Thursday, October 9, 2008

Nostalgie de la campagne au Québec (et ailleurs)

Le début de discussion de la nostalgie et sa présence dans la littérature québécoise en cours aujourd’hui a inspiré mon billet de blog pour ce soir…Le désir des gens de retourner au temps plus simple, de pouvoir en profiter plus de la vie, d’avoir ce rapport avec la nature a toujours été un thème dans la littérature et l’art en général. Des écrivains comme Rousseau, Thoreau, et autres ont revendiqué ces thèmes dans des œuvres comme Walden et Rêveries d’un Promeneur Solitaire.
Nous avons discuté le fait qu’il y a quand même une part de satire dans l’œuvre Maria Chapdelaine, mais malgré cela, le livre est quand même un bon livre de base pour le roman du terroir ; même si Hémon n’y a vécu seulement pendant un an, il fait des éloges à la vie campagnarde et la force des personnes qui y vivent. Cela pourrait être interprété comme une certaine nostalgie de la part de Hémon en ce qui concerne le temps qu’il a passé au Canada.
Ensuite, avec l’arrivée du roman urbain de Gabrielle Roy, il y a le changement des lieux ; puisque les personnages se situent maintenant dans la ville et ils doivent faire face aux difficultés de la vie urbaine, il y a une nostalgie pour la campagne qui est présente dans les personnages qui ont connu leur « bonheur » là-bas. Au chapitre XIII, Rose-Anna prouve une telle joie de retourner à la campagne, non seulement pour pouvoir s’évader de sa vie actuelle, mais pour retrouver sa jeunesse, sa famille, et la tranquillité de la campagne qui la rassure.
Cette phénomène de nostalgie envers la campagne n’est pas exclusive à la littérature ; récemment j’ai regardé La Grande Séduction, un film québécois qui parle d’un petit village de pêcheurs (St. Marie La Mauderne) qui essayent tout pour faire venir (et garder) un médecin de la ville.
Je pense que cela est aussi prévalent parce que malgré les avances que nous faisons dans la société et les avantages que la ville nous propose, il y a toujours ce désir de tranquillité et d’ambiance de petite ville où tout le monde se connaît et s’entre aide. Je suis intéressée de voir si au cours de la lecture de Kamouraska cette nostalgie va encore se montrer car pour l’instant cette petite ville de campagne ne semble apporter que de mauvais souvenirs à Elizabeth.

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