Wednesday, November 12, 2008

Même si je n’ai que commencé La Guerre, Yes Sir! écrit par Roch Carrier, je trouve le roman immensément intéressant. À ce point, je voudrais souligner deux aspects extrêmement importants qui se présentent juste à ce parti du roman : l’échange qui résulte de la guerre—principalement un échange culturel—et l’idéologie de la guerre. Je trouve la juxtaposition entre les deux entités tenus et apportés dans la neige au petit village sur une montagne au Canada tellement intéressant : la juxtaposition entre la mort—le corps de Corriveau, le premier mort québécois pendant la Seconde Guerre Mondiale—et la vie—la présence de Molly, une Anglaise qui voyage à la terre nouvelle du Canada avec son mari Bérubé. Ce qui est intéressant, c’est les deux aspects associés avec ce seul événement d'un voyage dans la neige, avec cette interaction avec des éléments étrangers. Du côté de « la vie, » pendant Bérubé tenu sa femme sur son dos (alors qu’elle ne deviendrait mouillée à cause de la neige haute), avec « des cuisses chaudes de Molly qu’elle serrait contre ses joues, » il commence à désirer le corps de Molly, « de bondir sur elle » (36-37). Quand ce désir augmente au niveau et au pouvoir en dehors de son contrôle, « il fit tomber Molly, sauta sur elle, attrapa sa bouche entre ses lèvres, il l’aurait mordue, il palpait violemment ses seins » (38). La réponse de Molly à cet événement suivait : « Oh ! se plaignait Molly qui se débattait. Elle réussit, après une lutte tenace, à libérer un bras, et donna une gifle : ‘De véritables animaux, ces French Canadians indeed’ » (38). Ce que je trouve intéressant, elle ne dit que cet homme, ou les hommes en général de la guerre, est un animaux (on peut présumer à cause de son manque du confort d’une femme ?) mais que c’est les Canadiens français qui sont les animaux. Ce sentiment est renforcé avec l’arrivé du corps de Corriveau, qui vient couvert par le drapeau de l’Angleterre. Bien sûr il y a des difficultés entre les soldats anglais qui apportent le cercueil (qui parlent en anglais) et la famille Corriveau (qui parlent en français), mais il y a une plus grosse différence qui existe entre les deux côtés culturels, exprimée par le Sergent, qui comprend ce qui se passe entre les deux groupes, et dans son humeur avec le jeu, il ne fait rien pour faciliter la situation et les difficultés en communiquant. En fait, « Le Sergent avait pitié de ces French Canadians ignorants qui ne connaissaient même pas le drapeau de leur pays » (44).
Le deuxième point que je voudrais discuter, c’est la nature idéologique de la guerre, qui est démontré extrêmement bien dans ce roman, spécifiquement avec le passage suivant :

—Atten…tion !!! tonna la voix gutturale du Sergent.
Bérubé se mit au garde-à-vous. Ses deux talons s’étaient collés l’un contre l’autre en claquant ; Bérubé n’était plus qu’une pelote de muscles obéissants. Le Sergent qui avait aboyé marcha vers Bérubé, lui enfonçant un regard d’acier dans les yeux. Bérubé attendait les coups. Le Sergent, à deux pas de Bérubé, lui envoyait sa respiration dans le visage. Bérubé avait l’impression que ses yeux fondaient et dégoulinaient sur ses joues. En réalité, il pleurait. Il pleurait d’impuissance. Bérubé était incapable d’attaquer le Sergent, lui déboîter la mâchoire, lui noircir les yeux, le faire saigner.
Après un long affrontement silencieux, le Sergent dit :
—Dismiss.
Bérubé tourna les talons et Molly le suivit en s’accrochant à son bras (50).

En effet ce passage me fait penser au théorie de l’anthropologue et chef de la division des études des races à UNESCO pendant les années 1960s, Alfred Metraux qui note que si la guerre commence dans les esprits des hommes, puis on doit finir la guerre dans les esprits des hommes ; tout simplement, Metraux conteste que la guerre est une entité idéologique au lieu d’un réaction instinctif (par exemple, inspiré par le besoin de garder ou agrandir le territoire, comme les animaux sauvages). Bien sûr, le lecteur peut noter un aspect de ce thème avec le conduit de Bérubé. En fait, personne ne le force d’obéir les commandes du Sergent, parce qu’il n’est pas à la guerre—personne n’est pas présente pour le forcer à faire ce que le Sergent exige. Et de plus, Bérubé avoue qu’il voudrait faire le contre—au lieu d’obéir le Sergent, il voudrait le frapper. Donc, qu’est-ce que force l’obéissance de Bérubé ? Tout simplement, c’est son éducation militaire, qui est enraciné dans l’esprit, qui est enraciné dans une image spécifique créé pour mobilisé les régiments des hommes pour combattre. Vraiment, c’est son esprit qui exige l’obéissance et pas la présence physique des soldats, d’un régiment, d’être à la guerre. Cette idéologie devient pénétrante car vraiment on peut le noter dans les autres aspects de la vie québécoise, notablement dans la religion. Avec le dialogue de Philibert et son père Arsène, le lecteur note qu’une conversation qui commence au sujet de la religion est contorsionnée par la violence et la brutalité et puis transformée complètement dedans le sujet de la guerre. Donc pour conclure, on peut voir ces deux éléments dans le roman La Guerre Yes Sir ! de Roch Carrier : l’idéologie de la guerre, et la guerre qui permet les échanges culturels—les échanges entres les vivants, qui est initialement représenté avec des difficultés de communication et des perspectifs différents en ce qui concerne les coutumes (les stéréotypes), et de plus les échanges des morts parce que bien sûr chaque côté dans une guerre prête leurs hommes jusqu’à la mort, quand ces hommes sont renvoyés à leurs pays respectifs.

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