas les vêtements qu’il leur faut ou parce qu’ils sont malades (sûrement à cause des manques alimentaires) ; les enfants qui ont un « mauvais teint » et les dents qui pourrissent (94). Nous voyons la pauvreté aussi quand Rose-Anna cherche un nouveau logement pour la famille et elle évite certains quartiers à cause du prix, mais en même temps elle ne se résigne pas encore d’amener sa famille dans la rue Workman ; et on dirait même pour Rose-Anna de voir qu’il y a des gens qui sont encore dans une pire situation qu’eux, elle est soulagée : « Un peu de courage lui revenait. Sa visite à la rue Workman l’avait tout de même réconfortée. Elle y avait puisé la satisfaction de sentir qu’ils n’étaient pas encore réduits à l’extrême indigence » (101).

A cause de leur pauvreté, il y a certaines personnes de la famille qui se réfugient dans la religion. Nous en connaissons un peu d’Yvonne qui est très religieuse, mais de plus, nous voyons Rose-Anna s’adresser à Dieu « car ses besoins lui paraissaient trop urgents pour recourir à des intermédiaires » (102).

Cette pauvreté court à travers chaque chapitre, et malgré le fait que Roy décrit bien la famille pauvre, les enfants en guenille, les quartiers ouvriers, etc. je trouvais que ce serait bien de pouvoir voir le quartier Saint Henri à l’époque que Roy a écrit le roman. Si vous visitez le site « Centre d’études québécoises » à l’université de Leicester au Royaume Uni ; et il y a quatre ou cinq photos du quartier Saint Henri aux années 40: http://www.le.ac.uk/ml/quebec/st-henri40.html


CANADIAN WOMEN'S STUDIES ASSOCIATION

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CALL FOR PAPERS/DEMANDE DE COMMUNICATIONS
CANADIAN WOMEN'S STUDIES ASSOCIATION/L'ASSOCIATION CANADIENNE DES ETUDES SUR LES FEMMES (CWSA/ACEF)


DATE: May 24-26, 2009
LOCATION: Carleton University, Ottawa, Ontario
CONGRESS THEME: Capital Connections: nation, terroir, territoire


The CWSA/ACEF is now seeking proposals, in either French or English, for its annual conference, held in conjunction with the Congress of the CFHSS/FCSH. Submissions for papers and panels can be made by individuals or groups, and as joint sessions with other associations. The conference will be structured around two embedded themes in addition to an open call:


Theme 1: Roots, Territories, and Territorial Struggles in Women's Studies
This theme honours a tradition of self-reflexivity within Women's Studies and encourages presenters to reflect upon the nature of the discipline, its past, and its continuing challenges.

a) What are the territories that Women's Studies has claimed and occupied within academia? What struggles have been waged/continue/are evolving in order to create and secure these spaces? What is the role of Capital in these struggles, in the neo-liberal university? What have been the implications within the academy of Women Studies commitment to interdisciplinarity/transdisciplinarity with respect to capital, terroir (ground,roots), and territory? What are the territorial implications of naming ourselves feminist/women's/gender studies?

b) Under this theme, presenters are also encouraged to consider contested spaces within the discipline:

Diversity has been a central theme in feminist theoretical work for at least two decades, but how has this translated into the classroom? How are territories and boundaries of exclusion reproduced (or diminished) within this space?

Deconstruct/otherwise explore the binary between academic and activist feminisms. Issues such as those raised by bell hooks in Theory as Liberatory Practice could be considered: e.g., the appropriation of collective and/or non-academic thought by academics; intellectual class hierarchies; disconnections between lived realities and academic theory classes.

How is transnational feminism--with the new concepts space, nation, territory it presumes--being translated in WS classrooms? Do the uncritical ways transnational feminism is mobilized in WS merely replicate the imperialism it was ostensibly meant to critique?

In Canada the concept of nation is crucial and has important implications for the nature of Canadian Women's Studies. For example, Indigenous feminisms often discuss nation, nation-building, and (dis)connections between First Nations and non-Native women's issues. What are the potential connections and breaking points between WS and Native Studies?

How are national issues of language/nation mirrored within Canadian Women's Studies? How can CWSA/ACEF better fulfill its bilingual mandate, or should it try? Are there better structures to encourage and improve dialogue? & What connections/struggles/common ground/divisions can be productively explored between Women's Studies and other contested and inherently self-reflexive disciplines such as cultural studies, transgender and queer studies, race and ethnicity studies, disability studies?

We encourage presenters to think about this topic broadly and welcome submissions that address these debates at the institutional, administrative, intellectual, and pedagogical levels.


Theme 2: Capital, nation, terroir, territoire: through the lens of gender

This conference theme inviteterritoriality from the perspective of women and/or through a gendered lens. Again, this theme may be applied broadly to include many areas of scholarship:

Empire: The relationship of gender to new forms of empire; historical perspectives on the role of women in empire-building

Women, gender and discourses and practices of nationalism

War: Situating women and gender in nations currently at war (including the US and Canada); feminist pacifisms

Relations among "race," racialization, and nations and nationalism

Gender in/and the relationship between nation and global flows of capital

Indigenous feminisms and the practices of nation they articulate

Francophone and Anglophone feminisms in Canada: How do French language and the English language feminisms conceptualize/practice feminist issues and struggles differently?

What are the spaces that women have created within government and as independent activist organizations, and how are these being sustained or eroded?

Theme 3: Open Call. Papers which do not address the above themes specifically.

**Please indicate clearly which theme you are submitting to on the proposal form.**


We encourage presentations in a variety of formats, including papers, panels, workshops, roundtables, poster sessions, film and video screenings, performance art pieces, exhibits, and cultural events. If you are proposing a non-traditional presentation, please include a brief write up on any necessary audiovisual, technical, logistical, or room size and location considerations.

HOW TO SUBMIT:

The proposal form (as a Word document), can be found on the CWSA/ACEF
website: www.yorku.ca/cwsaacef.

All submissions must include the proposal form in addition to a maximum 250-word abstract for individual papers and panels. In addition to the 250 word abstract summarizing the panel theme, pre-arranged panel submissions must also include short (50-100 word) abstracts of the individual papers clearly indicating the contributions of each member. All proposals will be anonymously reviewed.

**You must be a current member of CWSA/ACEF to submit an abstract.**

To join, please visit www.yorku.ca/cwsaacef.

Send proposals, by email only, in Word/RTF to:
Shana Calixte, Assistant to Dr. Andrea Levan, Program Chair, at scalixte@laurentian.ca

Deadline: December 15, 2008. Late submissions and proposals over the stated word limit will not be considered.

Saturday, September 13, 2008

Jack Kerouac: Sur le chemin


On a récemment trouvé un deuxième roman en français de l'auteur Jack Kerouac. Celui-ci, qui s'appelle Sur le chemin: On the road, a été écrit en 1952 à Mexico. D'ailleurs, c'est écrit en joual!

Kerouac est né aux parents canadiens-français à Lowell, Massachusetts en 1922. Son vrai prénom est Jean-Louis et sa famille l'appelait Ti Jean. Il a appris à parler joual avant de parler anglais.

Selon Gabriel Anctil, "Sur le chemin est un court roman d'une cinquantaine de pages. Il a été rédigé à la main dans un cahier de notes bon marché. Il raconte l'histoire fantastique d'un groupe d'hommes qui se donnent rendez-vous dans le Chinatown, à New York." Kerouac a traduit le livre en anglais et il est devenu Old Bull in the Bowery.

Voici une citation du livre ... alors, testez votre connaissance du joual:

«"On t've trouvera un tivoyage icite, on voirra si on peu aidez le vieux bum avec son kid, ont l'air à jamais v'nu, c'est des parents, on bavassera un peu, on mangera tet'ben un ti-feed, et moé pi tué on s'enala a Times Square voire des shows. Les burlesc pis les vodville show pi les nouveaux portra pi ils disent qu'y a des portras français -- ça sera beau en voire un porta en francais. Ça faira braillez les yeux voire un tite scène avec les amants sur le lit, Marie-Louise m'a contez ca, ca a vue un a Boston - Bon ma ton ti drap alentours de tes genoux la pis d'or si té capable - m'ava drivez droite a New York pis je parle pu." Et le tigas dorma dans machine de l'éternité noire, que son père conducta à travers de la nuit.»


Monday, September 8, 2008

Le "vrai" sort de Louis Hémon

Était-il sourd, ou était-il saoul?

La vie des pioniers

Ce qui me frappe dans "Maria Chapdelaine", c'est la déscription du quotidien et de la vie en générale des pioniers. Ils vivent dans des quonditions si dures avec des moyens si limités. Pour nous qui vivons au 21ième siècle, ce n'est pas possible d'imaginer. Moi, je ne peux pas imaginer être un pionier moi-même. Toute la journée tout le monde travail: les femmes dans et autour la maison et les hommes dehors en faisant de la terre ou en labourant des champs. Le seul divertissement se passe quand la famille est ensemble et raconte des histoires ou joue des jeux. Mais ce sont seulement des petits moments de joie. Une visite est déjà un événement mémorable.

Généralement, la vie est dominée par le travail qui dépend des saison et du temps. Les pioniers sont à la merci du temps. Si une têmpete détruit la récolte, ils n'ont rien à manger pendant l'hiver. Si la neige bloque les rues, ils ne peuvent pas quitter la ferme. A cause des grandes distances toutes les fermes sont isolées. Ca veut dire qu'en cas d'un accident il n'y a pas d'aide. Pas de médecin, pas d'hôpital! Comme les hommes ne peuvent pas changer leur situation, ils se soumettent à Dieu. Ils sont très réligieux en esperant que Dieux les aidera. Ainsi, ils ont l'impression qu'ils peuvent influencer leur sort un peu.

Si on considère tous les aspects mentionnés, il faut vraiement apprécier comment les pioniers ont survécu au Québec. Aussi dans les conditions les plus mauvaises ils ont trouvé une solution et n'ont pas perdu de l'espérance.

Friday, September 5, 2008

Call for Papers
Biennial Conference
November 7-9, 2008
St. Louis, Missouri

Conference theme – Gateway to Canada: Scholarship Bridges and Boundaries
Since the First Nations settlement and the first European exploration, the upper Midwest has been central to the emergence and development of Canada and the United States. The limitless border of the Midwestern frontier offered challenges and experiences that are uniquely Canadian and American. The biennial MWACS conference continues this tradition of exploration and discovery through presentation of contemporary research in North American history, culture, art, communications, geography, politics, economy, and society.

Conference location – The 2008 MWACS conference will be held at the Hilton at the Ballpark in downtown St. Louis, November 7-9. The meeting will be jointly held with the International Studies Association-Midwest.

Conference papers are welcome on all topics related to Canada and Canadian Studies across all fields and disciplines. Research papers pertaining to the conference theme are particularly encouraged. Participant contact information, paper title and abstract of no more than 200 words should be sent by August 15 by email (preferred), mail, or fax to:

James Endersby and Carol Weis
University of Missouri
Department of Political Science
113 Professional Building
Columbia, MO 65211
Email: endersby@missouri.edu
Fax: 573-884-5131

MWACS has limited travel funds to support graduate students and new scholars to help offset conference lodging and travel. Contact the conference organizers or review the MWACS web site at www.mwacs.org

To subscribe to the MWACS listserv, please email LISTSERV@PO.MISSOURI.EDU.

The Midwest Association for Canadian Studies (MWACS) is an interdisciplinary regional organization of scholars and professionals. MWACS, like the Association for Canadian Studies in the United States, encourages creative and scholarly activity in Canadian studies, facilitates the exchange of ideas among Canadianists in the U.S., Canada, and other countries, enhances the teaching of Canada in the U.S., and promotes Canada as an area of academic inquiry.

Canadian Women's Studies

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Canadian Woman Studies

September 4, 2008

Canadian Woman Studies/les cahiers de la femme
Call for Papers cws/cf
Women and Canadian Multiculturalism
(Vol. 27, Nos. 2,3)

CWS/cf’s Fall/Winter 2008 is committed to an exploration of women and Canadian multiculturalism. Twenty years after the Canadian Multicultural Act was passed in 1988, this journal issue aims to provide a space to reflect critically on the issues related to Canadian multiculturalism for the last two decades in specifically feminist terms. Given the xenophobic, nationalist, and protectionist oppositions to multiculturalism currently proliferating in Canada and in Québec, what might it mean, in this context, to critique multiculturalism from an antiracist feminist perspective? While multiculturalism is often touted as reason to celebrate Canadian identity, our approach is premised on the understanding that multiculturalism is in fact a contentious concept. As a policy, multiculturalism is embedded within gendered-racialized discourses of national identity, that variously urge tolerance or assimilation in response to deep anxieties about the “loss” of national identity. The goal of this special issue is to open up dialogue in ways that move beyond these dominant discourses.

To this end, we aim to provide a space for potential contributions from across the country. We are particularly interested in contributions that make connections across time and space, synthesizing different historical moments in the construction of Canadian multiculturalism, and/or flash-points and crises in different parts of Canada.

We invite artists, poets, researchers, scholars and activists to contribute submissions in French or in English. We believe that this theme issue will serve as an important resource for community organizations and classrooms seeking to critically address the effects Canadian multiculturalism and to subvert the unequal relations of power to which it gives rise.

Possible topics include:

•muticulturalism and sexual diversity
•multiculturalism, colonial discourses and decolonization
•Indigenous peoples, self-determination, and official multiculturalism
•discourses surrounding immigration and their relationship to lived experiences and material realities (e.g., labour and employment, racism, state violence, etc.)
•immigration policy and patriarchalization of immigrant communities/families
•first generation, second generation, and 1.5-generation experiences of cultural and social “integration”
•State feminist responses to multiculturalism and to issues of race, religion, and cultural difference
•Québec versus federal policies (interculturalism versus multiculturalism)
•conversations around the “reasonable accommodation” consultation commission in Quebec
•constructions of national identity, “home,” and “threat”
•new policies and laws concerning immigration, e.g., Bill C-50
•cultural difference and the law, e.g., the debates surrounding Shari’a Law in Ontario
•official state-based discourses of multiculturalism versus everyday multiculturalism from below
•artistic and cultural interventions into multicultural discourses
•multiculturalism and education

Your ideas for additional topics are welcome. Invited are essays, research reports, true stories, poetry, drawings, and other art works that illuminate these issues.

DEADLINE: September 30th, 2008

Articles should be typed, double-spaced, and a maximum of 12 pages long (3000 words). A short (50-word) abstract of the article and a brief biographical note must accompany each submission. We give preference to previously unpublished material. If possible, please submit graphics or photographs to accompany your article. Please note CWS/cf reserves the right to edit manuscripts with respect to length and clarity, and in conformity with our house-style. To encourage use of the material published, CWS/cf has granted electronic rights to Gale Group, Micromedia Proquest and the H. W. Wilson. Any royalties received will be used by CWS/cf to assist the publication in disseminating its message.

Write or call as soon as possible indicating your intention to submit your work.
Canadian Woman Studies/les cahiers de la femme
212 Founders, York University, 4700 Keele St. Toronto, ON M3J 1P3
Telephone: (416) 736-5356 Fax: (416) 736-5765 E-mail: cwscf@yorku.ca

Thursday, September 4, 2008

L’héroïne de tragedie...

L’héroïne de cette histoire, Maria, est une belle fille. Elle est en bonne santé. Elle aide beaucoup sa famille. Elle est vraiment bonne belle fille. Je pense qu’elle a la famille magnifique. Sa mère, Laura, est bonne femme. Et aussi son père, Samuel, est bon homme. Il est très sympa avec ses enfants. Il joue avec eux, chante avec eux. Elle a ses sœurs et frères. Et aussi un chien. À mon avis, il est nécessaire d’avoir un chien dans la famille heureuse. Et aussi autour d’elle, il y a quelque hommes qui aiment Maria. Donc, je pense qu’elle normalement mene une vie heureuse. Mais elle est l’héroïne de tragédie. Dans l’histoire de tragédie, on voit toujours une bonne belle fille, et un ou plusieurs garçons qui aiment cette fille. Et dans l’histoire, un parti est mort. Et l’héroïne est malhereuse. Ca c’est une histoire très facile de tragédie. Et dans l’histoire de « Maria Chapdelaine », l’héroïne perd son homme, François Paradis, dans la forêt, à cause de la nature de Québec. À cause de ca, elle est dans le plus profond malheur. Sauf de sa mort, elle passe sa vie très bien. Mais je comprends. On peut être très malheureux si on a des problèmes de l’amour même si il n’y a pas d’autre problèmes, la famille, les cours, l’amitié, etc…On ne peut pas penser d’autre chose si on a difficultés d’amour. Je ne sais pas encore comment elle va surmonter la peine qui est en face d’elle, mais elle doit les passer, et vivre comme on doit faire.

Romantique...

Moi, je pense que le livre, Maria Chapdelaine, est trés intéressant--sauf les hommes qui trop fument, et sauf le froid, et aussi sauf les détails. Alors-pourqoui je pense que c'est un livre intéressant? C'est un roman romantique. Je sais que ce n'était pas le but de le livre, mais ecoutez mes raisons de le penser. Or, il y a une fille qui n'a aucun de penser contre les hommes qui veulent se marier. Donc, à mon avis, ca serait romantique, n'est-ce pas? Cette vie n'est pas pour moi. Je préfère de rencontrer plusieurs d'hommes, et puis je pourrais faire ma décision. Mais, au même temps, elle n'avait pas mais plus que trois hommes, et je crois qu'elle a choisi un mari éventuellement. Evidement, Francois est mort, donc puis ca fait juste les deux hommes. Elle a voulu l'amour--mais qu'est-ce que c'est l'amour?

Ok, Dans un sujet différente, j'ai trouvé un article ( Des tropiques à la taïga) décrivant la vie de les hommes qui travaillent dans les forêts du Canada. Alors, si vous lisez cet article, c'est clair que la vie de les citoyens de la région a changé beaucoup, mais aussi, il y a beaucoup de similarités.

Les forêts sont toujours dangereux: les hommes travaillent de l'aube jusqu'à le crépuscule, les animaux dangereux ont faim (et les hommes sont delicieux!), il fait froid, etc.

Mais, les hommes qui travaillent la-bas sont d'origine tellement différent que dans le temps de Maria Chapdelaine--la moitié sont Africaine. L'article explique que les Africains travaillent sept jour par semaine (contre les canadian qui prennent la week-end). Les femmes des les Africains habitent à Montreal--c'est trop loin pour les visiter.

Lisez l'article. Qu'est-ce que vous pensez? Sont-les Africain égal de les Canadians? Il y a des gens qui peuvent dire que c'est son choix. C'est vrai?

La famille Chapdelaine

Dés les premières lignes du livre, on a le sentiment que Maria Chapdelaine sera un livre religieux, ou que la religion aura son importance dans l'oeuvre. Le livre s’ouvre en effet sur une scene au dehors d’une église. Les gens dépeintes aux premières lignes du livre semble bien simples et plutôt gaies.
Trés tôt dans le livre, on est introduit à Maria Chapdelaine, personnage éponyme du livre. Maria est perçue par les villageois comme ‘une belle grosse fille, et vaillante avec ça’, grosse étant une belle qualité dans le Québec de cette période, où il fallait vraiment être physique pour pouvoir bien travailler car les températures étaient extrêmes dans cette partie du monde. Il faut aussi préciser que Maria est une jeune fille en âge de se marier. Donc elle reçoit pas mal d’attention.
Les Chapdelaines sont dans leur grande majorité des gens trés simples. Ils vivent au rythme des saisons, au milieu de la forêt, éloignés des maisons et des églises. Ce sont aussi des gens pieux. Ils aimeraient bien allés à l’église régulièrement, mais bien dès fois, les aléas du climat ne le leur permettent pas.
Laura ou la mère Chapdelaine est une bonne femme. Elle s’est mariée avec un bon prétendant et n’a pas hésité a le suivre loin dans les bois, même si la vie que lui offre son mari est loin de celle qu’elle s’imaginait, celle dont elle rêvait. Elle adore recevoir de la visite et papoter.
Samuel ou le père Chapdelaine est un bon patriarche. C’est un bon exemple pour ses six enfants qui voient en lui ‘toute la sagesse et toute la puissance du monde’. Il travaille dure pour subvenir à ses besoins et à celui de ses enfants, même si les enfants participent aussi aux travaux.
Maria quant à elle est une fille bien soumise, soumise à ses parents, soumise à sa religion, soumise aux caprices du temps, soumise aux caprices de son coeur. Comme beaucoup de jeunes filles de son âge, c’est la ‘saison des amours’ . Et elle ne fait pas exception. Elle tombe amoureuse d’un jeune homme réputé téméraire, quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux. Malheureusement cette relation reste platonique. Et la fin tragique de cet homme (François Paradis) ne fait qu’augmenter les tourments de Maria, elle qui n’a pas hésité a récité 1000 Ave Maria pour la protection de son bien-aimé. Cette épreuve ne va pas pour autant affaiblir la foi en Dieu de Maria, même si dans quelques passages, elle feint de se révolter.

La Masculinité au Bois de Nord

Qu’est-ce que c’est la masculinité au bois de Québec au début du 20ème siècle ? Certes, Hémon nous offres plusieurs exemples à travers ses caractérisations des hommes principaux du roman : François Paradis, badboy du bois ; Eutrope Gangon, simple fermier voisin ; Lorenzo Suprenant, exotique gars d’Amérique ; et surtout, Samuel, père de la famille Chapdelaine et le niveau de la masculinité d’après Maria. Chaque homme (à part de Eutrope et Samuel qui évoquent le même mode de masculinité) représente une forme distincte de la masculinité. Egalement, Maria perçoit ces disparités lesquels se révéler à elle comme les choix. C'est-à-dire qu’elle peut distinguer deux futurs dissemblables pour elle-même à travers deux formes de masculinité. Avec Lorenzo, par exemple, elle se trouvera aux Etats-Unis en vivant parmi les anglophones, les protestants, les usines, et les ouvriers (et les ouvrières !). D’autre part, avec Eutrope, elle se trouvera à la campagne connue et familière en propageant l’existence de ses parents. Alors, quoi de François ? Bien que Maria le perçoive comme un type de badboy aventureux, il aurait été moins sauvage et plus comme Samuel après leur mariage. Selon Anna Clark, par exemple, une historienne qui se spécialise en les rôles des deux sexes pendant le cours des 19ème et 20ème siècles, les jeunes hommes célibataires d’une société rurale se comportaient souvent comme François. C'est-à-dire qu’un jeune homme sans famille et, donc, sans les responsabilités correspondantes, semblerait beaucoup plus amusant qu’un fermier sédentaire. Donc, si François ne fut pas mort, il aurait été, comme il a promis à Maria, plus fiable et mûr (pg. 78). Alors, l’affaire se réduit à un choix entre la vie traditionnelle de son paternel, ou la vie moderne de Lorenzo Suprenant. En plus, cette question est bien compliquée par la différence de la masculinité entre son père et Lorenzo. Souveniez que Samuel représente presque uniquement l’exemple parfait d’un homme aux yeux de Maria. Par conséquent, pensez-vous que Maria approuvera Lorenzo comme un mari ? Un homme qui ne sera pas son propre chef, un homme qui peut-être comptera sur Maria pour un salaire supplémentaire ? Ou, Maria choisira-t-elle Eutrope, l’incarnation de son père, mais au même temps, tout qu’elle craint de la nature qui a prit son amour ? Ca va de soi que je veuille bien les réponses !

Mes idees....

Un américain est un homme ‘exotique’ ! C’est amusant, ça !

La mère a un nom! Elle s’appelle Laura Chapdelaine (p. 94 dans mon livre…). Je me suis amusée lorsque j’ai trouvé le nom. Et bien… Peut-être c’est évidence pour le rapport entre Maria Chapdelaine et La Petite maison à la prairie.

P 97 – la famille et l’amour pour le père

Note – Eutrope Gagnon a un casque de laine (chap-de-laine?)

Encore, la vraie discussion du livre. Ce qui me frappe dans le livre est l’attention aux détails. Les descriptions de la nature, de l’hiver, des tâches avilissantes et quotidiennes , des animaux, et des petites détails de la vie. Peut-être les détails exigent car Louis Hémon est français et ces choses lui intéressent. Hémon décrit l’absolue froideur de l’hiver, les couleurs de la lune sur la neige, les pistes, etc. Par exemple, p. 80 à la fin du chapitre VI, « Dans le calme de la nuit le mugissement des chutes se rapproche et grandit ; le vent du nord-ouest fait osciller un peu les cimes des épinettes et des sapins avec un grand mugissement… »etc.

Hémon décrit le temps et les saisons et aussi les petits détails de la vie quotidienne. Il raconte comment les hommes arrachent les souches ou les ménagers des femmes. L’histoire a une intrigue qui suit l’amour ( ?) de Maria Chapdelaine, mais l’écriture d’Hémon donne l’idée que l’intrigue est seulement une mode à communiquer la vie quotidienne, la culture, et l’environnement Québécois. Il parle de l’importance de l’église et les interactions des gens à Péribonka au début ; il décrit les animaux et l’histoire du nom du cheval Charles-Eugène ; il parle de la nature et sa beauté et sa froideur ; il parle de la vie du fermier au bord de la civilisation ; et il parle des traditions des familles Canadiennes (le noël, l’église, les ménagers, les chansons) et l’amour de cette famille pour eux-mêmes.

Est-ce qu’il y a quelqu’un autre qui a la même impression du roman ? Que Hémon était fasciné par la vie Québécoise et il a inventé une intrigue pour expliquer et décrire sa fascination...

Les sédentaires et les pionniers

Dans le roman Maria Chapdelaine il y a des personnages « sédentaires » et des personnages « pionniers.» Les pionniers aiment l’aventure et ne restent pas au même endroit pour longtemps. Les sédentaires ont envie d’une vie plus facile – de rester dans une ville dans une maison confortable prête des voisins et des magasins, etc. Les personnages « pionniers » principaux sont le père Chapdelaine et François Paradis, et le personnage le plus sédentaire est la mère Chapdelaine.

Pour moi, je ne pense pas que j’appartiens à une des deux groupes du livre exactement. À mon avis, la plupart des personnages – même les sédentaires – dans ce livre a une vie pleine d’une sorte d’aventure, mais ce n’est pas une sorte dont j’aurais envie. J’aime bien la nature et les aventures, mais je n’aimerais pas de passer toute de ma vie dans le bois ! Peut-être quelques semaines, mais après ça je voudrais retourner à la civilisation. Je préfère une sorte d’aventure différente de celui de ce livre . . . une dans laquelle je suis dans une grande ville, par exemple, ou il y a beaucoup de choses à faire. J’aime beaucoup de faire du camping et de la randonnée et d’autres choses au dehors, mais quand j’ai une aventure dans « une région sauvage, » je veux qu’elle aille se terminer éventuellement ! Alors je suppose que je suis plus « sédentaire » que « pionnière. »