Saturday, November 22, 2008

L'art quebecois...

La culture et l’art de la Québec

A mon avis, il n’y a qu’une chose qui pourrait capturer l’identité du Québec—et c’est la culture québécoise. Quand je cherchais pour une idée pour le sujet de ma présentation, j’ai voulu créer une présentation sur la culture du Québec. Mais après dix minutes, je me suis rendu compte que le sujet était trop énorme ! C’est impossible de décrire la culture québécoise dans sept minutes. Donc, j’ai choisi seulement une chanteuse pour souligner l’effet de la musique dans leur culture. Mais, dans mon billet de blog je voulais parler de quelques autres aspects de la culture québécoise.

Il y a plusieurs musées au Québec, selon le site-web de la culture québécoise (http://www.gouv.qc.ca/portail/quebec/pgs/commun/portrait/culture/?lang=en) , « Since the early 1970's, Québec's museum network has grown in diversity and quantity. Among its close to 500 museums, 60 % appeared less than 20 years ago ». Le site-web donne une liste d’exemples, et aussi l’histoire de les musees au Quebec.

Aussi, dans le même site-web, on peut trouver l’information des théâtres au Québec. Les compagnies de théâtre comme « Les Deux Mondes », « Ex Machina », et « Le Carrousel » représentent un aspect de la culture québécoise qu’on ne peut trouver ailleurs.

Sur Youtube on peut trouver les vidéos comiques de la culture québécoise, et aussi les vidéos moins amusantes, mais intéressantes quand même. La première vidéo que je voulais souligner était vraiment amusante. C’est un peu bavard, avec quelque gros mots—mais ce n’est pas trop offensif. Cliquez La raison pour laquelle j’ai pensé que la vidéo était intéressante est qu’ à mon avis, les challenges que le musicien a eu dans la vidéo représentent les challenges d’avoir une langue différente que celle de la reste de son pays.

La deuxième vidéo n’est pas aussi drôle, mais c’est informative.
http://www.youtube.com/watch?v=O9o9AS56Yz4


Donc. J’espère que vous avez appris quelque chose de les arts français. Merci.

Friday, November 14, 2008

L'anglais? Ce n'est pas anglais?

J’ai voulu parler de l’évolution de la langue dans les romans que nous avons lus. Beaucoup de nous ont parlé de la signifiance de la langue et le conflit entre les anglophones et les francophones. J’oublie qui a mentionné l’augmentation des personnes qui sont bilingues, mais, à mon avis, cette chose est évidente dans la littérature québécoise.
Louis Hémon a écrit Maria Chapdelaine en 1911 et il y a presque rien en anglais en ce livre. Les romans qui suivent ont beaucoup plus de l’anglais. Bonheur d’occasion, l’œuvre de Gabrielle Roy, inclut seulement l’anglais du personnage Jenny et la langue n’est pas écrite souvent. Cette idée commence à changer avec les romans d’Anne Hébert et Roch Carrier. Anne Hébert écrit en anglais lorsqu’elle décrit le cours et le procès. Il y a des paragraphes entiers qui sont en anglais. Roch Carrier a des personnages anglophones, Molly et les sept soldats, qui parlent l’anglais. Molly et les sept ont l’anglais comme leur langue maternelle, mais les autres comme Bérubé ont appris la langue dans l’armée, etc. Cette nécessité des francophones a appris l’anglais, c’est importante, mais j’ai plus intérêt dans l’inclusion de l’anglais dans le livre. Il y a des phrases, des mots, des conversations qui sont presque tous en anglais dans La guerre, yes sir ! (1968) Il y a une assomption que tout le monde qui lit le roman peut comprendre ces mots. Il n’y a aucune traduction. L’anglais et le bilinguisme sont plus communs, particulièrement après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.
J’ai voulu écrire de cette chose parce que j’étais intéressé, particulièrement après les présentations. J’ai vu une augmentation de l’usage de l’anglais dans les conversations et des phrases anglophones. Et, il n’est pas toujours dans une conversation. Il y a des personnages et les canadiens français monolingues qui utilisent des mots et des phrases en anglais qui, souvent, ne savent pas que les mots qu’ils utilisent sont anglais (les histoires de Kyle, etc.). Je l’ai vu dans les romans. Les phrases, mots, et conversations en anglais sont de plus en plus communs dans les livres, des premiers livres aux livres plus récents.

Des villageois ou des enfants?

Comme dans tous les autres romans qu’on a lus, la religion est un thème très important dans La Guerre, yes sir ! Mais dans ce livre, on voit une image de la religion assez particulière. L’histoire suivit les habitants d’un petit village, où la vie est assez simple, et ils n’ont pas trop besoin des pensés très profond dans la vie quotidienne. Alors, lorsqu’on regarde leur religion, on voit des idées plutôt superficielles. Il faut, pourtant, faire la différence entre cette idée-ci et celle qu’on trouve dans Kamouraska. Là, aussi, la religion est superficielle, mais dans une autre sens. Les gens se comportent comme des personnages dans un spectacle ; c’est que l’image qui est important, et ils ne s’intéressent pas dans la vraie foi. Sur l’autre côté, ce n’est pas que les villageois dans La guerre, yes sir ! ne s’intéressent pas dans la foi, c’est qu’ils ne sont pas capables de le comprendre. Par exemple, Madame Joseph décide qu’elle n’est pas si triste que son mari s’est coupé la main, « car il était bien dit dans l’Evangile : « Arrache ta main ou bien jette-la au feu. » » Elle voit cette phrase, et elle l’accepte tout simplement, sans chercher une compréhension plus profonde. Plus important, en fait, c’est le fait qu’il ne lui arrive pas de penser qu’il faut chercher. On voit également des autres exemples, comme « il aurait semblé injuste, à ces villageois, qu’un de leurs enfants fût condamné aux flammes éternelles. » Ca évoque l’image d’un enfant qui crie « C’est pas juste ! » à tout qui ne va pas comme il veut. Pourtant, ce n’est pas un manque de foi, et ils ne font pas semblant. Bien que leurs prières ne sont pas parfaites, « ces gens ne doutaient pas que leur prière serait comprise. Ils priaient avec toute leur force d’hommes, toute leur force de femmes accoucheuses d’enfants. » Pour moi, je peux garder l’idée des enfants, qui crois ce qu’on leur dire, sans question, et sont content avec ça.

Thursday, November 13, 2008

Les Québécois et la Seconde Guerre Mondiale

Roch Carrier, à travers son roman La guerre, yes sir !, nous offre plusieurs questions importantes concernant Québec et la seconde guerre mondiale. D’abord, il illustre le rapport entre l’Angleterre et le Québec. Il y a beaucoup de tensions ici. Les hommes du roman doivent se demander pourquoi il faut aller à la guerre. Selon Madame Joseph, par exemple, « un homme qui n’a pas la courage d’aller à la guerre pour protéger son pays, c’est pas un homme (32). » Mais quel pays et leur propre pays ? Est-ce que c’est le Canada ? Le Québec ? L’Angleterre ? L’allégeance des villageois n’est pas tout à fait tacite. Quand les soldats anglais ont rendu Corriveau à sa famille, son cercueil est couvert avec un drapeau Britannique. C’est curieux que la mère de Corriveau n’a pas reconnu le drapeau de son souverain. En fait, elle l’appel un couverture et les soldats sont offensés. Cette scène dit beaucoup du patriotisme de cette époque. Aux Etats-Unis, par exemple, il y avait un grand sentiment d’une obligation patriotique. On est allé en Europe ou au Pacifique pour se battre pour le pays. Mais ici, il n’y a pas un sentiment analogue. Cette coupure est bien exprimée par l’ignorance de l’ennemi. Prends, par exemple, la dispute entre Arsène est son fils, Philibert. Philibert dit, «J’aimerais bien voir un allemand. Je regarderais comment c’est fait, puis je le tuerais (21). » C’est clair qu’il ne comprends pas la guerre ni son ennemi. Le point de vue de son père n’améliore pas la situation. Finalement, c’est intéressant pourquoi ces hommes ne veulent pas aller à la guerre. A mon avis, ils semblent un peu égoïstes. Ils ne veulent pas mourir. Ca, c’est leur crainte principale. Aux autres pays qui étaient engagé directement dans la guerre, un craint de perdre la liberté ou un crainte d’être vaincre par le fascisme, etc a remplacé cette crainte. Les Québécois, selon Carrier, ne sentent pas comme il faut se battre pour leur propre pays. En fait, il ne comprends pas la guerre, et c’était pas tout à fait correcte pour les juger comme les lâches parce que quelque uns ne veulent pas se battre.

Une Saison dans la Vie d'Emmanuel: une provocation pour une argumentation

J'ai choisi de parler sur Une saison dans la vie d'Emmanuel parceque, bien que ça m'a vraiment offensée, et je ne voulais pas le lire du tout à cause du mépris de l'auteur pour les règles de bienséance du lecteur, je me suis rendu compte que c'était cela que Marie Claire-Blais voulait faire.

Lisant La Guerre, Yes Sir!, je me suis rendu compte tout à coup que Roch Carrier parlait d'exactement la même chose que Marie Claire-Blais. Il a la sexualité, la violence jusqu'à l'absurde, bref, tout ce qui était offensant dans Une Saison dans la vie d'Emmanuel. Mais à part la scène de violence entre Arsène et Berubé, je ne m'en étais pas remarqué autant.

Ecrivant son livre dans la dernière année de la Révolution Tranquille en 1970, Marie Claire-Blais visait à choquer, offenser, pour bien éclaircir ses critiques. Le pléthore de descriptions sexuels ajoutés à l'ivresse enfantile, la misère de la famille et les “déviements morales” des personnages hyperbolisent les problèmes avec l'éducation, la religion et la pauvreté qui éxistaient à ce temps au Québec.

L'éducation était en délabrement, on devait prétendre être “prêtre” ou “nonne” pour pouvoir accèder au domaine de l'éducation, et par conséquent l'Église a été corrompue. De l'autre coté, les décrets de l'Église, trop strictes, empêchaient les habitants du Québec d'adopter de nouvelles moeurs, valeurs et méthodes pour se moderniser et améliorer leur vie. Marie Claire-Blais utilise le choquant de manière à ce que ses arguments de sont pas oubliés. On ne peut pas minimiser la pédophilie, l'ivresse, et la manque d'attention à la santé.

En conclusion, on peut donc voir que ce livre, aussi choquant que c'était, a bien accompli son but: de montrer les problèmes du Québec d'une manière dont ils ne peuvent pas être ignorés.

Qu'est-ce que Carrier veut dire dans son roman...??

J’ai presque fini à lire « La Guerre, yes sir ! » Mais je ne comprends pas tout à fait ce que Carrier veut vraiment dire dans son livre. J’ai recherché Roch Carrier, et j’ai trouvé qu’il est né en Québec, et il a étudié en Nouveau-Brunswick (Nouveau-Brunswick est un seul état du Canada qui reconnaît deux langues, le français et l’anglais, comme des langues officielles). Donc je pense que, c’est-à-dire, il est tellement le canadien français. Mais j’ai l’impression bizarre dans son livre car il a écrit quelques expressions qui diffament les canadiens français. Par exemple, dans la scène des funérailles de Corriveau, les soldats n’acceptent pas ce que Mère Corriveau offert, et ils regardent les villageois dans la chambre, et disent que les canadiens français sont vraiment sauvages. Et aussi il décrit les canadiens français bizarres. Il y a un homme qui coupe sa main soi-même, une femme qui a deux hommes chez elle au même temps, et aussi une femme qui toujours pense de faire l’amour. Moi, j’ai l’impression que Carrier a écrit plusieurs personnages des canadiens français très bizarres. Mais ce que j’ai trouvé de lui est qu’il est un auteur le plus connu dans le canada anglais. J’ai pensé que c’est parce que c’est intéressent qu’il a écrit les aspects bizarres de canadiens français même soi-même, il est né dans l’état du canada français, et aussi il n’a pas l’air d’avoir beaucoup de fierté de canadiens français bien que normalement les canadiens français ont beaucoup fierté de tous ce qu’ils ont ; leur culture, leur langue(comme Mary a dit aujourd’hui… J), etc. Donc, je n’ai pas complètement compris ce que Carrier veut montrer dans son livre. Mais je m’amuse bien de lire ce livre, et l’histoire est très facile de suivre. Mais je ne sais pas si c’est bien pour les étudiants de lire ce livre dans ce cours, mais c’est sûr qu’il y a des sujets qu’ils aiment lire quand même.

La vie dans le village

Ce qui m'intéresse dans La guerre, yes sir!, ce sont les changements et les constantes en comparaison avec Maria Chapdelaine. Comment a changé la vie dans les villages du Québec?
Il y a des aspects qui me souviennent beaucoup des descriptions dans Maria Chapdelaine. Par exemple, "La route qui reliait le village et la gare avait disparu dans la neige comme un ruisseau dans une inondation blanche et aveuglante" (p.32). Comme dans Maria Chapdelaine les routes sont bloquées par la neige et il est difficile de voyager pendant l'hiver. Un développement depuis ses temps, c'est que les petites villages sont assez proche d'une gare qu'on peut y aller en train. Le réseau de chemin de fer s'est développé. Ce qui est pareil entre les deux livres, c'est l'ensemble de la communauté villagoise. Tout le monde connaît les autres et les grandes événements comme la messe le dimanche ou l'enterrement rassemblent toute la communauté. On est ensemble et échange des nouvelles. Bien sûr, la situation et les actions sont plus bizarres dans La guerre, yes sir! et n'ont pas beaucoup de liens avec la religiosité profonde du temps des pionniers.
Une parallèle qui m'a frappée, c'est qu'au Québec des années 40 on se sent encore abandonné en face des événements de la vie. " "Nous ne pouvons rien faire." , avait dit Anthyme. Toute une vie leur avait appris qu'ils ne pouvaient rien faire." (p. 45). Cette résignation et impuissance en face de la mort et la présence des Anglais est comme la faiblesse des pionniers concernant la nature avec Dieu comme seul espoir. La citation souligne ce que rien a changé pendant plusieurs décades ("toute une vie"). Le progrès envers la modernité avec tous ses comforts prend beaucoup de temps dans les petits villages au Québec.

3 raisons pourquoi Louis Hemon est mon auteur québécois préféré


Chaque fois que je regard ce site, mes yeux sont menées vers le questionnaire et la liste des auteurs dans la colonne gauche. Et chaque fois je suis poussée malgré moi-même de voter pour Louis Hémon.

Je crois même que chacun des trois votes pour lui viennent de moi a un temps ou un autre. Ce n'est pas de mon faute si chaque fois le questionnaire semble avoir oublié que j'ai déjà voté! En plus il n'y a pas que moi qui a triché, car Brossard et Tremblay ont tous les deux un vote, et nous n'allons même pas finir par lire leurs livres. Ou est-ce que c'est pour cette même raison que quelqu'un les a choisi comme favoris? :)

En tout cas, j'ai beaucoup aimé Maria Chapdelaine donc Louis Hémon c'est mon auteur québécois préféré et maintenant je vais vous donner les 3 raisons pourquoi il devrait être aussi le votre.


1. Maria Chapdelaine est gratuite.

Ceci est la toute première raison pourquoi j'ai commencé par aimer Louis Hémon. Quand vous dépensez environ cinq cents dollars chaque semestre pour des livres, c'est rafraichissant de rencontrer un qui vous pourriez avoir gratuitement. Puisque Maria Chapdelaine à été publié il y a 95 ans, son copyright est terminé et tout le monde peut le partager gratuitement. Pour le lire sans payer il suffit d'aller sur le site de project Gutenburg.


2. Cest un bon introduction à la littérature québécois.

C'est surement la raison pourquoi nous avons commencé avec lui, car les thèmes qui sont introduits dans Maria Chapdelaine ont été répété dans la plupart des livres que nous avons vues depuis. C'est ici que Louis Hémon nous fais comprendre que la religion catholique, les grandes familles, la pauvreté et la froid font tous un parti important dans la vie des habitants de Québec.


3. Le langage est simple et puissant.

«Les mille Ave sont dits, songea Maria, mais je n'ai pas encore demandé de faveur... pas avec des mots.» (Maria Chapdelaine chp. 9)
Louis Hémon fais dans son livre un économisme des mots, utilisant des termes simples au lieu de nous expliquer tous les détails. Les émotions des personnages se lisent parfois qu'entre les lignes du livre, ce qui rend leur découvert et compréhension plus affectant. Un part de ceci vient du simplicité des personnages. Maria exprime peu ses pensés à travers le livre. Mais je suis de l'opinion que c'est un signe de la matrise de l'ecriture de Louis Hémon, de pouvoir communiquer plus de choses avec moins de mots.


Donc maintenant vous aussi savez pouquoi Louis Hémon est le meilleur, et j'espere que vous voteriez pour lui dans cette truc a gauche-là! Va! Un vote pour M. Hémon c'est un vote pour la bonne ecriture!

le grotesque ne tue pas!!!

Après avoir lu 3/4 de La Guerre, yes sir!, je n'arrive toujours pas à bien cerner ce que Carrier veut montrer dans son livre. D'accord la plupart des personnages sont grotesques, plutôt passifs, et soumis. C'est à croire qu'ils prennent la vie comme elle vient. La pratique de leur religion laisse à désirer. Ils déforment les paroles des prières et ne s'en rendent même pas compte. Ils mélangent religion et plaisir de la chaire. Je dis ça car lors de la veillée pour Corriveau, au lieu de prier pour l'âme du défunt, ils se saoulent, ils rient aux éclats et parlent de sujets sexuels. C'est comme si ils 'acceptaient' la religion sans vraiment savoir ce que c'est, sans vraiment questionner leur foi. Et aussi, Esmalda est le personnage le plus religieux de ce roman. Pourtant c'est sa religiosité qui va l'écarter de sa famille. Quand elle vient prier pour le repos de son frère, elle dit: 'je ne peux pas entrer dans la maison paternelle' (p79). Donc parce qu’elle a embrassé le catholicisme, elle a une autre famille (sa mère l'appelle aussi la 'petite sœur de Jésus' (p80), et pour ne pas désobéir à sa famille spirituelle, elle doit renier sa famille biologique.
Une autre chose qui m'a marqué en lisant ce livre, c'est le manque de respect que les gens ont pour le défunt. C'est comme si la mort de Corriveau était à fêter. Il y a une grande fête et pleins de nourritures, de l'alcool et personne ne se prive, personne à part les soldats anglais. J'ai aussi pensé que les soldats anglais agissaient de la sorte parcequ'ils considéraient qu'ils étaient en mission, et aussi ils montaient la garde devant le cercueil de Corriveau parceque le cercueil était recouvert avec leur drapeau, donc pour moi, c'était leur façon à eux de témoigner leur respect pour leur nation.
Il y a aussi du sexisme dans ce roman. Dans la lettre que Corriveau écrit à ses parents avant de mourir, il dit: 'quant à mes sœurs, elles doivent continuer à laver de la vaisselle et changer des couches'. Ils y a aussi pleins d'autres passages où la femme est réduite à un simple objet sexuel. L’ambigüité c’est que Carrier parle des femmes comme de fortes têtes, capables d'imposer leur bon-vouloir à leurs conjoints. Quand Anthyme rechigne à ouvrir la fenêtre à Esmalda, c'est la mère Corriveau qui lui ordonne de le faire. Il y a la polyandre Amélie, qui à l'air de se jouer de ses deux maris, et les traite comme des objets sexuels aussi. Il y a aussi des exemples dans le texte où les femmes traitent les hommes comme de gros enfants et prouvent qu’elles dominent.

Le langage religieux dans La guerre, yes sir!

Les rapports entre les villageois et l’Église est un thème très important dans le livre, à mon avis. Les villageois sont Catholiques, mais j’ai l’impression qu’ils ne questionnent pas pourquoi ils tiennent leurs croyances. Ils font leur prières, ils vont à l’église, le curé est une personne très influente dans le village, etc. Essentiellement, les villageois font les choses religieuses machinalement, mais je pense qu’il y a peut-être du ressentiment pour l’Église et les gens veulent, de temps en temps, échapper des constrictions qui sont imposées sur eux par l’Église.

Une façon dans laquelle ils réussissent en le faisant est avec leur langage. Ils disent les mots religieux comme s’ils sont des blasphèmes. Il y a beaucoup des exemples de cela dans le livre. La raison pour laquelle j’ai remarqué tous les mots religieux comme des obscénités est le mot, « hostie, » qui est utilisé beaucoup des fois, mais que je n’ai connu pas et j’ai eu besoin de le rechercher sur « Wordreference. » Par exemple : Henri dit, « Des Allemands ! Je n’ai jamais vu un hostie d’un Allemand ! » Les mots Christ, calice, ciboire, crucifix, Vierge, Pape (ou « pipe » si vous voulez), et baptême sont des autres exemples que j’ai trouvé, mais il y en a probablement plus. Le personnage qui utilise les mots religieux dans ce façon le plus est Bérubé, quand il hurle (etc.) à Arsène. Par exemple, il dit « Calice de ciboire d’hostie ! Christ en bicyclette sur son Calvaire ! Tu trouves qu’on s’amuse à la guerre ? » On a des mots semblables en anglais (mais je m’abstiendrai d’utiliser des jurons dans mes devoirs).

Wednesday, November 12, 2008

Roch Carrier et l'anglais sans peine

En lisant La guerre, yes sir!, j’étais immédiatement frappée par ce que je vois comme les éléments grotesques et absurdes du roman. Comme on a déjà discuté mardi, les rôles de genres sont bien confondus comme vu avec Amélie et ses « maris », Joseph qui n’est plus un homme après s’être coupé la main, et la question de masculinité en général. Corriveau est-il plus masculin que les autres pour ses actes, ce qu’il a fait pour un pays étranger (l’Angleterre) ou est-il simplement un garçon qui n’avait pas de choix ? En plus, j’adore comment Carrier fait Courriveau le centre du texte, malgré le fait qu’il est déjà mort. Ce texte me fait penser vraiment à As I Lay Dying de William Faulkner. Dans ce livre, comme celui de Faulkner, on explore tout un village par rapport à un personnage « absent », si vous voulez. Cela m’intéresse comme on peut voir les effets de sa mort sur tout le monde, même Molly, la putain qui est triste parce que Corriveau (une personne qu’elle n’a jamais recontré) « ne verrait plus jamais une femme, il ne ferait plus l’amour » (Carrier, 1968, p. 65). En plus, nous voyons l’attitude de Joseph, Henri, Arthur et les autres envers la guerre par rapport à leurs réactions à la mort de Courriveau. C’est intéressant parce que, comme dit le narrateur du texte, il y a des personnes qui s’en fichaient de Corriveau quand il était vivant, mais le fait qu’il est mort à cause des étrangers vraiment les dérange (« prononçant ces prières, ils commençaient de regrette l’absence de Corriveau, il regrettaient de ne pas l’avoir aimé quand il était parmi eux ») (Roch, 1968, p. 80). Donc, c’est par rapport à Corriveau (ou bien sa mort) que le caractère (les besoins, les désirs, les mentalités) de tous est révélé. Il est comme un mystère, Corriveau, comme le lecteur est forcé de le rencontrer à travers les yeux et les mémoires des autres. Mais enfin, pour revenir à mes moutons, j’adore la qualité absurde du texte, particulièrement à cause du fait que Carrier s’est considéré le vrai historien du Québec. Il nous donne des représentations du sexe qui sont si absurde et même brusque que je me sens de temps en temps comme si j’avais trouvé le journal intime d’un garçon de 14 ans (les mots « sein » « tétons » et « fesses » se trouvent je ne sais pas combien de fois dans le texte !) En plus, les détails avec le drapeau comme couvert et puis comme nappe, les bagarres entre Arsène et les autres pendant le « wake » de son fils, Molly qui arrive presque toute nue, Esmelde la sœur de Corriveau qui frappe à la porte mais ne peut pas entre dans la maison… toutes les détails qui font partie de l’histoire du « wake » de Corriveau me fait penser à la Cantatrice chauve et encore de As I Lay Dying. Est-ce que la vie vraiment comme ça ? Une putain nue dans la cuisine, mangeant d’une assiette qui reste sur le cercueil d’un étranger, entourée par les soldats anglais ? Comme mon amie Gabrielle aime dire, O mon Dieu que c’est fou ! Alors, quoique je puisse comprendre comment cette œuvre démontre comment les Québécois étaient en contradiction avec l’un l’autre en ce qui concerne la guerre, mon Dieu que Carrier a créé un portrait bizarre d’eux !

Dilemme personnel avec La Guerre, Yes Sir !

En lisant La Guerre, Yes Sir ! j’ai été frappé par une réalisation étrange : j’arrive à considérer Bonheur d’occasion un texte féministe, plein de commentaires sociales avec lesquelles je suis tout à fait d’accord ; mais j’ai un blocage avec ce nouveau texte. A cause de cela, j’ai l’impression d’être renfermée sur mes propres idées de ce qui constitue la bonne littérature.
C’est évident que Carrier nous dépeint la guerre d’une manière grotesque justement pour nous montrer les mauvais effets de la guerre sur les familles, les hommes, et la société en générale.
Bérubé est représentatif des mauvais effets de la guerre sur les individus. Dans la scène où il agresse Arsène, j’ai vraiment été dégoûté par l’extrême violence qu’il lui fait subir ; de plus, quand il force Molly à y participer contre son gré, c’était pour moi, la goutte d’eau qui a fait déborder la vase.
Ensuite, nous voyons comment la guerre détruit les familles : d’abord avec Amélie et ses deux époux (« il faut des hommes à la maison et des hommes à la guerre »). Malgré le fait que Carrier nous montre cela d’une façon plutôt ironique, il y a néanmoins cette idée d’une famille disloquée. Cette idée se répand dans la famille Corriveau qui vient de perdre leur fils à la guerre. Et aussi, tout les « villageois » sont sujets à ces conséquences, et Carrier décrit les effets de la guerre d’une manière qui renforce mes propres idées du pacifisme.
Par contre, je me sens hypocrite car ces commentaires avaient un effet plus positif sur moi en lisant Bonheur d’occasion quant au roman de Carrier, je me lasse et suis dégoûtée par la représentation de la femme ainsi que la violence exagérée. Peut-être que j’ai loupé des choses saillantes qui peuvent réfuter la présence féministe dans le roman de Roy ; mais pour l’instant, je manque un peu de respect pour La Guerre, Yes Sir ! le trouvant en partie une commentaire sur la guerre mais autrement un fantasme mâle vis à vis la représentation du corps féminin et le sexe.
D’abord avec Mme Joseph : « Comment réussirait-elle à passer au travers de cette horde…ils la rouleraient dans la neige et s’amuseraient à voir ses cuisses et à regarder sa culotte. Les cuisses et la culotte de Madame Joseph étaient des lieux de haut intérêt pour les gamins du village » (Carrier 32).
Et ensuite avec Molly, d’abord parce qu’elle est une prostituée, et à cause de cela, Bérubé la traite comme un objet : « Bérubé essayait de ne penser à rien pour ne pas penser aux cuisses de Molly, à ses seins plus gros qu’une belle pomme, à ses fesses sous la robe blanche » (Carrier 41).
En même temps, je sais que je me contredis, car dans les deux textes, c’est plutôt les femmes qui ont le pouvoir (Rose-Anna dans Bonheur d’occasion et Amélie et Mme Corriveau dans La Guerre, Yes Sir !). Je pense que tout simplement je me suis persuadée tout à l’heure que je n’aimais pas du tout ce texte, quand en fait il faut tout saisir avant de le juger. Cependant, je trouve que cette idée de comparaisons des deux textes pourrait être un bon sujet de discussion à cause de la manière dont des sujets pareils sont présentés différemment.
Même si je n’ai que commencé La Guerre, Yes Sir! écrit par Roch Carrier, je trouve le roman immensément intéressant. À ce point, je voudrais souligner deux aspects extrêmement importants qui se présentent juste à ce parti du roman : l’échange qui résulte de la guerre—principalement un échange culturel—et l’idéologie de la guerre. Je trouve la juxtaposition entre les deux entités tenus et apportés dans la neige au petit village sur une montagne au Canada tellement intéressant : la juxtaposition entre la mort—le corps de Corriveau, le premier mort québécois pendant la Seconde Guerre Mondiale—et la vie—la présence de Molly, une Anglaise qui voyage à la terre nouvelle du Canada avec son mari Bérubé. Ce qui est intéressant, c’est les deux aspects associés avec ce seul événement d'un voyage dans la neige, avec cette interaction avec des éléments étrangers. Du côté de « la vie, » pendant Bérubé tenu sa femme sur son dos (alors qu’elle ne deviendrait mouillée à cause de la neige haute), avec « des cuisses chaudes de Molly qu’elle serrait contre ses joues, » il commence à désirer le corps de Molly, « de bondir sur elle » (36-37). Quand ce désir augmente au niveau et au pouvoir en dehors de son contrôle, « il fit tomber Molly, sauta sur elle, attrapa sa bouche entre ses lèvres, il l’aurait mordue, il palpait violemment ses seins » (38). La réponse de Molly à cet événement suivait : « Oh ! se plaignait Molly qui se débattait. Elle réussit, après une lutte tenace, à libérer un bras, et donna une gifle : ‘De véritables animaux, ces French Canadians indeed’ » (38). Ce que je trouve intéressant, elle ne dit que cet homme, ou les hommes en général de la guerre, est un animaux (on peut présumer à cause de son manque du confort d’une femme ?) mais que c’est les Canadiens français qui sont les animaux. Ce sentiment est renforcé avec l’arrivé du corps de Corriveau, qui vient couvert par le drapeau de l’Angleterre. Bien sûr il y a des difficultés entre les soldats anglais qui apportent le cercueil (qui parlent en anglais) et la famille Corriveau (qui parlent en français), mais il y a une plus grosse différence qui existe entre les deux côtés culturels, exprimée par le Sergent, qui comprend ce qui se passe entre les deux groupes, et dans son humeur avec le jeu, il ne fait rien pour faciliter la situation et les difficultés en communiquant. En fait, « Le Sergent avait pitié de ces French Canadians ignorants qui ne connaissaient même pas le drapeau de leur pays » (44).
Le deuxième point que je voudrais discuter, c’est la nature idéologique de la guerre, qui est démontré extrêmement bien dans ce roman, spécifiquement avec le passage suivant :

—Atten…tion !!! tonna la voix gutturale du Sergent.
Bérubé se mit au garde-à-vous. Ses deux talons s’étaient collés l’un contre l’autre en claquant ; Bérubé n’était plus qu’une pelote de muscles obéissants. Le Sergent qui avait aboyé marcha vers Bérubé, lui enfonçant un regard d’acier dans les yeux. Bérubé attendait les coups. Le Sergent, à deux pas de Bérubé, lui envoyait sa respiration dans le visage. Bérubé avait l’impression que ses yeux fondaient et dégoulinaient sur ses joues. En réalité, il pleurait. Il pleurait d’impuissance. Bérubé était incapable d’attaquer le Sergent, lui déboîter la mâchoire, lui noircir les yeux, le faire saigner.
Après un long affrontement silencieux, le Sergent dit :
—Dismiss.
Bérubé tourna les talons et Molly le suivit en s’accrochant à son bras (50).

En effet ce passage me fait penser au théorie de l’anthropologue et chef de la division des études des races à UNESCO pendant les années 1960s, Alfred Metraux qui note que si la guerre commence dans les esprits des hommes, puis on doit finir la guerre dans les esprits des hommes ; tout simplement, Metraux conteste que la guerre est une entité idéologique au lieu d’un réaction instinctif (par exemple, inspiré par le besoin de garder ou agrandir le territoire, comme les animaux sauvages). Bien sûr, le lecteur peut noter un aspect de ce thème avec le conduit de Bérubé. En fait, personne ne le force d’obéir les commandes du Sergent, parce qu’il n’est pas à la guerre—personne n’est pas présente pour le forcer à faire ce que le Sergent exige. Et de plus, Bérubé avoue qu’il voudrait faire le contre—au lieu d’obéir le Sergent, il voudrait le frapper. Donc, qu’est-ce que force l’obéissance de Bérubé ? Tout simplement, c’est son éducation militaire, qui est enraciné dans l’esprit, qui est enraciné dans une image spécifique créé pour mobilisé les régiments des hommes pour combattre. Vraiment, c’est son esprit qui exige l’obéissance et pas la présence physique des soldats, d’un régiment, d’être à la guerre. Cette idéologie devient pénétrante car vraiment on peut le noter dans les autres aspects de la vie québécoise, notablement dans la religion. Avec le dialogue de Philibert et son père Arsène, le lecteur note qu’une conversation qui commence au sujet de la religion est contorsionnée par la violence et la brutalité et puis transformée complètement dedans le sujet de la guerre. Donc pour conclure, on peut voir ces deux éléments dans le roman La Guerre Yes Sir ! de Roch Carrier : l’idéologie de la guerre, et la guerre qui permet les échanges culturels—les échanges entres les vivants, qui est initialement représenté avec des difficultés de communication et des perspectifs différents en ce qui concerne les coutumes (les stéréotypes), et de plus les échanges des morts parce que bien sûr chaque côté dans une guerre prête leurs hommes jusqu’à la mort, quand ces hommes sont renvoyés à leurs pays respectifs.

La Nécessité de Nourriture

Marie-Claire Blais crée une vie dure mais aussi très réaliste des personnages en Une saison dans la vie d’Emmanuel. La nourriture est très importante dans ce roman et il crée des problèmes pour les personnages. La besoin pour nourriture fait des adolescents volé la nourriture. Ils « volaient les poules de voisins, au lieu d’aller à l’école » (116). C’est un grand problème pour les adolescents parce qu’ils deviennent voleurs. La nourriture peut changer une personne. Les personnes volent de leurs amis par exemple, « sa main glissant d’une assiette à l’autre, pour voler la nourriture de ses voisins » (60). Ce problème est mauvais pour une personne parce qu’il peut menace l’avenir de quelqu’un.
Nourriture est une nécessité pour survivre et le vouloir est très dur et difficile à vaincre. C’est difficile vivre « trois jours sans pain et sans eau » (86). Pour Jean le Maigre avant son mort pour lui, « le plus triste, c’est d’avoir perdu l’appétit » (94). Ça montre que la nourriture est très importante pour lui et essential pour son vie. Jean Le Maigre pense que « c’est dommage que j’aie perdu l’appétit » (96), c’est très important parce que le lecteur peuvent voir exactement l’importance de la nourriture pour Jean Le Maigre et aussi pour les autres personnages dans Une Saison dans la vie d’Emmanuel.
La faim est une idée très important dans le roman parce que c’est un problème de la vie d’être sans nourriture. Les caractères ont la faim presque toujours, mais quelquefois ils oublient quand c’est là encore. Par exemple Jean Le Maigre oublie son faim, mais ce « pénétré encore du souvenir de la faim » (31). Les personnes d’Une Saison dans la vie d’Emmanuel ont faim presque toujours et les caractères « protégeant leur assiette comme un trésor » (26). Cette idée est très dommage pour les enfants et adolescents et ce montre la nécessité de la nourriture parce qu’ils connaissent que c’est nécessaire à protéger leur nourriture quand ils sont si jeune.

Tuesday, November 11, 2008

Maurice Richard, The Hockey Sweater



Le plus célèbre des contes canadiens, écrit par Roch Carrier.