Friday, November 14, 2008

Des villageois ou des enfants?

Comme dans tous les autres romans qu’on a lus, la religion est un thème très important dans La Guerre, yes sir ! Mais dans ce livre, on voit une image de la religion assez particulière. L’histoire suivit les habitants d’un petit village, où la vie est assez simple, et ils n’ont pas trop besoin des pensés très profond dans la vie quotidienne. Alors, lorsqu’on regarde leur religion, on voit des idées plutôt superficielles. Il faut, pourtant, faire la différence entre cette idée-ci et celle qu’on trouve dans Kamouraska. Là, aussi, la religion est superficielle, mais dans une autre sens. Les gens se comportent comme des personnages dans un spectacle ; c’est que l’image qui est important, et ils ne s’intéressent pas dans la vraie foi. Sur l’autre côté, ce n’est pas que les villageois dans La guerre, yes sir ! ne s’intéressent pas dans la foi, c’est qu’ils ne sont pas capables de le comprendre. Par exemple, Madame Joseph décide qu’elle n’est pas si triste que son mari s’est coupé la main, « car il était bien dit dans l’Evangile : « Arrache ta main ou bien jette-la au feu. » » Elle voit cette phrase, et elle l’accepte tout simplement, sans chercher une compréhension plus profonde. Plus important, en fait, c’est le fait qu’il ne lui arrive pas de penser qu’il faut chercher. On voit également des autres exemples, comme « il aurait semblé injuste, à ces villageois, qu’un de leurs enfants fût condamné aux flammes éternelles. » Ca évoque l’image d’un enfant qui crie « C’est pas juste ! » à tout qui ne va pas comme il veut. Pourtant, ce n’est pas un manque de foi, et ils ne font pas semblant. Bien que leurs prières ne sont pas parfaites, « ces gens ne doutaient pas que leur prière serait comprise. Ils priaient avec toute leur force d’hommes, toute leur force de femmes accoucheuses d’enfants. » Pour moi, je peux garder l’idée des enfants, qui crois ce qu’on leur dire, sans question, et sont content avec ça.

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