Thursday, October 9, 2008

Qu'est-ce-qui fait de ce bonheur un bonheur d'occasion?

Si on devait faire le procés de Rose Anna, de quoi l'accuserions- nous? Peut être que son crime le plus flagrant c' est d'avoir été une mauvaise mère. En effet, comment comprendre le manque de communication entre elle et sa fille Florentine? Est-ce une réserve plus ou moins naturelle entre une mère et sa fille? Comment expliquer le fait quel ne questionne pas sa fille sur les raisons de son changement? Est-se une peur de la réaction de sa fille? Et encore plus choquant, comment expliquer le fait quel ait oublier son propre fils Daniel, qui était malade et mourrant. Rose Anna avait bien peur de ressembler à sa mère, mais je crois quelle est devenue exactement comme elle, par la force des choses. Elever ses enfants est un devoir auquel il faut s'acquitter. Elle à de l'amour pour ses enfants, mais elle ne le leur témoigne pas vraiment. Et plus encore, quand son mari Azarius s’est décidé à s'enroler, il lui dit que la plus grande satisfaction qui viendra avec cet enrollement c'est qu'elle n'aura plus à s'occuper de lui, à peu prés les mêmes paroles que le père de Rose Anna a dit à sa mère avant de mourrir. Rose Anna ne va pas vraiment trouver son bonheur à la fin du livre. Elle n'accorde pas beacoup d'attention à ses enfants qui pourraient être une source de bonheur. Elle reste préoccupée pour l'argent. Et même quand son mari lui assure que l'argent ne fera bientôt plus partie de leur soucis, elle n'est toujours pas contente, car son mari est va s'en aller bien loin d'elle.
Pitou, Eugéne ont un différent concept du bonheur. Pour eux, bonheur égale réussite et réussite égale plus de problèmes d'argent. Ce qui explique leur engagement dans l'armée. Le cas d’Azarius est un peu différent. S'il est vrai qu'il voit l'armée comme un moyen de se faire de l'argent, il voit aussi son enrollement comme un moyen de fuir, d'oublier la misère de sa famille. Donc pour lui, l'enrollement fait son bonheur doublement, d'abord ça permettra à sa famille d'avoir de quoi survivre, mais ça lui permettra aussi de s'enfuir, loin... Ces trois personnages sont bien différents d'Emmanuel. Emmanuel ne s'engage pas dans l'armée pour régler ses problèmes financiers. Pour lui, l'homme ne devrait pas être indifférent à 'l'universalité du malheur'. Ceux qui peuvent se battre doivent le faire pour mettre un terme à cette guerre, et toute l'oppression et l'injustice qui va avec. Donc on pourrait dire que pour Emmanuel, le bonheur est une chose plus collective, plus globale et humaine.
A la fin du roman, on voit une florentine toute heureuse, parcequ'elle est bien mariée et aussi elle va recevoir une pension tous les mois. Ce bonheur que l'argent procure, est-il un vrai bonheur, surtout qu'on dit tout le temps que l'argent ne fait pas le bonheur. Et si on y regarde de plus prés, cet argent qui rend Florentine si heureuse, c'est l'argent de la guerre. Et la guerre ne devrait pas procurer du plaisir.
Pour finir, je peux dire que dans ce roman, chaque personnage voit le concept du bonheur différemment. Mais qu'il soit éphémère, humanitaire ou un simple mirage, voit-on vraiment un bonheur qui pourra être éternel dans ce livre?

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