Thursday, September 18, 2008

Bonheur d’occasion et Maria Chapdelaine

Jusqu’à présent, j’aime bien Bonheur d’occasion – en tout cas, je l’aime mieux que Maria Chapdelaine. C’est difficile de spécifier exactement pourquoi je l’aime tant, c’est peut-être un peu juste la style dans laquelle Gabrielle Roy écrit. Les deux romans sont semblables dans quelques façons : pour les deux, il s’agit d’une jeune femme et sa famille . . . et bien sûr les jeunes hommes dans sa vie. Les deux histoires sont un peu tristes parce que ces jeunes femmes ne peuvent pas avoir la vie qu’ils veulent. (En fait, je ne le sais pas encore manifestement du texte de Bonheur d’occasion, mais je devine que ça c’est qui va se passer à cause du titre du roman. Il ne présage pas un dénouement heureux, mais un dénouement acceptable / tolérable – comme celui de Maria Chapdelaine-Gagnon. J) Dans d’autres façons ces romans sont vraiment différents – c’est évident – le lieu et la style de vie par conséquence sont les différences les plus importantes.

J’aime mieux les personnages de ce roman aussi. C’est vrai qu’ils sont stupides et agaçants parfois, mais à mon avis ils sont plus réalistes que les personnages de Maria Chapdelaine, et donc ils m’intéressent plus et je veux savoir plus qu’est-ce qui va se passer à eux.

Le livre m’intéresse aussi parce que je n’ai jamais pensé au rôle du Canada pendant la Seconde Guerre mondiale, j’ai honte un peu de l’admettre. C’est honteux que les américains sachent tellement peu du Canada quand c’est si prêt de nous.

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